Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/04/2012

La chevauchée fantastique...

Grèce,âne, voyage, lindos

C'est bien moi sur ce petit âne. Une excursion mémorable en 2006, lors de notre voyage en Grèce. Comme la plupart des autres membres du groupe, j'avais choisi le "péti-âne" (comme le prononçait la guide à bord du bateau) pour faire l'ascension d'une pente abrupte, dernier segment du chemin menant à l'Acropole de Lindos, sur l'île de Rhodes où nous avions fait escale.

Toute une expérience. Les "péti-ânes" étaient très énervés, et quasi-impossibles à contrôler une fois lancés vers le sommet. Ma monture, un mâle excité par la croupe des femelles, leur courait après sans trop se préoccuper de moi. D'ailleurs nous, les passagers, devions faire très attention à ne pas laisser écraser une de nos jambes entre deux ânes.

Montée dans le désordre et la bousculade, étroit sentier au bord d'une falaise escarpée. Nous étions en danger, sans bien nous en rendre compte. Un faux mouvement trop ample, un péti-ane qui prend le mors aux dents, et nous dégringolions tous au fond du précipice. Sauf mon conjoint, qui avait sagement choisi de monter par les escaliers.

Je vois d'ici les manchettes: "25 touristes québécois périssent dans un accident d'âne en Grèce."

J'ai été récompensée de mes peines toutefois: de là-haut, la vue en plongée sur la crique, avec son eau si calme et si bleue, était magnifique.

 

grèce,lindos,âne,voyage

 (Photo: M0ttylicense Creative Commons)


Sans parler de la splendeur de ce site archéologique, avec le temple d'Athéna Lindia et tous les autres vestiges. Aujourd'hui, les frissons et sueurs froides éprouvés pendant ma balade asinienne se sont transmués en un souvenir plaisant.

Jack a publié sur Facebook quelques autres photos de ce merveilleux voyage en Grèce et en Turquie, retrouvées au fond d'une armoire que nous avons entrepris de ranger: nous deux à Éphèse ici. Et moi en gros plan.

10/04/2007

Naufrage en Grèce

medium_seaDiam.jpeg

 Le Sea Diamond (photo) a coulé près de l'île de Santorin, en Grèce. Je demeure incrédule devant cette nouvelle. En octobre dernier, j'ai fait cette croisière avec mon conjoint. Nous n'étions pas sur le Sea Diamond, mais sur la Perla, toutefois nous avions un couple d'amis qui voguaient sur le Sea Diamond et que nous rencontrions aux arrêts, escales et visites. Ils sont complètement abasourdis, eux aussi par cette nouvelle. D'autant plus qu'il y a deux disparus, morts probablement.
Pendant la croisière qui a duré sept jours, nous avons eu du beau temps, la mer était calme, et même si nous sommes très prudents et même craintifs à l'occasion, nous n'avons pas pensé une minute à un naufrage possible. Même pas pendant la leçon de sauvetage 101 donnée avant le départ, ni en voyant les gilets et canots de sauvetage disséminés un peu partout sur le navire. Ce sont de gros bateaux, avec piscine, salons, bars, salle à manger. Nous mangions en toute confiance, détendus, blaguant avec les amis, buvant du vin, et la nuit, nous dormions comme des bébés. Sûrement que l'équipage est fautif dans le cas du Sea Diamond. Comment, je ne le sais pas, mais nous l'apprendrons sans doute d'ici peu.
Quand j'ai vu à la télévision des images du Sea Dimanod achevant de s'enfoncer sous l'eau, à quelques kilomètres de la terre ferme, j'ai éprouvé une sensation étrange. Comme si je me rendais compte, rétrospectivement, que j'avais frôlé un grand danger, en toute inconscience, tandis que le décollage et l'atterrissage en avion m'inquiètent davantage.
Il y a moins de naufrages de bateaux de croisière que de crashes d'avion, du moins je le pense. Mais si on prend en compte toutes les embarcations: chaloupes, hors-bord, traversiers, voiliers, rafiots pleins de réfugiés qui sillonnent les cours d'eau de la planète, c'est sûr que la mer est - statistiquement - plus à risque que l'air.