10/12/2009
Petit paradis
(Alcazar: la cour des demoiselles)
Récemment dans La Presse, un texte sur Séville m'a rappelé toutes les sensations, tout le plaisir que m'ont procuré les quelques jours passés dans cette belle ville andalouse à l'automne 2008, lors de mon célèbre voyage en Espagne. Tout a commencé le midi par un dîner avec des amis sur une minuscule terrasse au coin d'une rue. Nous avons mangé des omelettes, bu du vin et de la bière, c'était bon enfant et sympathique.
Puis nous avons eu droit à un circuit guidé à pied dans le quartier de Santa Cruz, un vrai labyrinthe de petites rues où il est très facile de se perdre. Juste avant d'y accéder, nous avons pu notamment admirer la Casa de Pilatos, superbe résidence du 15e siècle toujours habitée. (Ici, un petit document PDF à télécharger, qui propose une vue d'ensemble et quelques images de Séville).
Outre les incontournables comme la cathédrale et la Giralda, l'article évoquait l'Alcazar, ce palais fortifié de style mudejar, agrandi et modifié par les rois successifs d'Espagne, qui sert toujours de résidence à la famille royale.
Si l'Alhambra de Grenade (que nous avons aussi visité) est considéré comme le grand monument de ce type, l'Alcazar de Séville, moins gigantesque et peut-être moins prétentieux, est vraiment magnifique. Sa taille plus
(La coupole du salon des Ambassadeurs)
modeste fait que l'on peut le visiter sans guide, et gratuitement si je me souviens bien.
On y perd peut-être un peu en renseignements précis, mais on y gagne en liberté, en possibilité de goûter chaque moment, de déambuler selon notre bon vouloir à d'une partie à l'autre ou dans les beaux jardins, de s'attarder dans les pièces ou devant les objets qui attirent l'attention. Après la visite, nous nous sommes reposés un moment en sirotant une limonade dans le petit casse-croûte aménagé le long des jardins.
Et voici deux autres photos que nous y avons prises, très agréables à regarder par cette belle journée hivernale à Saguenay PQ:
La galerie dite des grotesques
Et enfin le bassin de Mercure, dieu du commerce et des voyageurs, auquel j'ai malheureusement volé la vedette!