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13/04/2011

La jeune fille et le Quatuor

nathalie camus,quatuor alcan,concert,guillaume thibert,beethoven,schubertLors du concert de Jessy Dubé dimanche dernier, on a présenté celle qui enseigne le violon à la jeune fille au conservatoire: Nathalie Camus, que j'avais entendue quelques jours plus tôt dans cette même salle (Pierrette-Gaudreault) au concert donné par le Quatuor Alcan. Elle en fait partie depuis sa fondation, il y a 22 ans, de même que le violoncelliste David Ellis.

Un beau programme là aussi, du moins en ce qui concerne les deux oeuvres classiques. Le quatuor de Beethoven qu'ils avaient choisi (op. 95 no 11) n'est pas mon préféré, mais ils ont su tout de même me le faire apprécier.

En revanche, le quatuor La Jeune fille et la mort  (D. 810), est une oeuvre admirable, un mini-requiem, "une berceuse à la mort accueillante et qui parle aussi du fol espoir de vivre et de se révolter contre l'inéluctable". Une oeuvre romantique, tendre et émouvante, dont l'écoute me bouleverse chaque fois, y compris sur le disque gravé par le Quatuor Alcan en 1998 (vous pouvez l'écouter ici). nathalie camus,quatuor alcan,concert,guillaume thibert,beethoven,schubertNathalie Camus,  David Ellis et Luc Beauchemin y étaient déjà (un peu plus jeunes: regardez la pochette!), mais le violoniste Brett Molzan a été depuis remplacé par Laura Andriani. Cette remarquable stabilité apporte maturité et profondeur à toutes leurs interprétations.

Le Quatuor Alcan inscrit régulièrement une création mondiale à son programme. Cette fois c'était Suspends, un quatuor écrit par Guillaume Thibert, jeune compositeur saguenéen (et directeur du Centre d'expérimentation musicale), qui est monté sur scène après l'interprétation. Une oeuvre jugée très intéressante par les interprètes. Sans doute mais en ce qui me concerne, je devrai l'entendre plusieurs fois pour l'apprécier vraiment.

Quant à Musica Celestis, d'Aaron Jay Kernis cette musique est peu trop planante pour moi...

31/01/2011

Quatuor Alcan: création mondiale

Événement notable et moments exceptionnels mardi dernier (25 janvier) à l'église Notre-Dame de-Grâce de Chicoutimi: la présentation d'une oeuvre musicale en première mondiale. Gracieuseté du Quatuor Alcan qui avait mis au programme de son concert un quatuor du compositeur Airat Ichmouratov, jamais joué en public auparavant.

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(photo Laetitia Deconinck, Le Soleil)

Celui-ci, Québécois d'adoption né en Russie, est venu présenter au public sa nouvelle oeuvre, le Quatuor à cordes numéro 3. Il a expliqué l'avoir écrite alors que sa femme était malade, ce qui explique, disait-il, l'émotion qui s'en dégage. Il a dit aussi que c'est l'oeuvre qui le représente le mieux: on pouvait déduire de ses propos qu'il estime s'être détaché de quelques  influences ayant jusque-là marqué son travail de compositeur, celles de Tchaïkovsky et de Chostakovitch notamment.

Mon opinion de non-spécialiste: sa musique est à la fois belle, accessible et complexe, de style plutôt classique (par opposition à moderne), imprégnée de ce qu'on peut appeler l'âme slave (comme par exemple chez Borodine, Dvorak, Bartok, Smetana). Elle est parsemée de références à la musique traditionnelle et folklorique de ces contrées. On n'y trouve ni les dissonances, ni les audaces extrêmes, ni les manipulations spéciales d'instruments régulièrement demandées par les compositeurs d'aujourd'hui.

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Avec leur fougue et leur engagement habituels, David Ellis, Luc Beauchemin, Nathalie Camus et Laura Andriani ont mis en valeur les qualités et le dynamisme de cette musique, et nous en ont livré un petit bout en rappel.

L'interprétation et le concert se sont terminés par quelques effusions de bon aloi entre le compositeur et les membres du Quatuor Alcan, auxquels il a dédié cette oeuvre.

Quelques notes

- Au programme du concert également, des quatuors de Mendelssohn (op. 12) et de Beethoven (no 9, opus 59, no 3): magnifiques, les oeuvres autant que les interprètes. Le Beethoven se termine par un allegro dans le style vol du bourdon ou mouvement perpétuel pas piqué des vers.

- Même si la création d'une oeuvre musicale est un événement assez rare de nos jours, ce n'est pas la première fois que le Quatuor Alcan en offrait une. Je me souviens d'un concert où les musiciens avaient joué une pièce (très courte) de la compositrice Isabelle Panneton. Preuve que ces musiciens sont non seulement excellents, mais qu'ils participent activement à la vie et à la création musicales d'aujourd'hui.

- Le lendemain de ce concert, le compositeur Airat Ichmouratov dirigeait au Palais Montcalm l'Orchestre symphonique de Québec (dont il est chef assistant en résidence), dans un programme de musique du monde où figurait la création d'une autre de ses oeuvres.

- Le Quatuor Alcan effectuera en février prochain une tournée de concerts en Colombie Britannique avec le programme qu'il a joué mardi à Chicoutimi. Je ne sais pas si le compositeur sera du voyage.

- Un mot enfin sur l'église Notre-Dame de Grâce comme salle de concert. Totalement inadaptée. Exception faite du son, qui n'est pas si mal, tout le reste est affreux...

 

23/09/2010

Quatuor Alcan: sortir sous la pluie

Il y avait le Docteur House et Les rescapés. Il y avait de de la pluie et du vent. Quelle belle soirée pour rester chez soi à écouter la télé! Eh bien non, j'ai décidé de sortir pour aller entendre le Quatuor Alcan à la salle Pierrette-Gaudreault, qui était plutôt bien remplie en ce mardi soir.
J'ai déjà écrit ici que je cours entendre le Q. Alcan quand il joue, donc je l'ai fait.
Leur invité,  le guitariste Alexandre Éthier a proposé en solo une pièce intitulée Koyunbaba (on le voit jouer cette oeuvre sur la vidéo ci-dessous), de Carlo Domeniconi, compositeur italien né en 1947. Le titre est un mot turc qui signifie berger (explications en anglais ici). Guitare accordée en ré-la-ré-la-ré-fa (au lieu du mi-la-ré-sol-si-mi habituel),  a expliqué le jeune musicien,  ce qui produit des effets sonores intéressants.

 

Bien entendu (pour ceux qui me connaissent), c'est le volet classique-classique du programme qui m'intéressait le plus, signé Beethoven et Boccherini. Deux oeuvres légères et dynamiques: le quatuor opus 18 no 2 de Beethoven, une oeuvre de jeunesse, plus pétillante que les derniers quatuors, à la limite superficielle mais impeccablement enlevée par les musiciens d'Alcan, qui lui ont tout de même conféré une certaine profondeur. Dès cet instant et jusqu'à la fin, le public a pu goûter la belle sonorité du violon de Laura Andriani.
Le quintette no 1 pour guitare et cordes de Boccherini pétille également, varié et rythmé. Violoncelliste de haut niveau, Boccherini aimait bien, quand un violoniste s'absentait, jouer sa partition (en plus de la sienne) sur son violoncelle, a précisé David Ellis. D'ailleurs il a eu fort à faire pour exécuter convenablement sa partie, truffée de difficultés et de pièges, pleine de glissades et d'acrobaties sur les cordes, jouant parfois plus aigu que les violons, en plus de battre la mesure sur quelques castagnettes: de la haute voltige, vraiment.

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Le reste du programme comprenait des World Dances pour quatuor et guitare de Sergio Assad (qui a été le professeur d'Alexandre Éthier), une musique inspirée par le folklore, agréable pour ceux qui aiment le genre. Et une oeuvre du compositeur torontois Steven Gellman, que je n'ai vraiment pas comprise et que j'ai trouvée soporifique au possible.

En fin de compte, je n'ai pas regretté d'être sortie sous la pluie ce soir-là: partager quelque chose avec des gens vaut mieux que l'écoute solitaire d'une émission de télé.

Et mon rendez-vous avec ces super-musiciens, qui d'ailleurs partent bientôt pour une tournée en Corée, m'a fait vivre de bien beaux moments.

08/05/2010

L'auditorium Dufour il y a 20 ans

En tentant de ranger mes vieux papiers (je dis bien tentant car c'est pénible et fastidieux, je ne sais pas si je vais en venir à bout) je retrouve d'anciens programmes de l'auditorium Dufour, au temps où il y avait une salle, gérée par la Coopérative de Développement culturel. Par exemple celui de l'automne 91, que je vous livre en quatre images et un .pdf

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(Pour télécharger l'ensemble du document en format .pdf, cliquez sur cette petite vignette)

 

 

Ce qui m'apparaît extraordinaire à la lecture de ce programme d'il y a 20 ans, c'est que la plupart des artistes, chanteurs, musiciens, comédiens et même auteurs dramatiques sont encore actifs aujourd'hui sur la scène culturelle. Entre autres Michel Tremblay, Michel Barrette, Jean-Marc Parent, Luc de Larochellière, le Quatuor Alcan (Nathalie Camus et David Ellis en sont membres depuis la fondation, en 1989), le chef Jacques Clément et les solistes invités cette année-là par l'Orchestre symphonique régional: le pianiste Anton Kuerti et le baryton Jean-François Lapointe.

Certains ont ralenti un peu leurs activités, comme Claude Dubois et Pierre Légaré. La comédie musicale Pied de Poule a été revisitée par Serge Denoncourt en 2003, et ses interprètes chantent encore, pour la plupart.

Je ne sais pas ce que sont devenus Marc Drouin, Geneviève Paris, Claudine Côté...

Quant à Réjean Ducharme, il me semble voir entendu dire qu'il avait volontairement renoncé à écrire.

À ma connaissance, aucun de ces artistes n'est mort...

Vive la culture!

05/05/2010

André Laplante et le quatuor Alcan: l'intensité Brahms

quatuorAlcanImg.jpgSoirée formidable mardi à la salle Pierrette-Gaudreault: le Quatuor Alcan offrait trois oeuvres pour le dernier concert de la saison de l'orchestre symphonique du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Et un invité de marque pour jouer avec lui la dernière oeuvre de ce dernier programme: le pianiste André Laplante (je vous envoie à un site en français, car son "official website" est uniquement en anglais... dommage!).
C'était plein ou presque: environ 230 personnes (les sièges de la partie avant n'étaient pas disponibles). Les mélomanes de la région ont reconnu un grand nom et s'y sont précipités, mais ils devraient courir aussi vite pourr assister aux concerts donnés par le quatuor Alcan seul.
Je me suis surprise à vibrer en écoutant Dmitri Chostakovitch, qui n'est pourtant pas trop dans ma palette de compositeurs. Le quatuor a livré une interprétation remarquable, fougueuse et sensible, de son quatuor no 3, composé en 1946. L'oeuvre évoque la guerre, a pris la peine d'expliquer David Ellis avant de la jouer: cela m'a aidée à comprendre et permis de saisir que les pizzicati marquaient le passage au dernier mouvement même s'il n'y avait pas eu de silence après le quatrième. J'ai adoré ça.AndrePiano.jpg
Il y a eu le Haydn, au début, le no 5 de l'opus 76 qui, dit-on, marque un sommet dans l'art du quatuor. J'ai aimé, mais je trouve cette musique un peu trop claire, trop facile. Je préfère les quatuors de Mozart et surtout de Beethoven. Mais tout de même, c'était très beau, surtout le dernier mouvement.
La pièce de résistance, c'était le quintette pour piano et cordes de Johannes Brahms, qui occupait toute la deuxième partie.

(Sur youtube ici, le troisième mouvement avec Pinchas Zukerman, Ida Kavafian, Gary Hoffman, Paul Neubauer et le pianiste David Golub, décédé en 2000, quelque temps après cette performance)

Grand musicien au sommet de son art, André Laplante se montre totalement habité par la musique tout s'exécutant avec un minimum d'effets visuels et théâtraux. Calme et serein, il regarde ses collègues avec une sorte de tendre complicité pour synchroniser les départs et arrêts, se montre très gentil avec sa tourneuse de pages qui a beaucoup d'ouvrage, car l'oeuvre dense et riche, comporte "beaucoup de notes" mais pas trop... (l’empereur Joseph II aurait dit après avoir entendu L’Enlèvement au sérail : « Trop de notes mon cher Mozart, trop de notes ! »)
johbrahms.jpgTout le monde je crois était conscient d'entendre de la grande musique et de vivre des moments exceptionnels. Des pages et des pages de passages sublimes (une belle description de l'oeuvre ici ), un défi technique pour le pianiste et les musiciens qui l'ont totalement assumé sans oublier l'essentiel: le coeur et l'âme. Bref un chef-d'oeuvre. On ne pouvait qu'écouter et se laisser emporter.
En rappel les musiciens ont rejoué un passage du quintette (3e mouvement je crois) car c'était impensable de proposer une autre oeuvre qui nous aurait sortis de ce que nous venions d'entendre.

Notes:

- Laplante et le quatuor Alcan vont jouer ce même quintette de Brahms demain (jeudi 6 mai) à l'église Unie St-James au concert d'ouverture du Festival de musique de chambre de Montréal.

- Nous sommes donc très chanceux d'avoir pu entendre cette même oeuvre ici à Saguenay, et pour un prix ridicule.

- Je trouve qu'André Laplante ressemble à Richard Desjardins, ou l'inverse. Ce sont deux grands artistes, chacun à sa manière.

- Dans son mot de bienvenue le directeur de l'Orchestre, Jocelyn Robert, a fait référence à l'espoir d'une nouvelle salle à Saguenay, des propos qui ont été chaleureusement applaudis.

- Je regrette toujours de ne trouver, sur le petit programme accompagnant les concerts de l'Orchestre du SLSJ, aucun mot sur les oeuvres jouées. Il suffit de quelques lignes parfois pour rendre une oeuvre plus accessible, pour nous préparer à l'écoute et en améliorer la qualité et l'agrément. Si on veut faire oeuvre utile, former un nouveau public en aidant les néophytes et les jeunes à comprendre ce qu'ils entendent, c'est essentiel, il me semble. Et pour les habitués, c'est une délicate attention qui fait toujours plaisir.

09/02/2010

La fête au Quatuor Alcan

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Le quatuor Alcan a 20 ans. Ce fut célébré au cours de la fin de semaine comme il se doit par une tournée de trois concerts avec l'Orchestre symphonique du Saguenay-Lac-Saint-Jean à Dolbeau, Alma et Jonquière. "C'est rare pour nous de faire une  tournée sans prendre l'avion", constatait avec un certain humour Luc Beauchemin, l'altiste du groupe. Ils ont donc travaillé, même si c'était leur fête, mais ils n'occupaient tout de même pas
beauchemin.jpgleurs premières chaises:  ils étaient plutôt les solistes invités de l'orchestre. J'y étais dimanche après-midi à la salle François Brassard de Jonquière. Au programme entre autres, un concerto pour quatuor à cordes et orchestre de Louis Spohr. Une oeuvre très intéressante, et rarement jouée. Ils ont joué aussi trois mélodies de Robert Schumann, dont c'est aussi la fête cette année (son 200e anniversaire de naissance).
camus.jpgEn deuxième partie, sa symphonie no 4, un extraordinaire chef-d'oeuvre qui fut magnifiquement joué par l'orchestre sous la direction énergique de Jacques Clément. Puis le quatuor Alcan est revenu en rappel avec une belle surprise: les variations sur "Happy Birthday",  de John Williams.  Le violoncelliste David Ellis, dans son style inimitable, a expliqué que, pour célébrer le 20e du quatuor, plusieurs grands compositeurs avaient envoyé des partitions "depuis l'au-delà".  La même mélodie servie selon le style propre aux différents compositeurs: Beethoven, Haydn, Brahms, Wagner, Carlos Gardel, Scott Joplin, John Williams lui-même, qui a fait là un remarquable travail de compositionellis.jpg

Un délicieux pastiche, tout à fait réussi et interprété avec grand soin par les musiciens dans une atmosphère détendue.

Je l'progrSeul.jpgai déjà dit, écrit, et je le répète, le quatuor Alcan est un trésor national, que nous avons la chance d'avoir ici en région et que nous devons chérir, courir entendre et applaudir dès que nous en avons la possibilité: les musiciens, nommons-les (c'est l'ordre de leurs photos, de haut en bas): Laura Andriani, Luc Beauchemin, Nathalie Camus et David Ellis (ces deux-là sont membres de la formation depuis le début) sont extrêmement compétents et parfaitement intégrés, humainement et culturellement, au milieu régional, qu'ils contribuent à animer et à enrichir.

Ils ont l'air heureux, ils nous rendent heureux... et il faut que ça dure!

 

26/07/2009

Le rastel revu et corrigé par le quatuor Alcan

rastelProgramme.jpgS’inspirant de la langue provençale, où le mot rastel (même racine que râteau) désigne “une réunion de gens que l’on invite à boire”, le quatuor Alcan a inventé le Rastel musical, une fête arrosée davantage de musique que de vin, qu’il présente depuis quatre ans (à deux reprises chaque fois) à la Pulperie.rastelDessus.jpg
Ce vendredi 24 juillet, la pièce de résistance était le quatuor k.458 de Mozart, dit La Chasse (on peut l'entendre ici ) une oeuvre gravée sur le premier des nombreux disques enregistrés par le quatuor Alcan, qui célèbre ses 20 ans cette année. La violoniste Nathalie Camus et le violoncelliste David Ellis, qui sait toujours dérider le public par ses présentations colorées, en font partie depuis le début. Il y a eu quelques mouvements sur les deux autres chaises: Laura Andriani et Luc Beauchemin les occupent actuellement. L’ensemble offre depuis toujours une qualité exceptionnelle à tout points de vue notamment: sonorité pleine et unique, souci du détail, profondeur de la connaissance des pièces, contact avec le public. Je me promets bien d’assister à un maximum des concerts qu’ils donneront au SLSJ au cours de l’année qui vient.
La Chasse n’est pas mon oeuvre préférée de Wolfgang Amadeus, mais tout de même, j’ai apprécié le jeu des musiciens et leur façon de mettre en valeur l’art de la composition du divin Mozart.
D’autres musiciens se sont joints au Quatuor (voir la liste sur l’affiche ci-dessus) pour des oeuvres de Tchaïkovsky, Elgar, Peter Warlock (sa suite Capriola, inspirée par des rythmes de danses de la Renaissance),  pour terminer par le très endiablé Petit concerto pour Carignan, d’André Gagnon.
Apéro au Jardin des vestiges, une heure de concert dans l’édifice 1912 (acoustique formidable) et ensuite, goûter léger (et plutôt savoureux) préparé par le traiteur Boris et Biscotti. La photo que j’ai prise n’est pas super (la partie floue en bas à droite: tentative d’effacement d’un dessus de tête...), mais elle illustre tout de même l'aspect visuel de l’événement.intantRastelCorr.jpg
Pas sûre d’aimer vraiment la formule dans son ensemble, j’ai apprécié la partie musicale et je me suis dit que j’aimerais bien qu’une tradition de concerts donnés vers 16h ou 17h s’instaure par ici: on pourrait y assister avant le repas du soir, ce serai super.
Les journalistes auraient davantage de temps pour rédiger leur texte, les artistes et les vieux (dont je fais maintenant partie) seraient sans doute contents de rentrer très tôt à la maison, les travailleurs et employés pourraient aller au concert avant de retourner au foyer!
- Début de l’article de Daniel Côté dans le Quotidien (sur le Rastel musical du jeudi 23 juillet ici).
- Rastel est aussi le nom d'un vin de cassis fortifié (type porto) produit par l’entreprise artisanale Aux Cassis d’Argenteuil.