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17/05/2012

Caviar, vodka et poupées russes

Quand on visite un pays, on attache beaucoup d'importance aux spécialités locales, à celles que l'on peut goûter sur place, rapporter chez soi ou... les deux. Et c'est souvent l'occasion de tractations et de négociations plus ou moins autorisées.

Ce fut le cas lors de mon périple à Saint-Pétersbourg en 1993. Première spécialité: la vodka. Chacun des membres du groupe a reçu en cadeau, dès le premier jour, deux bouteilles de ce nectar que pour ma part je trouve totalement imbuvable. Au retour, j'ai donc dû trimballer ces deux bouteilles de Saint-Pétersbourg à Bagotville, dans un sac de plastique, en plus de mes autres bagages. Pour m'apercevoir que la même marque était vendue à la SAQ!

Russie, Saint-Pétersbourg, caviar, vodka, authentique, commerce


Autre spécialié russe: le caviar.

Nous en avons mangé dès notre arrivée, dans un excellent restaurant, avec des blinis et de la crème sûre. Miam!!! Mais nous voulions aussi en acheter.

Suffisait de demander: un employé de ce restaurant a pris nos commandes et nous a dit de revenir le lendemain. Sur le trottoir devant l'entrée du resto, il nous a refilé des boîtes de conserve bleues (semblables à cette image trouvée sur Internet), contenant, nous assurait-il, un caviar d'esturgeon authentique de la meilleure qualité, pour un prix très raisonnable, genre 7$ (américains bien entendu, ils n’acceptaient que cette devise) pour 300 grammes. D'après mes recherches, cela pourrait valoir aujourd'hui plusieurs centaines de dollars.

En russe, caviar s'écrit:Russie, Saint-Pétersbourg, caviar, vodka, authentique, commerce
et se prononce IKRA

 

On avait bien quelques doutes sur la qualité du produit, mais à ce prix-là...

J'en ai acheté quatre boîtes, que j'ai dissimulées dans ma valise, au milieu des vêtements, pour le retour.
Et il était excellent...


J’ai aussi acheté quelques bonnets d'astrakan pour moins de dix dollars, un drapeau russe, des décorations militaires(!!!), des poupées russes (dont j'ai parlé ici).

On arrivait à se débrouiller avec les vendeurs qui baragouinaient un peu de français ou d'anglais, et qui écrivaient leurs prix sur de petits bouts de papier. Il y avait des kiosques partout. Et quand il n’y en avait pas, ils surgissaient du sol dès que notre minibus jaune s’arrêtait quelque part.

Certains touristes ont négocié l’achat de véritables icônes, même s'il était interdit de sortir du pays ces trésors du patrimoine...