Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/04/2013

Le Belgo: un secret bien gardé

montréal,belgo,denis rousseau,arts,exposition,joyce yahouda

J'avais déjà entendu le nom de ce lieu, le Belgo, que je savais relié à l'art, mais sans plus. La lecture d'un article du Devoir quelque temps avant de un voyage à Montréal m'a incitée à m'y rendre, sans le savoir en quelque sorte. En effet, j'avais bien vu le nom et l'adresse de la galerie Joyce Yahouda, mais je ne savais pas qu'elle était installée dans cet immense complexe, un édifice massif de six étages érigé (en 1912) en plein centre-ville, sur Sainte-Catherine tout près de la Place des Arts.

montréal,belgo,denis rousseau,arts,exposition,joyce yahouda

La porte d'entrée est très discrète, perdue au milieu des enseignes criardes portant les noms des commerces environnants (Fabricville, boutique de souvenirs... voyez le genre).

Mais une fois à l'intérieur, après être passée devant le charmant café situé au rez-de-chaussé et  avoir gravi des escaliers jusqu'au cinquième étage, je fus prise de vertige. Vertige de découvrir que les deux derniers étages sont occupés par une enfilade de petites galeries d'art. D'art contemporain, plus précisément. J'étais comme une petite fille au milieu d'une talle de bleuets: éblouie à la perspective de ce que j'allais cueillir. Il y a une trentaine de ces bijoux culturels, derrière des portes réparties chaque côtés d'un très, très long corridor.

 montréal,belgo,denis rousseau,arts,exposition,joyce yahoudaConstruit en 1912 pour abriter le grand magasin Scroggies (magasin à rayons et de vente par catalogue, qui ne l'occupa que deux ans), l'édifice a connu diverses vocations.

Depuis quelques années, il a été converti en centre d'art et abrite la plus grande concentration de galeries d'art contemporain au Québec (et peut-être en Amérique du Nord).

Aux autres étages, il y a des services et bureaux en tous genres: studios de danse, de yoga, d'arts martiaux, ateliers de création, salles de gym, bureaux d'optométristes et de notaires.

S'il a été rénové et bien entretenu, le Belgo conserve néanmoins ses allures de début de siècle. En fait, j'avais l'impression de me promener dans une ancienne école: au sol et dans les escaliers, selon les secteurs,  lattes de bois, terrazzo et carrelage. Murs blancs et portes brunes. Très hauts plafonds. Chaque étage se résume ou presque à ce très long corridor: quand on le parcourt, on peut jeter un coup d'oeil sur les galeries éclairées par la lumière du jour qui entre à pleines fenêtres. 

Je n'avais pas beaucoup de temps, malheureusement. Je me suis rendue directement à la galerie Joyce Yahouda pour voir l'exposition de Denis Rousseau (dont je vous parle bientôt). Mais je me promets bien de retourner au Belgo lors de mes prochains séjours à Montréal et de passer plusieurs heures dans ce lieu fabuleux, plein de promesses pour l'amatrice d'art contemporain que je suis.