Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/07/2009

Duo voix et orgue

francePatrick.jpg(photo: Michel Tremblay, Le Quotidien)

Excellent concert,  mardi (14  juillet) à  la cathédrale de Chicoutimi. L’organiste Robert Patrick Girard,  qui a longtemps oeuvré dans la région comme  professeur, musicien, organisateur de concerts, et qui fut d’ailleurs l’un des instigateurs de cette formule des concerts d’été de la Cathédrale, était aux claviers du magnifique Casavant (photos et détails).
Il avait choisi des pièces courtes, plutôt vives et rythmées: un prélude et un concerto de Bach, une transcription (arrangée par lui-même) de l’allegretto de la 7e symphonie de Beethoven, la Marseillaise après l’entracte pour souligner la fête des Français, et une rumba pour terminer (Rumba sur les grands jeux de Pierre Cholley), exploitant plutôt la couleur et la subtilité des jeux que la puissance sonore de  l’instrument. Le tout fort bien enlevé, avec entrain et grande maîtrise technique.
La majorité des  pièces au programme étaient cependant pour voix et orgue, alors que Robert Patrick Girard accompagnait (ce serait plus juste de dire qu’il formait un duo avec) la soprano France Bellemare.
Originaire de St-Félicien, cette jeune interprète fut une découverte, pour moi et sûrement pour la plupart des quelque 400  auditeurs ce mardi. Une belle voix, bien placée, assez naturelle, puissante au besoin, mais surtout très pure et très juste. Plus un beau visage inspiré, comme on pouvait le voir grâce à la projection du concert sur grand écran. Il n’y manquait qu’une chose: la diction parfaite, que la chanteuse pourra vraisembablement atteindre d’ici quelques années.
Programme judicieux pour sa voix et agréable pour les auditeurs: À Chloris et l’Heure exquise (celle de Verlaine), poèmes mis en musique par Reynaldo Hahn, la chanson de Vilja (de La Veuve joyeuse), Purcell, Scarlatti, Mozart, Brahms:  du très beau chant, bien senti. Des airs graves et même sombres, mais illuminés par un sourire qui exprimait le pur bonheur de chanter.
On peut lire ici une bonne partie de l'excellente critique publiée par Daniel Côté dans le Quotidien.