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30/08/2011

Quand je chantais Brahms

Lors du dernier concert à l'église St-Dominique de Jonquière (j'en ai parlé ici), les deux organistes ont joué en rappel la cinquième Danse hongroise de Johannes Brahms, à quatre mains (sur la vidéo, version pour piano solo par Caroline Clipsham). Même s'ils n'en avaient pas annoncé le titre, je l'ai reconnue tout de suite.

Pourquoi? Parce que je l'ai déjà chantée! Du moins j'ai chanté (en français) un air de Brahms qui ressemblait à cela...

J'avais environ 15 ans et je faisais partie de la chorale (entièrement féminine) du Collège du Bon Pasteur, dirigée par soeur Sainte-Marguerite, la musicienne en résidence (je me demande pourquoi elle n'avait pas pris le nom de Sainte-Cécile, patronne des musiciens).

Je me souviens seulement de ces paroles:

 

"Ai-je faim? J'allonge la main
Pour cueillir les fruits du chemin
Ai-je soif?..."

 

Je ne sais pas si c'était une adaptation, une transcription, une  traduction (d'un lieder ou d'une oeuvre pour choeur de Brahms), ou encore un texte composé (en France ou au Québec) pour être chanté sur la mélodie. Mes recherches sur Internet à ce sujet n'ont rien donné.

J'étais dans la section alto et j'adorais ces répétitions juste avant le repas du midi. Pourtant, malgré mon amour pour le chant et l'opéra, je n'ai jamais réussi à bien chanter.

Plus exactement, je n'ai jamais réussi à chanter.

Dans la chorale, ça ne paraissait pas trop. Mais seule, je faussais terriblement. Et ça ne s'est pas amélioré avec l'âge. Pourtant, chez les autres, je détecte immédiatement toute fausse note...