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10/04/2007

Naufrage en Grèce

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 Le Sea Diamond (photo) a coulé près de l'île de Santorin, en Grèce. Je demeure incrédule devant cette nouvelle. En octobre dernier, j'ai fait cette croisière avec mon conjoint. Nous n'étions pas sur le Sea Diamond, mais sur la Perla, toutefois nous avions un couple d'amis qui voguaient sur le Sea Diamond et que nous rencontrions aux arrêts, escales et visites. Ils sont complètement abasourdis, eux aussi par cette nouvelle. D'autant plus qu'il y a deux disparus, morts probablement.
Pendant la croisière qui a duré sept jours, nous avons eu du beau temps, la mer était calme, et même si nous sommes très prudents et même craintifs à l'occasion, nous n'avons pas pensé une minute à un naufrage possible. Même pas pendant la leçon de sauvetage 101 donnée avant le départ, ni en voyant les gilets et canots de sauvetage disséminés un peu partout sur le navire. Ce sont de gros bateaux, avec piscine, salons, bars, salle à manger. Nous mangions en toute confiance, détendus, blaguant avec les amis, buvant du vin, et la nuit, nous dormions comme des bébés. Sûrement que l'équipage est fautif dans le cas du Sea Diamond. Comment, je ne le sais pas, mais nous l'apprendrons sans doute d'ici peu.
Quand j'ai vu à la télévision des images du Sea Dimanod achevant de s'enfoncer sous l'eau, à quelques kilomètres de la terre ferme, j'ai éprouvé une sensation étrange. Comme si je me rendais compte, rétrospectivement, que j'avais frôlé un grand danger, en toute inconscience, tandis que le décollage et l'atterrissage en avion m'inquiètent davantage.
Il y a moins de naufrages de bateaux de croisière que de crashes d'avion, du moins je le pense. Mais si on prend en compte toutes les embarcations: chaloupes, hors-bord, traversiers, voiliers, rafiots pleins de réfugiés qui sillonnent les cours d'eau de la planète, c'est sûr que la mer est - statistiquement - plus à risque que l'air.