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15/09/2011

King et junior

Ce midi, je me suis payé une petite folie. Je suis allée manger ...au Burger King du boulevard Talobot.

Ça faisait une éternité que je n'y avais pas mis les pied. J'y allais souvent quand je travaillais à la Maison de la Presse, située juste en face.

burgerking,chicoutimi,publicité,ketchupMon menu d'autrefois m'est revenu à la mémoire:

"trio whopper junior avec fromage sans ketchup".

L'employée qui me servait m'a certifié qu'il n'y avait pas de ketchup dans ce sandwich (tiens, les choses ont changé, me suis-je dit), elle n'a donc pas cru bon d'inscrire cette précision en passant ma commande.

Résultat: j'ai eu du ketchup! Je ne sais pas pourquoi je déteste autant le ketchup (je n'ai rien contre la moutarde ou la mayonnaise), mais disons que cela a un peu gâté la sauce. J'en ai enlevé autant que j'ai pu.

Je demandais aussi "sans oignon" et je m'en suis souvenue... un peu trop tard: j'en avais croqué un morceau et je pue de la gueule: n'approchez pas!!!

Je n'ai pas oublié de demander le supplément de mayo pour les frites, ainsi qu'un couteau et une fourchette de plastique. Ils me sont indispensables, car j'enlève la tranche de pain du dessus, superflue selon moi, après quoi je ne peux plus prendre le sandwich dans mes mains.

Comme je le faisais autrefois, j'ai mangé en parcourant le Journal de Québec, une publication que je lis très rarement.

Ce qui m'a le plus frappée, c'est que les avis de décès occupaient quinze pages (je les ai comptées)!

BurgerKing, Chicoutimi, publicité, ketchup

Vous l'aurez deviné, mon whopper junior ressemblait à celui de droite sur la photo, pas à celui de gauche!

28/04/2010

Cerveaux à louer

lelayEcran.jpgUne lettre d'opinion récemment envoyée au Devoir critique la chaîne de télé pour enfants Yoopa. Bien entendu je n'ai jamais écouté cette chaîne (je ne suis pas encore retombée en enfance!), mais ce qui m'a intéressée dans cette lettre, c'est la citation de propos tenus par Patrick Le Lay (c'est lui sur ma photo trafiquée), ancien p.-d.g de la chaîne française TF1. Il évoque TF1 et Coca-Cola, mais on pourrait remplacer le nom de  TF1 par celui de n'importe quelle chaîne, Radio-Canada, TVA, V, et le nom de Coca-Cola par celui de n'importe quel annonceur, par exemple Canadian Tire, Familiprix, ou La Financière Liberté 55 (dites-le en roulant les "r" comme André Sauvé).

Il a donc dit, ce Monsieur Le Lay:

«Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective "business", soyons réalistes: à la base, le métier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit. [...] Or pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible: c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible. [...] Rien n'est plus difficile que d'obtenir cette disponibilité. C'est là que se trouve le changement permanent. Il faut chercher en permanence les programmes qui marchent, suivre les modes, surfer sur les tendances, dans un contexte où l'information s'accélère, se multiplie et se banalise... »

Pas très réjouissant, mais sans doute assez exact. Et décourageant pour nous, pauvres téléspectateurs: pour les annonceurs, nous ne sommes que des cerveaux à louer! Et des cerveaux débiles, qui plus est, si on examine la qualité de la plupart des émissions proposées.

Le plus ironique dans tout ça c'est qu'au Québec, par le biais de la chaîne TV5, nous pouvons écouter plusieurs émissions  de TF1... mais

sans la publicité!