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03/05/2013

La Toile a 20 ans

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Le 30 avril 1993: naissance du réseau Internet. J'ose me vanter d'avoir été l'une des premières personnes à difuser cette information, du moins au Saguenay. En 1995, journaliste au Progrès-Dimanche, j'avais interviewé M. Roger Fong, informaticien et professeur au Cégep de Chicoutimi, qui venait de fonder une entreprise pour rendre le réseau accessible aux citoyens d'ici, comme je l'expliquais dans cet article.

Aujourd'hui, dans nos contrées, il serait difficile, impossible peut-être, de se passer de la Toile, qui se déploie sur presque tous les aspects de notre vie. Téléphones, tablettes, ordinateurs, réseau sans-fil nous relient au reste du monde.

Les logiciels et applications nous permettent de tout faire ou presque: photos, rédaction, échanges instantanés, analyse, jeu, cinéma, musique, gestion de la maison, de la ferme, de la multinationale, agendas, bases de données et... vidéos de chat: tous les domaines sont touchés et le premier venu peut créer une page web accessible et fonctionnelle.

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Comme il fallait s'y attendre, les dérives sont venues avec le développement de ce formidable outil: violation de l'intimité, diffusion de renseignements personnels, usurpation d'intentité, etc...

C'est le CERN  (devenu l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire), qui a donné le coup d'envoi en créant le premier site Internet. Il ressemblait  à ceci: www,20 ans,internet,saguenay,1995

Une page de texte (reproduite de façon incomplète ci-dessus) parsemée d'hyperliens, reconnaissables à leur couleur bleue et à leur format souligné. Pas très aguichant, non? Pourtant, l'essentiel était déjà là, comme l'explique Matthieu Dugal ici dans Lewww,20 ans,internet,saguenay,1995 Soleil.

Ce M. Roger Fong (sur lequel, malgré mes recherches, je n'ai guère trouvé d'information, peut-être un lecteur pourra-t-il me renseigner), était donc un pionnier, un visionnaire. Pas plus que moi cependant, il ne pouvait prévoir l'étendue et l'importance que prendrait ce nouveau réseau en seulement 20 ans, ni la place qu'il occupe dans nos vies aujourd'hui.

Il ne pensait pas non plus que son entreprise (appelée Internet Saguenay, je crois), dans laquelle il disait avoir investi 100 000$, lui permettrait de faire beaucoup de profit. Il n'est sans doute pas devenu millionnaire, mais peut-être que son projet a été plus rentable que prévu...

01/11/2012

Ce bon vieux Pikachu

En faisant le ménage de mes vieux magazines, j'ai retrouvé quelques numéros de Nintendo Power et Electronig Gaming Monthly qui m'ont rappelé bien des souvenirs. (En cherchant sur la Toile, j'ai d'ailleurs appris que Nintendo Power sera publié pour la dernière fois en décembre prochain. Quant à EGM, je crois qu'il ne paraît plus en version papier depuis quelque temps déjà).

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À une époque de ma vie, comme je l'ai peut-être déjà écrit sur ce blogue, j'ai consacré beaucoup de temps aux jeux vidéo. Non seulement je jouais, mais je tenais aussi une chronique hebdomadaire sur le sujet dans Progrès-Dimanche. Même que Nintendo, Sony, Sega et quelques autres éditeurs m'envoyaient des jeux et des consoles pour que j'en fasse l'essai et le compte rendu.

Je suis devenue très populaire auprès des amis de mon fils, alors adolescent (qui, après plusieurs années passées à jouer intensivement, se désintéressait un peu des jeux vidéo): c'était peut-être l'une des seules pages (avec celles des sports) qu'ils lisaient dans le PD.

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Si je me souviens bien, cela a duré une dizaine d'années, de 1988 à 2000 environ. J'ai essayé et critiqué d'innombrables jeux, surtout pour les consoles Nintendo,  mais aussi pour la Playstation de Sony et même pour l'ordinateur (Macintosh).
Et j'ai eu ma période Pokémon. Le jeu se jouait sur Game Boy: on devait collectionner tojeux vidéo,pokémons,pikachu,chroniquesus les Pokémon, personnages dotés de différents pouvoirs qui portaient des noms charmants comme Bulbasaur, Psyduck, Spearow, Zapdos. Et surtout  Pikachu, le plus célèbre, l'archétype du Pokémon. Au début, il y avait 151 Pokémon, il s'en est ajouté au fil du temps et des nouvelles éditions du jeu, il y en a plus de 600 aujourd'hui.

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J'ai travaillé beaucoup pour réussir les cinq premiers jeux: rouge, bleu, jaune, argent, or. J'ai fait des listes (comme celle ci-contre), consulté d'innombrables articles et tutoriels. Ce fut l'apogée de ma carrière de joueuse: ensuite, j'ai progressivement abandonné les jeux vidéo pour me tourner vers l'ordinateur et la programmation.
J'y ai été un peu poussée par l'arrivée de la 3D, sur la Nintendo 64 par exemple: c'était tellement déstabilisant pour moi, habituée à jouer en deux dimensions, que je n'ai jamais pu y être vraiment à l'aise. Je me sentais perdue, sans repères et sans balises.

Quand je vois des images des jeux populaires aujourd'hui, comme Assassin's Creed, je sens que je serais parfaitement nulle là-dedans.

27/10/2011

Tous mes iPod

(Plusieurs médias ont signalé récemment le dixième anniversaire de l'iPod).

Quand j'ai pris ma retraite en 2006, mes collègues de travail m'ont offert un iPod. C'était le modèle nano, je l'ai encore, il fonctionne, et je l'ai photographié: le voici:

iPodBlanc.jpg

Ses 4 giga-octets de mémoire suffisaient largement à héberger toute la musique que je voulais y placer. Et je l'ai beaucoup écouté.

Depuis, j'ai eu deux autres iPod: un nano 5e génération de 16 gigs, et maintenant un iPod touch de 32 gigs.

Même si j'aime bien mon iPod touch (véritable iPhone sans la fonction d'appel), qui me permet de naviguer sur Internet et d'utiliser des applications intéressantes telles que jeux, météo, nouvelles, j'ai un petit faible pour mon deuxième nano, que je conserve précieusement.

Et cela pour une raison surtout: son syntonisateur FM intégré. Il est aussi doté d'une caméra vidéo. Tout petit et très puissant, il ressemble à ceci:

iPodGris.jpg

L'iPod touch, à mon grand regret, n'a pas de syntonisateur. On ne peut capter la radio que par Internet, via les applications mobiles offertes par les stations. Tant qu'on reste à la maison où il y a un réseau Wi-Fi, très bien. Le sans-fil est aussi accessible -gratuitement- dans plusieurs hôtels, restaurants et autres lieux publics. Fort bien.

Mais impossible d'écouter la radio dans les circonstances où je l'apprécierais vraiment: en autobus (il y a le sans-fil gratuit sur Intercar, mais c'est trop lent et on perd le contact à tout moment, d'ailleurs il y a plusieurs endroits où la Wi-Fi n'est pas très fiable), dans une salle d'attente (médecin, dentiste, hôpital), pendant une balade en ville ou en forêt, au gym...

Là on se heurte à l'entêtement de Steve Jobs, le fondateur d'Apple, décédé récemment. Il a fait beaucoup de bonnes choses, mais il était têtu comme une mule et ne changeait pas d'idée facilement. Ainsi, la radio dans les appareils d'Apple, il était contre. Peut-être parce qu'on n'a pas besoin de passer par iTunes pour s'en servir.

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(J'admire et je respecte son oeuvre, mais je ne suis pas aveugle sur certains côtés plus discutables d'Apple, par exemple les usines en Chine où les conditions de travail ont conduit des ouvriers à se suicider, et la quantité incroyable de déchets (pollution) produite par l'arrivée incessante de nouveaux modèles qui poussent les consommateurs à jeter les précédents.)

J'ai donc conservé mon deuxième nano, le seul qui  me permet d'écouter la radio à ma guise.

Et enfin, je n'ai payé aucun de mes iPod. Le premier me fut offert en cadeau, et j'ai acquis les deux autres en échangeant des points accumulés avec une carte de crédit!!! (On me dira que c'est une autre façon de payer: certes, mais ça c'est une autre histoire...)

10/10/2011

Mortelle cupidité

(NB. j'ai écrit le texte qui suit avant que RIM connaisse des difficultés et des pannes qui affectent ses appareils BlackBerry. Situaiton qui aurait tendance à confirmer mes propos, et qui se produit, ironie du sort, au moment même où Apple lance son iphone 4S...).

Cela me fait toujours sourire quand je vois des entreprises qui tentent d'imiter Apple. Elles manquent leur coup la plupart du temps car, guidées par le seul appât du gain, elles proposent de pâles copies, auxquelles il manque la créativité et l'inventivité qui ont été à l'origine des créations originales. (Notez bien qu'Apple est régulièrement soupçonnée ou accusée, avec poursuites à la clé, de plagiat, vol de droits et autres choses pas très jolies).

 

rim,blackberry,playbook,erreur(le BlackBerry PlayBook de RIM)


Un exemple qui m'a frappée récemment: celui de RIM (Research in Motion, site exclusivement en anglais), entreprise canadienne qui a fait sa réputation avec le BlackBerry, un téléphone intelligent tellement populaire qu'il a été à son tour imité par d'autres.rim,blackberry,playbook,erreur

Au lieu de capitaliser sur ce produit-vedette, de l'améliorer et de mousser sa publicité, RIM a voulu mettre en marché une tablette semblable au iPad, le PlayBook, que l'on a pris soin de baptiser BlackBerry PlayBook, histoire de récolter les retombées à la fois du BlackBerry et du iPad. La tablette numérique de RIM est moins bien faite, moins performante, n'offre pas tous les atouts du iPad et coûte -coûtait en tout cas- presque aussi cher.

Aurait-on misé sur la stupidité des consommateurs? Si c'est le cas, le pari fut perdu. La nouvelle tablette a été boudée par le public et la santé financière de RIM a dangereusement vacillé.

L'entreprise a annoncé qu'elle allait recentrer ses efforts sur son produit-phare, le téléphone BlackBerry: c'était sans doute la meilleure chose à faire. Et le PlayBook est maintenant offert à rabais.

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Un autre exemple: Microsoft, qui a tenté de rivaliser avec le iPod en créant le Zune, a dû s'avouer vaincu et abandonner la production de ce lecteur de musique. Il s'agissait dans ce cas d'un bon produit (selon les critiques), mais il n'a jamais pu remonter la popularité du tandem iPod-iTunes.

Il s'agit là de quelques exemples d'un travers extrêment fréquent dans le monde des affaires : les produits novateurs au succès instantané, comme le furent les premiers iPod, suscitent la convoitise des concurrents, qui se mettent à produire des copies, des imitations, des sous-produits ou parfois, mais rarement (et certainement pas dans le cas des produits Apple), des modèles améliorés du produit original.

D'ailleurs, ne dit-on pas que chez l'humain en général, ce qui provoque le besoin, l'appétit, le désir pour une chose ou même pour une personne, c'est le spectacle de quelqu'un d'autre qui possède cet objet.

29/01/2009

Fidèle à mon Mac depuis 25 ans

On célèbre ce mois-ci le 25e anniversaire de naissance du Macintosh. Souvenirs...
En 1984, Jack m’a montré un Macintosh dans la vitrine d’un magasin de la rue Racine. Et ce fut le coup de foudre...mac128.jpg
Imaginé par Steve Jobs (que l'on dit très malade), cofondateur d'Apple (avec Steve Wozniak), le premier Macintosh mis en marché disposait de 64k (kilo-octets) de mémoire vive. Puis le 128k est sorti, ce qui nous semblait très puissant. Mais Jack a dit: “nous devrions attendre le steveJobs.jpgprochain, le 512k”. Ce que nous avons fait.

Ça coûtait cher, aux alentours de 4000$ si je me souviens bien. Mais avec 512k (comme celui sur la photo de gauche), nous étions en cadillac, par comparaison avec notre ZX-81 de... 1k. (Vous avez bien lu: un kilo-octet de mémoire vive, je vous raconterai cette histoire une autre fois).
C’était intuitif et amusant. La souris se manipulait facilement. Avec les logiciels MacPaint, MacWrite, on pouvait dessiner, écrire des textes, c’était en noir et blanc... et tout à fait fabuleux.
Mais il n’y avait pas Internet, à l’époque, donc pas question de naviguer, de faire des recherches, d’envoyer des messages.

Que faisions-nous?
Jack passait des soirées entières -et des nuits parfois- à jouer dans le système, notamment pour traduire les programmes de l’anglais au français, changer les menus, améliorer la rapidité et les performances de la machine.
Moi je faisais de la programmation en BASIC. Puis Apple a proposé un logiciel de programmation appelé Hypercard, et ensuite Supercard, avec lesquels j'ai beaucoup travaillé. Poésie aléatoire , analyse de textes, tirage de numéros de loterie, ce genre de choses, que je fais maintenant en HTML et JavaScript. Vous pouvez voir des exemples de poésie aléatoire dans ma colonne de droite, en appuyant sur les boutons Créer un tercet et Nouveau tercet, et sur le blogue de Jack, colonne de droite, sous les rubriques Poémier et  Poémier deux.

Ce fut donc notre premier Mac. Depuis, il y en a eu d’autres, je ne sais plus trop combien, cinq ou six. Un SE 30, un G3, un classic, deux iMac, un powerbook (ancien). Au bureau aussi, nous utilisions aussi des Macintosh.
Très vite, il nous a fallu deux ordis: chacun le sien, comme pour les voitures. Souvent, Jack en achète un et me donne son “vieux” Mac. Cela me convient parfaitement.
Donc nous avons beaucoup consommé, non seulement des ordis, mais tout ce qui pouvait s’y brancher: imprimantes, disquettes, disques durs, lecteurs externes... Rangés ici et là dans la maison, on trouve encore au moins deux Macintosh, trois claviers, quelques écrans et imprimantes, des souris et leurs tapis, des périphériques en tous genres et des kilomètres de fils...

iMacG4.jpg


Et maintenant j’utilise un iMac G4 comme celui-ci.
J’ai aussi un iPod de 4 giga-octets, près de mille fois plus puissant que mon premier Mac. (Merci aux collègues qui me l’ont offert comme cadeau de retraite!)
Mon Mac est l’objet dont je me sers le plus souvent dans ma vie. Il me sert à tout: écrire, programmer, jouer, communiquer, faire des recherches, écouter une interview ou une émission que j’ai manquée, lire des nouvelles, gérer mes comptes, payer mes factures, acheter des disques ou des livres.
Cependant, il y a encore quelques petites choses pour lesquelles il ne m'est d'aucun secours, comme passer l'aspirateur et prendre mon bain, par exemple.
Bon, c'est justement le temps d'y aller...