Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/08/2011

Suites, lits et canapés... la suite

Trois nuits à Québec en juillet (voir note précédente), si on compte les repas et quelques visites touristiques, nous auront donc coûté presque aussi cher qu'une semaine à Cuba (en été) dans un tout-inclus! Je ne regrette rien de ces trois jours, qui furent fort agréables. Mais mon budget vacances est à sec.

rossignolLepage.jpg
(Photo Patrice Laroche, Le Soleil)

J'aurais bien aimé retourner à Québec ces jours-ci pour voir Le Rossignol et autres fables, opéra mis en scène par Robert Lepage.

Pour une chambre à deux lits dans le secteur du Grand Théâtre, il faut compter environ 160$ (230$ au Concorde, sans petit déjeuner), plus stationnement (15$-20$... ou 28$ au Concorde), plus taxes, plus essence, plus billets (près de 100$ chacun, ce qui est fort correct compte tenu du spectacle). Soit entre 400$ et 500$ pour passer une nuit et voir un spectacle à Québec.
Alors j'y ai renoncé, à mon grand regret...

03/01/2010

Hôtel Jean-Dequen: quelques souvenirs

facadeJeanDeq.jpgMes souvenirs de l'auberge Halfway Inn, devenue par la suite l'hôtel Jean-Dequen, sur le boulevard du Royaume, près de l'intersection Mellon à Arvida,  qui a été la proie des flammes le soir du 2 janvier 2010.
- Presque chaque fois que j'y suis allée, c'était en rapport avec mon travail de journaliste culturelle au Quotidien et/ou au Progrès-Dimanche.
- Vers 1979-80, je m'y suis rendue pour réaliser une interview avec Big Mama Thornton (de son vrai nom Willie Mae Thornton), une chanteuse de blues américaine qui avait connu ses heures de gloire, mais qui était alors sur son déclin, notamment à cause de son goût immodéré pour l'alcool. Elle avait d'ailleurs sifflé quelques verres de whisky pendant l'interview, qui s'était déroulée dans sa chambre. Elle semblait avoir beaucoup plus que ses cinquante et quelques années, et parlait d'une voix grave et rugueuse. Elle ne parlait que l'anglais, elle riait beaucoup et fut très gentille avec moi, même si elle se souciait assez peu de répondre à mes questions.bigmamaTh.jpg
Elle était de passage dans la région pour donner un spectacle, je ne me souviens plus où. Elle est morte quelques années plus tard, en 1984.

(Drôle de hasard, un long article sur elle a été publié très récemment par le journaliste François Robert sur rueFrontenac.com, le journal en ligne des employés en lock-out du Journal de Montréal: biographie détaillée, photos et vidéos, au bout de ce lien.
- Pour un autre article, j'ai participé avec mon conjoint à un souper meurtre et mystère plus ou moins bien organisé.
- Toujours pour le journal, j'y suis allée en 1996 voir une pièce d'Eugène IonescoDélire à deux,  jouée en théâtre d'été. Un lien vers le billet et la critique sur mon site.
- À titre personnel, j'ai dû y manger à quelques reprises, en couple ou avec des amis. Ce fut d'abord un restaurant de style lounge d'hôtel. Puis il céda la place à un restaurant italien nommé  "manoir", "maison",  "château" ou "quelque chose" du spaghetti, qui était assez couru à l'époque, tandis que l'hôtel prenait le nom de Jean-Dequen et connaissait quelques rénovations.
- La famille Verdone en a été propriétaire, et une dame Hovington en a été "gérante'" pendant quelques années. (Mes souvenirs manquent sérieusement de précision, je m'en excuse).
- Enfin, je suis passée devant le Halfway Inn, puis le Jean-Dequen à peu près deux cent mille fois, puisqu'il était à l'angle des boulevards Mellon et du Royaume (anciennement la route 170), que j'empruntais quotidiennement ou presque, pour le travail ou chaque fois que je devais me rendre à Chicoutimi.aubergeHalw2.jpg
- La bâtisse au charme suranné faisait vraiment partie du paysage, mais depuis quelques années, elle semblait plus ou moins à l'abandon. Il ne subsistait pas grand-chose de sa gloire passée. (Voyez l'inscription sur cette carte postale: "The pride of the Saguenay", rien de moins, et en anglais à part ça).
- Cette vénérable institution de la regrettée ville d'Arvida vient de connaître le même sort que le restaurant Bobbie,  qui a brûlé il y a quelques années: il ne reste que les murs de ces deux bâtiments voisins...

Sur le blogue de Jack, une note sur le même sujet.

PS. Un autre incendie survenu à Jonquière cette même nuit a malheureusement causé la mort d'un jeune homme, dans un immeuble à logements de la rue St-Charles, certainement très proche de celui où j'ai vécu pendant un an en 1970, car la rue est très courte.