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20/09/2008

Les temps changent...

denCoeursRed.jpgAu fil des années, nous avons pris, mon conjoint et moi, d’innombrables photos. Nous avons eu une demi-douzaine d’appareils, y compris bien entendu un polaroid.
En France, en Floride, en Gaspésie, nous avons pris des photos, et encore plus quand notre fils était jeune. En général, c’est Jack qui tenait le kodak, et il me demandait toujours de me placer devant le paysage ou le monument qu’il voulait photographier. En quelques rares occasions nous échangions les rôles, ajoutant fiston sur la photo quand c’était possible.

Je me retrouve donc sur la grande majorité de ces souvenirs de voyage, et aussi sur la plupart des photos prises dans la maison à diverses étapes de notre vie.
Mais depuis que Môssieur a un blogue, c’est tout le contraire: quand il veut prendre une photo qu’il destine à ce blogue, je dois courir pour m’effacer du paysage. Bien entendu, je préfère cela, car je ne voudrais pas apparaître deux cent mille fois sur son blogue, vu et lu dans le monde entier. D’ailleurs, si je ne courais pas assez vite et que par hasard je me retrouvais sur la photo, il lui serait très facile de me photoshoper, de m’effacer, et même de me remplacer par une poupoune (blague: ce n’est pas son genre).afficheCoeursRed.jpg
Je m’accommode fort bien de cette situation, que je trouve fort amusante.
En juin dernier à Montréal, j’ai dû le supplier pour qu’il  me photographie devant les deux coeurs une oeuvre de Jim Dine intitulée Coeurs jumeaux installée devant le Musée des Beaux-Arts. J’aimais l’idée, la symbolique.
Tout compte fait, j’aurais peut-être dû m’enlever de cette photo-là aussi...