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22/09/2016

Vitrail et retrouvailles

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Notre vitrail!
C'est avec émotion et ravissement que nous avons retrouvé, à la Pulperie de Chicoutimi, le beau triptyque qui surplombait le choeur de cette chapelle que nous avons beaucoup fréquentée.
Nous: 18 anciennes du cours classique au Collège du Bon Pasteur, récemment réunies à Chicoutimi pour notre conventum bisannuel. Un véritable Retour aux sources, 50 ans après la fin de notre "Philo II".

Le réputé verrier Guido Nincheri a créé ce vitrail pour la chapelle en 1927, lors de la construction du Pensionnat du Bon Pasteur (architecte: Armand Gravel). Le "cours classique" pour filles y a été dispensé à partir de 1947.
Notre vieux collège, rue du Séminaire, voisin de la Cathédrale, abrite maintenant les condos Le Chik. Lors des travaux de transformation, il y a quelques années, un groupe de personnes, mécènes, artistes, religieuses et administrateurs s'est donné la main pour sauver cette oeuvre de grande valeur.

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Le vitrail de Guido Nincheri dans son écrin original

 

Le vitrail fut démonté, entreposé dans la réserve de la Pulperie-Musée Régional, et ensuite remonté grâce aux bons soins du maître verrier Harold Bouchard et du technicien de la Pulperie Jean Rasmussen.

On lui a trouvé un emplacement magnifique: un grand mur intérieur de l'édifice 1921! Puisque le mur ne donne pas sur l'extérieur, ce sont  des diodes électroluminescentes (DEL) qui l'éclairent à toute heure. (Ma photo, ci-haut, ne lui rend pas vraiment justice: mieux vaut aller le voir sur place!)

Contenu

L'oeuvre foisonne de fins détails qui à eux seuls pourraient justifier une explication et analyse de plusieurs pages!
Disons seulement que l'Assomption de la vierge Marie est illustrée sur le panneau du centre. Les panneaux latéraux évoquent les oeuvres des Soeurs du Bon Pasteur: à gauche l'enseignement, avec l'ange de l'innocence, et à droite, l'accueil d'anciennes prisonnières, avec l'ange du repentir.

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Dans la partie inférieure, les modules latéraux représentent les coeurs de Jésus et de Marie.

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 Celui du centre porte un blason aux couleurs de la Vierge et une prière: "Trahé nos virgo immaculata", que l'on pourrait traduire par "Guide-nous, vierge immaculée".

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On peut lire à droite les noms de l'artiste et de la donatrice, Mme John Murdock, soit Blanche Gagnon.

Alors que la tendance, au Saguenay comme ailleurs, est à la démolition et à l'oubli, des gens ont posé le geste admirable de sauvegarder ce trésor et de le mettre en valeur: respect!

D'ailleurs, La Pulperie (site et bâtiments) est aussi un joyau de notre patrimoine, magnifiquement préservé, aménagé et rendu accessible à tous.

 

05/08/2014

Aluminium, pêche, golf et réminiscences

En bonne autochtone d'Arvida dont le père a travaillé pour Alcan, j'étais intéressée par l'exposition Les joyaux en aluminium présentée à la Pulperie de Chicoutimi.
Un objet en particulier m'a touchée et fascinée dans cet ensemble un peu hétéroclite de pièces en aluminium (qui proviennent de la collection française Jean Plateau et de la collection de La Pulperie-Musée régional).
Il s'agit d'un canot en aluminium confectionné en 1934 par Eddy Gagnon. Une photo montre ce grand pêcheur et chasseur devant l'Éternel avec l'un de ses fils, Jean, à l'issue d'une pêche quasi-miraculeuse: huit belles prises (brochets ou ouananiches, je ne m'y connais pas trop) enfilées sur une branche. pulperie,chicoutimi,aluminium,collection jean-plateau,eddy gagnon,hélène gagnon
Comme il est interdit de prendre des photos de l'exposition, je ne peux que vous proposer ces deux images (trouvées sur la Toile) où on aperçoit partiellement le canot en arrière-plan, derrière un heaume et derrière un buste.pulperie,chicoutimi,aluminium,collection jean-plateau,eddy gagnon,hélène gagnon

Le canot et la photo ont fait remontrer des souvenirs...

Car Eddy Gagnon était le père de mon amie et compagne de classe Hélène Gagnon, une Arvidienne qui s'est notamment distinguée par ses exploits au golf.

Le blogueur étatsunien Charlie Stewart raconte les débuts d'Hélène dans le texte qui suit (cliquez pour mieux lire):

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Il y explique notamment qu'à l'âge de huit ans, elle a commencé à frapper des balles avec trois bâtons de golf trouvés dans les équipements sportifs de ses six frères (elle avait aussi quatre soeurs!).

Son père lui a aménagé un petit parcours où des boîtes de conserve faisaient office de trous, dans le parc en face de chez elle (devenu depuis peu le parc Lévesque). Inscrite au club Saguenay d'Arvida d'abord à titre junior, elle impressionnait avec un coup de départ extraordinaire, très droit et bien plus puissant que celui de la plupart des hommes inscrits au même club.

Elle a ensuite connu une belle carrière amateur, remportant de nombreux tournois où elle a représenté successivement le Québec, le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande. 
Elle s'appelle maintenant Hélène Gosse (du nom de son mari australien) et vit depuis plusieurs années aux États-Unis, où elle joue encore au golf, en plus d'enseigner et d'agir comme formatrice et coach pour l'équipe de jeunes golfeuses de la Shady Side Academy de Pittsburgh.

Un coup... de circuit
Mais la force de frappe d'Hélène ne se manifestait pas seulement au golf. Dans nos parties de balle-molle, au Collège du Bon Pasteur, quand elle se présentait au marbre, un cri retentissait dans l'équipe adverse: "les filles, reculez-vous, c'est Hélène!"

Les vaches avaient beau reculer jusqu'au fin fond du champ, la balle filait toujours bien trop haut et trop loin pour qu'elles puissent l'attraper.

Hélène s'offrait à chaque fois un coup de circuit.

Un jour, elle a cogné si fort que la balle est allée fracasser une fenêtre de l'Évêché, sur le terrain voisin.

Notre mère supérieure était certes en colère, mais je crois qu'elle admirait secrètement les talents sportifs de notre compagne. Et qu'elle éprouvait une certaine fierté (bien dissimulée) en allant révéler le méfait d'Hélène aux autorités de l'Évêché.

Monseigneur s'est montré magnanime, accordant son pardon à la pécheresse... et à ses complices.

24/07/2014

Un direct au coeur

La Pulperie de Chicoutimi est un magnifique lieu de mémoire, d'histoire, de culture. Tous les citoyens du Saguenay-Lac-Saint-Jean devraient en être fiers, y aller régulièrement et y conduire leurs visiteurs de l'extérieur. Notre histoire y est racontée de diverses manières, par des expositions, visites et activités implantées non pas dans un décor fabriqué de toutes pièces, mais sur le site même de l'ancienne Compagnie de pulpe de Chicoutimi, un lieu où des gens d'ici ont vécu et travaillé, magnifiquement préservé, aménagé et transformé en un musée régional vivant.

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©Sarah Caron

 

Cependant, lors de ma plus récente visite, ces extraordinaires présentations à caractère régional et historique (dont je reparlerai sans doute) furent éclipsées par les photos exposées dans le  hall du bâtiment 1921 sous le titre Femmes pachtounes, des êtres de second rang. (Ces photos ont été présentées au Zoom Photo festival Saguenay en 2013)

La photographe française Sarah Caron s'est rendue dans des régions difficiles d'accès du Pakistan pour capter des images de ce peuple, en particulier des femmes.

La tribu des Pachtounes vit sous l'emprise des Talibans, au Pakistan et en Afghanistan, selon des principes cruels et archaïques, qui fait notamment des femmes des êtres à peine humains. Elles doivent obéir, se plier aux rites et traditions, travailler et demeurer aussi effacées que possible, muettes et voilées.

En plein coeur de Chicoutimi, on peut donc voir des photos troublantes du quotidien de ces femmes, de leurs filles, de leurs compagnons. Là-bas, le crime d'honneur est la règle. Par exemple, le texte qui accompagne une photo raconte qu'une jeune fille soupçonnée de fréquenter un garçon a été tuée par son frère. Sur la photo, le visage de la mère, éplorée mais impuissante face à cette coutume barbare.

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©Sarah Caron

 

Partout dans ces contrées, la misère, le dénuement. Les gens doivent ramasser les excréments des animaux pour alimenter les feux. La naissance d'un garçon est accueillie avec joie, celle d'une fille avec indifférence. Et toute leur vie, ces petites filles porteront le lourd poids de leur sexe.

Tristes regards parfois éclairés d'un peu de lumière, vies gâchées, ces gens crédules soumis à des chefs autoritaires qui abusent de leur pouvoir. J'ai reçu ces images comme un direct au coeur qui m'a rappelé à quel point je suis chanceuse et privilégiée de vivre ici, par un étrange hasard dans lequel je n'ai ni part ni mérite.

Si j'étais née là-bas, je partagerais cette vie misérable...

22/03/2012

Les poules de Léo-Paul

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(Tous droits réservés)

 

Jusqu'au 1er avril, la Pulperie de Chicoutimi présente une exposition consacrée au peintre saguenéen Léo-Paul Tremblé (1924-1995). Le 1er octobre dernier, j'ai assisté au vernissage de cette très belle exposition rétrospective qui retrace les principales étapes dans la vie et l'oeuvre de cet artiste exceptionnel.

J'y ai revu sa femme, Suzette Savard (qui parle de lui sur une vidéo présentée dans la salle d'exposition) et sa fille Hélène. Je connnaissais l'artiste, mais aussi l'homme, car il y avait des liens d'amitié entre sa famille et la mienne.

J'ai en quelque sorte assisté à ses débuts, lorsqu'il a offert à mes parents deux pièces de bois sculptées et teintes en bleu: sur l'une il avait peint un chemin menant à une maison de ferme, sur l'autre des bouleaux.

Quand il est décédé, en 1995, j'avais écrit un texte-hommage dans Le Quotidien. Voici comment j'y racontais l'histoire du tableau ci-dessus.


"Un jour mon père, nostalgique de son enfance à la ferme, a exprimé au peintre le souhait d'avoir une toile «avec un poulailler». Quelques mois plus tard, Léo-Paul lui apportait le tableau réclamé: quelques poules picorant devant un poulailler aux planches vieillies par le temps. L'oeuvre fut accrochée sur un mur de la bibliothèque, et s'y trouve toujours. Le talent du peintre y est déjà tout entier: on y remarque cette polyvalence du coup de pinceau (ou de spatule) qui deviendra, à mon avis, la marque, la signature véritable de Tremblé".

J'y parlais de "sa capacité à manier le pinceau pour étaler sur la toile des taches de couleur" qui seront, selon le sujet poules, ciel, nuages, fleurs, arbres, bateaux, mer ou rivière.

 

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(Tous droits réservés)

 

Ma tante Yvette, grande amie de Léo-Paul, possédait plusieurs de ses toiles et savait m'en expliquer les qualités.

"Les oeuvres de Tremblé m'ont offert mes premiers contacts avec l'art visuel et sont peut-être à l'origine de mon goût pour la création artistique".

Après avoir assisté au vernissage, j'ai écrit pour Wikipédia l'article sur Léo-Paul Tremblé (ici). Ce fut difficile car il existe bien peu de documentation... Si vous souhaitez y ajouter des éléments, ne vous gênez pas!

07/12/2011

Quand la caisse était (vraiment) populaire

Dans le hall de La Pulperie, présentation (peut-être encore en cours, je n'ai trouvé aucune information là-dessus) d'une petite exposition destinée à évoquer les 100 ans de la Caisse populaire Desjardins de Chicoutimi.

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Parmi les documents exposés, ce bilan des opérations de la caisse pour les années 1915 et 1916.

- Profits en 1915: 312.79$

- Profits en 1916, 351.98$.

Mais attention, ce n'est pas un profit net. Il faut en soustraire les dépenses, les intérêts et dividendes à verser, de sorte qu'on arrive à un merveilleux 4.26$ de profit en 1915, et un extraordinaire 64.60$ en 1916: le profit net a augmenté de 1400% d'une année à l'autre!

J'ai transcrit les chiffres pour les rendre plus lisibles (cliquez pour agrandir):

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Il y avait aussi une liste des dividendes versés aux actionnaires en 1915 et 1916:

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Arthur Bilodeau a reçu deux fois 0.75$, et Willie Dufour, 0.15$.

Les temps ont changé. Aujourd'hui, les Caisses Desjardins (il n'y a plus le mot "populaire" dans l'appellation officielle de plusieurs succursales, notamment celle de Chicoutimi), brassent des millions, pensent au profit, font des affaires avec de grosses firmes, et traitent les particuliers comme des empêcheurs de tourner en rond.

Comment? Par exemple en fermant sauvagement au nez des clients un guichet automatique, très fréquenté et pourtant décrété non rentable, comme l'a fait récemment à Place du Royaume cette même Caisse Desjardins de Chicoutimi: belle façon de célébrer son centième anniversaire!

26/07/2009

Le rastel revu et corrigé par le quatuor Alcan

rastelProgramme.jpgS’inspirant de la langue provençale, où le mot rastel (même racine que râteau) désigne “une réunion de gens que l’on invite à boire”, le quatuor Alcan a inventé le Rastel musical, une fête arrosée davantage de musique que de vin, qu’il présente depuis quatre ans (à deux reprises chaque fois) à la Pulperie.rastelDessus.jpg
Ce vendredi 24 juillet, la pièce de résistance était le quatuor k.458 de Mozart, dit La Chasse (on peut l'entendre ici ) une oeuvre gravée sur le premier des nombreux disques enregistrés par le quatuor Alcan, qui célèbre ses 20 ans cette année. La violoniste Nathalie Camus et le violoncelliste David Ellis, qui sait toujours dérider le public par ses présentations colorées, en font partie depuis le début. Il y a eu quelques mouvements sur les deux autres chaises: Laura Andriani et Luc Beauchemin les occupent actuellement. L’ensemble offre depuis toujours une qualité exceptionnelle à tout points de vue notamment: sonorité pleine et unique, souci du détail, profondeur de la connaissance des pièces, contact avec le public. Je me promets bien d’assister à un maximum des concerts qu’ils donneront au SLSJ au cours de l’année qui vient.
La Chasse n’est pas mon oeuvre préférée de Wolfgang Amadeus, mais tout de même, j’ai apprécié le jeu des musiciens et leur façon de mettre en valeur l’art de la composition du divin Mozart.
D’autres musiciens se sont joints au Quatuor (voir la liste sur l’affiche ci-dessus) pour des oeuvres de Tchaïkovsky, Elgar, Peter Warlock (sa suite Capriola, inspirée par des rythmes de danses de la Renaissance),  pour terminer par le très endiablé Petit concerto pour Carignan, d’André Gagnon.
Apéro au Jardin des vestiges, une heure de concert dans l’édifice 1912 (acoustique formidable) et ensuite, goûter léger (et plutôt savoureux) préparé par le traiteur Boris et Biscotti. La photo que j’ai prise n’est pas super (la partie floue en bas à droite: tentative d’effacement d’un dessus de tête...), mais elle illustre tout de même l'aspect visuel de l’événement.intantRastelCorr.jpg
Pas sûre d’aimer vraiment la formule dans son ensemble, j’ai apprécié la partie musicale et je me suis dit que j’aimerais bien qu’une tradition de concerts donnés vers 16h ou 17h s’instaure par ici: on pourrait y assister avant le repas du soir, ce serai super.
Les journalistes auraient davantage de temps pour rédiger leur texte, les artistes et les vieux (dont je fais maintenant partie) seraient sans doute contents de rentrer très tôt à la maison, les travailleurs et employés pourraient aller au concert avant de retourner au foyer!
- Début de l’article de Daniel Côté dans le Quotidien (sur le Rastel musical du jeudi 23 juillet ici).
- Rastel est aussi le nom d'un vin de cassis fortifié (type porto) produit par l’entreprise artisanale Aux Cassis d’Argenteuil.

17/07/2009

Voix prometteuses

HPIM2085.JPGCharmant concert au Jardin des Vestiges de La Pulperie (photo de l'entrée du théâtre). Deux artistes en formation ont proposé un riche programme dans le cadre des Destinations lyriques de la Société d’art lyrique du Royaume.
La destination de ce jeudi 16 juillet: Aigre-Douce, faisant valoir les “extrêmes” de l’art lyrique: dramatique, tendre, animé, piquant.
Mélodies en première partie (Schubert, Purcell, Fauré, Hahn), extraits d’opéra en deuxième.
La mezzo-soprano Marie-Philippe Bois et le ténor léger Richard Nicolas Villeneuve richNicolasVill.jpg(photo) ont fait valoir deux beaux timbres encore en développement, mais aux accents prometteurs.
Soutenus de belle façon par la pianiste Céline Perreault, ils ont excellé surtout en deuxième partie dans des airs connus comme Che Faro senza Euridice, Au mont Ida, Connais-tu le pays, Stride la vampa, des airs que pour ma part je ne me lasse pas d’entendre.
Un peu statiques et perdus sur une avant-scène nettement trop grande, ils n’ont chanté qu’une seule fois en duo, pour la dernière pièce au programme, Tonight de West Side Story.
À noter, l’unique intervention (La Nuit, de Rameau) de Marie Philip Bergeron, chanteuse de la relève, âgée de 11 ans: elle a  affronté le public et la grande salle avec une certaine assurance et une fort jolie voix.
Les nombreux auditeurs ont semblé fort apprécier ces prestations présentées dans un cadre estival.