Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/04/2011

Quand le client dérange

J'aime bien mon supermarché IGA... sauf quand vient le temps de marché, client, frustrationpasser à la caisse. Les employés sont toujours plongés dans une conversation de la plus haute importance. L'emballeur et la caissière, parfois des employés qui passent par là se joignent à la conversation. Ce sont des jeunes pour la plupart. Quelqu'un qu'ils connaissent, une émission de télé, un film: tous les sujets sont bons. Ils parlent fort, se taquinent, font des blagues, se mettent à rire.

Et moi? Quoi moi? Une cliente... Autrement dit personne.

La caissière scanne mes achats, tout en continuant à jaser.  Le total? À moi de le lire à l'écran. Merci? Au revoir? Parfois, mais de justesse, car il faut interrompre la conversation avec les autres... qui reprend dès que mon panier passe le bout du comptoir. Bon débarras, la vieille!!!

Quand l'emballeur me demande si je veux un sac de plastique pour la viande, je réponds toujours NON (la viande est déjà emballée et j'habite à deux pas). Mais il met toujours ma viande dans un sac de plastique. Non seulement on ne me voit pas, mais on ne mmarché,client,frustration'écoute pas.

La pyramide

Autre exemple de cliente superflue. Je circule dans une allée, à la pharmacie, au supermarché, au magasin à grande surface, où se trouve une pyramide de pains, de sacs de chips, de boîtes de kleenex ou autres «cossins» qu'un commis place sur les étagères. Je veux prendre un article qui précisément se trouve derrière la pyramide. L'autre me regarde, l'oeil vide. Je dois m'excuser, lui demander l'autorisation de m'approcher du rayon. S'il doit déplacer de quelques centimètres sa marchandise pour me laisser passer, il me fusille du regard. Parfois  l'obstruction est si dense qu'il faut renoncer et attendre que tout ça soit enlevé.


Le téléphone

Dans les petites boutiques, c'est un autre genre de problème. Dès que j'y mets le pied, un ou plusieurs vendeurs se précipitent sur moi pour me demander s'ils peuvent m'aider. Mais quand vient le temps de payer mes achats, Madame la caissière parle au téléphone. Elle me regarde... et continue à parler, à son copain, à sa copine, à sa mère, je ne sais pas.

Comme je ne m'en vais pas (j'ai déjà pensé à sortir avec mon achat... sans payer, pour voir si elle daignerait cesser de téléphoner), je l'entends dire, à regret:  "faut que je te laisse, j'ai une cliente".
Une cliente! Quelle horreur! Ça dérange, ça occupe de l'espace, ça empêche de circuler, de garnir les étalages, de téléphoner, de vivre sa vie quoi! Et ça veut payer en plus!