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12/10/2016

Haut, rouge et fort

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Il était grand temps de les observer et de les photographier, les feuilles colorées de l'automne, dans mon quartier Saint-Philippe, à Arvida.

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Car bientôt il ne restera plus en branche feuille, comme en témoigne le tapis végétal qui borde la rue Saint-Albert où je marchais hier.

Une fois par terre, ne composent-elles pas de magnifiques natures mortes, comme celle-ci:

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Encore quelques jours cependant de cette extraordinaire incandescence:

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Profitons-en bien, puisque

 

Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres
Adieu vive clarté de nos étés trop courts

                      (Charles Baudelaire)

24/12/2015

Meilleurs voeux!

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À quelques heures de Noël, il était temps que je change de saison, je crois (mon précédent billet traitait de l'automne!).

À vous tous qui passez par ici, je souhaite un heureux temps des Fêtes, des célébrations, sages ou intenses, qui soient à votre goût.

Beaucoup d'amour, d'amitié, de rencontres.

Et pour ceux qui n'ont pas de neige, il y en encore pas mal ici, à Arvida, malgré la chaleur inhabituelle des derniers jours.

26/06/2015

Pigeon visiteur

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Notre quartier tranquille d'Arvida est une véritable volière, hiver comme été. Des centaines d'oiseaux de multiples espèces volent, virevoltent, nichent, font l'amour et la guerre, chantent et piaillent à nous en étourdir parfois. Il y a même de temps en temps des mouettes dans la cour voisine.

Mais pour la première fois il y a quelques jours, nous avons vu un pigeon.

Peut-être qu'on n'avait pas bien regardé avant, toujours est-il que mon mari m'a signalé la présence de ce volatile. Il sautillait tranquillement dans la rue, tout près d'un petit lac laissé par une pluie récente. Mais l'eau ne l'intéressait guère.

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Il préférait le pavé, picorant je ne sais trop quoi dans les craques de l'asphalte. Des samares peut-être, ou des grains minuscules que lui seul pouvait voir.

Je suis sortie sur la galerie pour prendre quelques clichés de ce visiteur inattendu, pourtant très commun dans les villes. Il est désormais interdit de nourrir les pigeons de la place Saint-Marc, à Venise, car ils sont si nombreux qu'ils en deviennent nuisibles.

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J'ai cherché un poème approprié, mais n'ai pas trouvé grand-chose.

Il y a bien la fable de La Fontaine intitulée Les deux pigeons (cliquer sur le titre pour la lire).

Et une chanson de Charles Aznavour qui commence par le même vers:

Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre,

(cliquer sur la photo de l'artiste pour l'entendre)

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Pour terminer, un texte plutôt bien tourné, oeuvre d'une jeune Française élève de CM1 (4e année du primaire, donc 9-10 ans):

 

 

       Poème du pigeon

Quand on est pigeon on n’est pas guépard
On ne mange pas toutes les gazelles qui passent
Parce qu’elles ont une belle carcasse
On ne passe pas en semant le bazar
(Quand on est pigeon on n’est pas guépard)

On attend dans le jardin
Qu’on nous jette des petits bouts de pain

En été, on monte sur les toits
Pour prendre le soleil

En hiver, devant la cheminée des restaurants
On attend la chaleur

Quand on est pigeon on est pigeon

12/06/2015

Ennuis de circulation

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Mes visites quasi quotidiennes au supermarché IGA près de chez moi me permettent d'observer le comportement de mon prochain, et surtout de ma prochaine: entre respect et délinquance par rapport aux règles plus ou moins subtiles imposées par ce haut lieu du commerce.
Par exemple, tout est prévu pour que les caddies circulent avec fluidité, tout en effectuant un bref arrêt chaque fois que le consommateur prend un produit sur une étagère.
Mais les arrêts sont parfois plus longs, car la cliente souhaite voir avant de choisir. Et pour avoir une vue d'ensemble, elle se place souvent de l'autre côté de l'allée, plutôt que collée sur le rayon qu'elle veut observer. Régulièrement, donc, je dois passer avec mon chariot entre une Madame et ce qu'elle est en train de regarder, ce qui me cause un certain malaise: je m'excuse, comme je le fais chaque fois que je dois passer dans le champ de vision d'un inconnu...

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Ceux qui mettent le plus à mal la fluidité prévue, et j'en fais souvent partie, ce sont ceux qui s'attardent longtemps devant une série de produits. Par exemple les boîtes de thon. Elles sont petites et il y en a des centaines. Pour en choisir une, je veux lire l'étiquette, pour savoir voir s'il est à l'eau ou à l'huile, quels ingrédients ont été ajoutés, etc... Tout ça est bien long, et nous occupons beaucoup d'espace, mon caddie et moi. Les autres doivent faire le tour, ou attendre leur tour...
Par ailleurs la largeur des allées (semblable dans la plupart des supermarchés) est mesurée soigneusement, car l'espace coûte cher: elle permet tout juste à deux caddies de se croiser, comme sur la route.
Parfois, les chariots se croisent et... ils restent là: les deux chauffeur(e)s se connaissent, décident de pousser un petit brin de jasette et... bloquent la  circulation.
Que faire? Pousser doucement l'un des paniers, se dérhumer, dire "pardon" et attendre que les gens veuillent bien se déplacer? Ou encore rebrousser chemin et passer par une autre rangée? Je fais l'un ou l'autre, selon la situation et selon mon humeur du moment.
Parlant de rebrousser chemin, il y en a qui ont le virage facile et qui font des "u-turn" sans crier gare...

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Dans le stationnement
Je me suis toujours demandé pourquoi plusieurs clients, après avoir garé leur voiture dans un espace libre, décident d'avancer encore pour occuper la place qui se trouve devant eux, si elle est libre également.  Leur voiture a donc le nez vers l'avant: plus pratique quand vient le temps de sortir.

En revanche, l'auto qui prendra place dans l'espace laissé libre risque fort de s'avérer encombrante: il sera difficile de stationner son chariot et peut-être même d'accéder au coffre arrière.
"Illogical" tout ça, comme dirait le regretté Monsieur Spock.

21/03/2015

Pommettes et brin de jasette

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Enfin! Les jaseurs des cèdres ont retrouvé le chemin de nos fruits. Peut-être un premier signe du printemps, même s'ils n'ont pas quitté notre hiver.

Depuis quelques jours, ils arrivent, un d'abord, puis une petite volée qui s'éparpille sur les branches de nos deux pommetiers pour en cueillir et avaler les petites pommettes rouges. Parfois ils deviennent si nombreux qu'ils ont besoin d'un espace supplémentaire: les branches du grand érable!

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Au même moment, Jack et moi, ci-devant blogueurs, avons sorti nos appareils pour capturer virtuellement ces voyageurs ailés.

Lui est resté à l'intérieur et a obtenu, par la fenêtre, d'excellents résultats (voir ici). Pour ma part, je suis sortie sur la galerie, et je vous présente mes meilleurs clichés (des gros plans) et -pourquoi pas- un poème!

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J'ai choisi ce beau poème, émouvant et triste, de Jacques Prévert, notamment parce qu'aujourd'hui je dois assister à des funérailles.

 

Le chat et l'oiseau


Un village écoute désolé
Le chant d'un oiseau blessé
C'est le seul oiseau du village
Et c'est le seul chat du village
Qui l'a à moitié dévoré
Et l'oiseau cesse de chanter
Le chat cesse de ronronner
Et de se lécher le museau
Et le village fait à l'oiseau
De merveilleuses funérailles
Et le chat qui est invité
Marche derrière le petit cercueil de paille
Où l'oiseau mort est allongé
Porté par une petite fille
Qui n'arrête pas de pleurer
«Si j'avais su que cela te fasse tant de peine,
Lui dit le chat,
Je l'aurais mangé tout entier
Et puis j'aurais raconté
Que je l'avais vu s'envoler
S'envoler jusqu'au bout du monde
Là-bas où c'est tellement loin
Que jamais on n'en revient
Tu aurais eu moins de chagrin
Simplement de la tristesse et des regrets.»

Il ne faut jamais faire les choses à moitié.

 Jacques Prévert              

22/02/2015

La marche à l'hiver

J'ai consacré une bonne partie de ce beau dimanche à une longue marche dans l'hiver arvidien, qui était très doux en ce 22 février 2015. Je n'avais pris que mon mini-appareil numérique, histoire de ne pas surcharger mes poches, et je m'en suis servie pour croquer ceci:

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Au fond, l'église Saint-Jacques, maintenant occupée par l'équipe de Québec Issime, et à l'avant-plan, une portion de l'anneau de glace, sur lequel personne ne patinait à l'heure du midi.

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Et j'ai découvert, entre le boulevard Mellon et les maisons de la rue Dion qui lui est parallèle, ce merveilleux petit sentier, où il y avait quelques traces de pas dans lesquelles j'ai mis les miens, "calant" dans la neige à certains moments, à d'autres me tenant aux arbres.

En pleine ville, à une trentaine de pieds d'un boulevard très fréquenté, je me sentais comme en pleine forêt: c'était vraiment formidable!

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30/11/2014

Compagnon de mes nuits

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Quand je m'éveille la nuit, j'aime bien regarder par ma fenêtre.

Quand il n'y a pas de nuages, j'y aperçois Orion, qui brille sur le fond noir de la voûte céleste. La constellation d'Orion se reconnaît facilement grâce aux trois étoiles alignées qui dessinent la ceinture du géant. Je peux alors repérer la supergéante rouge Bételgeuse sur son épaule droite, et, sur son pied gauche,  l'ultrabrillante Rigel.

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Quand l'air de la nuit est particulièrement pur, je peux même distinguer, sous sa ceinture, la nébuleuse d'Orion, et devant lui, quelques-unes des étoiles qui évoquent son bouclier, formé d'une peau d'animal.

Orion est en effet, selon la mythologie grecque, un archer habile qui fut rendu aveugle par le roi Oenopion. Il recouvra la vue mais fut plus tard tué par une flèche que lui lança involontairement Artémis.

orion,constellation,nuit,blaise cendrarsOrion est presque la seule constellation que je puis voir de mes deux fenêtres: celle du sud au début de la nuit, celle de l'est au petit matin, avant le lever du soleil.

Bien sûr sa position varie, et il y a peut-être des périodes où je ne puis l'apercevoir. Il me semble pourtant qu'il est toujours là, par temps clair, me tenant compagnie, veillant sur mes insomnies.

Cette contemplation nocturne me réjouit toujours et, quand la lune s'invite aussi, en quart, en demie ou tout entière, le tableau est encore plus beau.

Et je termine par ce très court poème de Blaise Cendrars, dans lequel il parle de sa main coupée, car il avait subi une amputation, conséquence d'une blessure de guerre:

 

Orion
C'est mon étoile
Elle a la forme d'une main
C'est ma main montée au ciel
Durant toute la guerre je voyais Orion par un créneau
Quand les Zeppelins venaient bombarder Paris ils
venaient toujours d'Orion
Aujourd'hui je l'ai au-dessus de ma tête
Le grand mât perce la paume de cette main qui doit
souffrir
Comme ma main coupée me fait souffrir percée qu'elle
est par un dard continuel

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(Paysage avec Orion aveugle cherchant le soleil (1658), huile sur toile de Nicolas Poussin. Metropolitan Museum of Art, New York)

22/11/2014

Sur la plage...

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(crédit photo: le blogue Arvida, "la petite Washington du Nord")

(Un peu bizarre d'écrire ce billet à propos de la plage de Shipshaw en ce jour de novembre alors qu'il fait -8 degrés et qu'il neige à plein ciel...)

Les travaux récents qui ont entraîné la fermeture du pont d'Aluminium pendant une longue période ne m'ont pas beaucoup dérangée puisque je passe très rarement par là.

Mais quand j'étais plus jeune, je le traversais souvent pour me rendre à la plage de Shipshaw.
Ce genre d'endroit ne pourrait pas exister aujourd'hui: une minuscule anse ensablée, la baignade dans une eau d'une qualité douteuse, des toilettes puantes dans un immense chalet (on dirait aujourd'hui un pavillon d'accueil) où on allait acheter des hot-dogs steamés et des frites graisseuses, surmonté de haut-parleurs qui crachaient à tue-tête les tubes de l'époque: rock'n roll et slows langoureux.

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C'était formidable pourtant. Quand j'étais enfant on y allait en famille avec des amis ou voisins, on trouvait un petit espace pour s'installer, ce qui n'était pas évident car la plage était bondée.

On  achetait des popsicles et des fudges, on allait tremper un orteil dans l'eau glacée de la rivière et, après s'être saucé au complet, on s'étendait sur notre serviette pour se faire griller. Inévitablement, on se faisait arroser de sable par les enfants et les ados qui couraient en zigzaguant entre les corps étendus.
Plus tard, j'ai fréquenté l'endroit avec des jeunes de mon âge. La seule occasion qu'on avait de se déshabliller un peu et de s'observer mutuellement...
On cachait notre bière dans un sac en papier brun. On faisait la queue sur les plongeoirs (deux simples planches de bois placées à des niveaux différents)pour se pitcher à l'eau. C'est là que j'ai réussi mon premier plongeon tête première (jusque-là, je n'avais fait que sauter à pieds joints).
Certains faisaient des "flattes" et ressortaient la face et la bedaine toutes rouges.
Ce n'était certainement pas sécuritaire, il y a eu des noyades d'ailleurs si je me souviens bien. Mais il y avait moins de médias pour dénoncer la situation.
De bien beaux souvenirs.

Cette plage a été fermée par la suite, et j'ai lu quelque part qu'elle est aujourd'hui fréquentée par des nudistes...

17/11/2014

Un vieux pont... tout neuf

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L'autre jour j'ai eu la curiosité d'aller traverser en voiture le pont d'aluminium d'Arvida, rouvert à la circulation en août dernier après une fermeture de plus d'un an pour cause de travaux.
Je voulais voir quels changements ont été apportés à ce remarquable ouvrage qui enjambe la rivière Saguenay.
La modification la plus évidente est celle du tablier, qui a été élargi, recouvert d'asphalte neuf et agrémenté de feux de circulation alternants à chacune de ses extrémités. Ils doivent j'imagine fonctionner lors du passage de camions lourds.
Je n'ai pas photographié cette nouvelle surface car je ne pouvais m'arrêter sur le pont (d'ailleurs ce n'est pas visuellement intéressant).

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Comme je n'ai fait qu'un seul arrêt, après la traversée, mes clichés se ressemblent tous et ne montrent le pont que sous un seul angle (je me promets d'y retourner aux beaux jours pour faire d'autres photos).
Des passages latéraux pour les piétons ou vélos ont été aménagés, derrière un nouveau garde-corps. On peut constater, en consultant des photos plus anciennes, que certaines poutres verticales et transversales ont été remplacées. La dalle de béton a été remplacée, aussi. Cette vidéo donne une bonne idée de l'ampleur des travaux réalisés:

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Après un premier projet de réfection qui devait inclure de l'acier, tous les acteurs au dossier ont vite compris la nécessité de conserver ce qui fait la valeur patrimoniale, architecturale et esthétique de notre pont, inauguré en 1950: ses arches en aluminium. Il fut en effet, dit-on, le premier pont au monde construit en aluminium.

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Outre le choix du matériau, c'était un ouvrage très novateur pour l'époque, ainsi qu'on peut le comprendre en lisant cet intéressant article.

Quand j'étais jeune, j'empruntais ce pont pour me rendre à la célèbre plage de Shipshaw... je vous en parle dans un prochain billet.

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15/10/2014

La curée

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Ce qu'il reste du nid: voilà le titre que je voulais d'abord donner à ce billet, où j'aurais présenté des photos d'un nid de guêpes déserté, quelque peu abîmé par la pluie et le vent mais encore solide sur la branche du lilas japonais où la colonie avait jugé bon de le fixer.

J'ai donc pris quelques photos comme celle que vous voyez ci-dessus, et je me proposais de retourner dans ma cour arrière pour en prendre de meilleures si d'aventure le soleil daignait se montrer.

Cependant, ce n'est pas le soleil qui s'est montré, mais une corneille. Qui s'est acharnée sur ce qui restait du nid, sous le regard envieux de deux de ses congénères.

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Alors je suis passée en mode vidéo pour filmer ce qui se passait à travers la fenêtre de mon bureau (donc les sons que l'on entend sur les deux vidéos proviennent de l'intérieur de la maison: portes ouvertes ou fermées, radio (l'émission Médium Large du vendredi)). Méthodiquement, la corneille détruisait le nid avec son bec, arrachant peu à peu les fines couches de ce papier de guêpes dont il était fait.

 

Un toit sur le toit

À un moment donné en effet, le "toit" alvéolé du nid est tombé par terre, où la corneille est allée le chercher. Le tenant dans son bec, elle s'est envolée pour aller le déposer sur le toit du garage, où elle a poursuivi son oeuvre, chassant d'un coup de bec ses compagnes dès qu'elles voulaient s'approcher d'elle.

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Il est bien connu que la corneille d'Amérique s'attaque régulièrement aux nids des autres oiseaux pour dévorer leurs oeufs ou leurs petits. Mais pourquoi s'acharner sur un nid de guêpes, vide?

Cherchant une explication à cet étrange comportement, j'en ai trouvé deux:

dégustation... ou vengeance.

Dégustation si l'objet avait pour elle un délicieux goût de friandise. Vengeance s'il lui rappelait son propre nid... et son enfance malheureuse!

Je n'ai pas réussi à trancher la question...

Mais j'ai pensé qu'il fallait changer le titre que j'avais prévu pour ce billet. Emprunter un titre de Zola m'est apparu plus pertinent que de pasticher celui d'un documentaire québécois sur le Tibet.