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01/11/2013

Le Rijksmuseum au bout des doigts

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C'est une nature morte du peintre néerlandais Floris Claesz van Dijck (à ne pas confondre avec son contemporain Antoine Van Dyck, beaucoup plus célèbre), tiré de la riche collection du Rijksmuseum d'Amsterdam.

Bien sûr, j'aimerais beaucoup faire un voyage aux Pays-Bas et m'arrêter à Amsterdam pour admirer cette oeuvre, ainsi que toutes celles que possède le célèbre musée. Mais en attendant, ou à défaut, j'ai accès à toutes ces richesses visuelles. Et virtuelles en quelque sorte...  sur l'écran de mon ordinateur. Je peux les voir en haute résolution, les imprimer, les encadrer, faire ce que je veux. Et c'est gratuit.

Lors de sa réouverture en 2013 après dix ans de fermeture pour rénovations, le musée hollandais a en effet pris un grand virage virtuel, rendant tout son contenu accessible et gratuit sur la toile.

C'est vraiment formidable: on peut se promener pendant des heures parmi les chefs-d'oeuvre de l'art des Pays-Bas, comme dans une forêt de vivants piliers. Non seulement voir les oeuvres, mais les trier et les réunir en collections (à la manière des albums) et même intervenir sur les images pour les modifier et produire ainsi nos propres créations.

On peut aussi bien sûr faire des recherches, par thème, genre, époque ou artiste. De Vermeer, que j'aime tant, j'ai retrouvé La laitière:

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Je dis retrouvé parce que je l'ai vue "en personne" en 2009, au Metropolitan Museum of Art de New York, où elle faisait partie d'une exposition temporaire. (J'en ai parlé ici). Toujours aussi émouvante, en vrai ou sur écran.

Je n'ai qu'un seul regret, c'est que tout soit en anglais (ou en néerlandais si vous le parlez!) sur ce merveilleux site du Rijksmuseum. J'aurais tellement aimé pouvoir y naviguer en français...

03/05/2013

La Toile a 20 ans

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Le 30 avril 1993: naissance du réseau Internet. J'ose me vanter d'avoir été l'une des premières personnes à difuser cette information, du moins au Saguenay. En 1995, journaliste au Progrès-Dimanche, j'avais interviewé M. Roger Fong, informaticien et professeur au Cégep de Chicoutimi, qui venait de fonder une entreprise pour rendre le réseau accessible aux citoyens d'ici, comme je l'expliquais dans cet article.

Aujourd'hui, dans nos contrées, il serait difficile, impossible peut-être, de se passer de la Toile, qui se déploie sur presque tous les aspects de notre vie. Téléphones, tablettes, ordinateurs, réseau sans-fil nous relient au reste du monde.

Les logiciels et applications nous permettent de tout faire ou presque: photos, rédaction, échanges instantanés, analyse, jeu, cinéma, musique, gestion de la maison, de la ferme, de la multinationale, agendas, bases de données et... vidéos de chat: tous les domaines sont touchés et le premier venu peut créer une page web accessible et fonctionnelle.

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Comme il fallait s'y attendre, les dérives sont venues avec le développement de ce formidable outil: violation de l'intimité, diffusion de renseignements personnels, usurpation d'intentité, etc...

C'est le CERN  (devenu l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire), qui a donné le coup d'envoi en créant le premier site Internet. Il ressemblait  à ceci: www,20 ans,internet,saguenay,1995

Une page de texte (reproduite de façon incomplète ci-dessus) parsemée d'hyperliens, reconnaissables à leur couleur bleue et à leur format souligné. Pas très aguichant, non? Pourtant, l'essentiel était déjà là, comme l'explique Matthieu Dugal ici dans Lewww,20 ans,internet,saguenay,1995 Soleil.

Ce M. Roger Fong (sur lequel, malgré mes recherches, je n'ai guère trouvé d'information, peut-être un lecteur pourra-t-il me renseigner), était donc un pionnier, un visionnaire. Pas plus que moi cependant, il ne pouvait prévoir l'étendue et l'importance que prendrait ce nouveau réseau en seulement 20 ans, ni la place qu'il occupe dans nos vies aujourd'hui.

Il ne pensait pas non plus que son entreprise (appelée Internet Saguenay, je crois), dans laquelle il disait avoir investi 100 000$, lui permettrait de faire beaucoup de profit. Il n'est sans doute pas devenu millionnaire, mais peut-être que son projet a été plus rentable que prévu...