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03/02/2011

Une autre splendeur parisienne: la Sainte-Chapelle

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Lundi dernier sur TV5, l'excellente émission française Des racines et des ailes, consacrée aux trésors du patrimoine mondial (classés par l'UNESCO), avait installé ses caméras dans la Sainte-Chapelle, l'un des plus extraordinaires monuments de Paris, que j'ai eu la joie de visiter en octobre dernier.

Son érection sur l'Île de la Cité a été commandée pasainte chapelle, parisr Saint Louis (Louis IX) au 13e siècle pour abriter les reliques de la passion de Jésus qu'il avait acquises à Constantinople, notamment la couronne d'épines et un fragment de la croix. Les reliques ont été depuis transférées à la cathédrale Notre-Dame-de-Paris, située non loin de là, où elles sont exposées au public chaque premier vendredi du mois.

La beauté de l'écrin est à la hauteur de la piété de ce roi très catholique. Et même si on ne partage pas ses croyances, on ne ne peut qu'admirer cet édifice de pierre et de verre qui s'élance vers le ciel, comme porté par la ferveur religieuse de son concepteur.

Au cours de l'émission, on a montré avec beaucoup de précision et de clarté les techniques qui ont permis l'édification de ce joyau, qui assurent sa stabilité et lui permettent, des siècles plus tard, de continuer à pointer sa haute flèche dans le ciel parisien.

Nous l'avons visitée par temps pluvieux: peut-être que les vitraux étaient moins lumineux qu'ils peuvent l'être en plein soleil, mais cela ne nous a pas empêchés d'apprécier toutes ces merveilles: colonnes, statues, mosaïques, surfaces peintes, sculptures, et tant de petits détails qu'il faudrait des jours entiers pour observer dans leur entier.

Voici d'autres photos, prises par mon compagnon. Il a écrit sur son blogue, ici, que les miennes sont meilleures que les siennes, mais je ne suis pas d'accord.

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Sainte-Chapelle,Paris, Des racines et des ailessainte-chapelle,paris,des racines et des ailesPartout dans la Sainte-Chapelle, il y a des fleurs de lys comme celles qu'on voit sur les deux piliers de gauche, "d'or sur champ d'azur", l'emblème de la royauté française, et aussi des châteaux héraldiques (à droite, élément des armoiries royales espagnoles), en hommage à la mère de Saint-Louis, Blanche de Castille, qui assuré la régence en France pendant de longues périodes.

Et enfin voici, glanée sur la Toile, la Sainte-Chapelle dans son environnement, près du Palais de Justice:

sainte-chapelle,paris,des racines et des ailes

 

28/12/2010

Bouffes parisiennes(3)

Le dernier relais, et non le moindre, de ma série Bouffes parisiennes (ici les numéros 1 et 2).

Pour le nom

Je connaissais bien entendu le nom du Chat noir, mais je ne savais pas s'il existait encore. Et bien oui, d'une certaine manière: après notre visite de Montmartre, j'ai aperçu ce nom, le bistrot Chat Noir, et j'ai insisté pour que nous allions y prendre une bouchée. Fermé pendant plusieurs années, l'établissement a été entièrement rénové et transformé en un élégant bistrot. Il occupe 

IMG_1127.JPG(Jack au bistrot Chat Noir)

 

l'espace du légendaire cabaret, non loin du tout aussi légendaire Moulin Rouge (dont les ailes tournent toujours mais qui a, je crois, perdu quelques plumes depuis l'époque de la Goulue, Jane Avril et autres Valentin le Désossé).

afficheChatNoir.jpgPlus guère de traces de l'ancien Chat noir, sinon le nom et les affiches, et le fait qu'on y donne des concerts de jazz.

Le décor modernisé a tout de même beaucoup de style, avec sa déclinaison en rouge et noir et ses meubles en cuir et métal aux formes épurées. Nous y étions presque seuls. Distraite et manifestement préoccupée par un problème personnel, la serveuse nous regardait à peine et semblait s'intéresser beaucoup à une élégante jeune femme assise en terrasse (une rivale, peut-être?).

Elle nous a tout de même servis de façon très correcte. Nous avons mangé des entrées: soupe de poisson, oeufs durs mayonnaise. Tout de suite, nous avons décelé quelque chose, un petit plus, très discret: connaissance des produits, souci de bien faire, même pour de simples plats traditionnels, bref, de l'âme, de la passion oserais-je dire, chez ceux qui officient aux cuisines.

Un avenir prometteur pour cet endroit mythique au riche passé, que j'ai vraiment beaucoup aimé.

Quelques autres photos:

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22/12/2010

Bouffes parisiennes(1)

J'avais noté, avant mon départ pour Paris, le nom d'endroits à la mode où il faudrait aller manger, Paul Bert, Glou, Bofinger...

Finalement, nous nous sommes laissés guider par l'air du temps et le fil de l'eau, au gré des quartiers où nous nous trouvions et nous avons choisi selon la façade, le menu, le temps qu'il faisait, pour y tenir nos agapes quotidiennes, souvent en dehors des heures normales de repas.

Et voici le résultat (dans une première note qui sera suivie de deux autres):

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Dans les environs de notre hôtel (Citadines Bastille-Marais), choisis surtout parce qu'il pleuvait:

Le Café de l'Industrie (photo ci-dessus) une institution dans le quartier: bistrot sympathique et très fréquenté, belle décoration et atmosphère agréable, nourriture correcte et à bon prix, mais sans grand éclat. Menu: rôti de porc et gratin de chou-fleur, saucisse et purée, crème caramel.

Le Thaï impérial, boulevard Beaumarchais: cuisine thaïlandaise de bonne qualité, décor asiatique, odeur désagréable montant de l'escalier, service un peu hésitant mais correct. Au menu: des plats à la vapeur, poulet et riz collant: plutôt bon.

Le café Les Artist's, à trois pas de l'hôtel (il tombait des cordes): avons mangé à côté d'un groupe de jeunes Néerlandais très bruyants. Deux salles toujours bondées, endroit sympathique de style jeune, mi-bohème, mi-branché, mais nourriture assez ordinaire. Au menu: spaghetti aux tomates, steak.

En passant par là (on regarde deux ou trois menus, et on choisit, au pif):

medovaParis.jpgLe Médova: charmante brasserie à l'ancienne non loin du Louvre,  fréquentée par des habitués, Jolie terrasse, mais nous avons mangé à l'intérieur, dans la petite salle où nous nous sentions bien, détendus. C'était jour de livraison et les employés transportaient bouteilles d'eau, boîtes de tomates géantes et autres denrées de la porte d'entrée jusqu'à la cave, passant et repassant devant nous dans un incessant ballet. Bon et sympathique. Au menu: tranche de jambon grillée en sauce aux champignons.

Pizza Nelly (avant d'aller à l'Opéra): salle minuscule, serveur un peu bête, bonne escalope de veau à la milanaise accompagnée de pâtes délicates pour moi, excellente pizza pour Jack. Le garçon est devenu plus joyeux à l'arrivée d'une belle jeune femme venue chercher un plat à emporter. J'ai bien aimé finalement.

 

 

24/10/2010

Gentils Français

breguetSab2.JPGL'une des choses qui m'a le plus -agréablement- étonnée lors de mon voyage à Paris début octobre, c'est la gentillesse des Français. Partout, dans les restaurants, les musées et autres endroits visités, l'accueil a été extraordinaire: prévenance, sourires, aide au besoin. Les Parisiens, qui avaient très mauvaise réputation à ce chapitre, ont changé du tout au tout...

Cela a commencé dès le premier matin, quand nous nous sommes rendus à la station de métro (Bréguet-Sabin) située à quelques pas de notre hôtel, avec un peu d'appréhension: comment procéder pour acheter un billet "paris-visite" valable pour cinq jours? J'ai fait la demande à l'employé, m'attendant à être reçue un peu fraîchement.

Mais non: tout souriant, l'homme (grand, environ 35 ans, beau en plus!) a quitté sa guérite pour venir nous guider pas à pas dans notre transaction au guichet automatisé. Faire un choix dans un menu, insérer la somme d'argent, récupérer les petits tickets. Il est ensuite retourné à son poste avec nos billets pour y inscrire la date et les insérer chacun dans un petit étui de carton, tout en nous offrant une carte du métro de Paris. Tout cela avec la plus grande gentillesse.

Ouaouh!!!! Nous étions si étonnés que nous avons failli nous tromper de direction!!!

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Et tout a continué ainsi. Au Palais de Chaillot (étonnant musée dont je reparlerai), la visite était gratuite ce jour-là, mais on nous a quand même remis, en nous souhaitant la bienvenue avec le sourire, un billet d'entrée.

Dans les restaurants, l'accueil fut neutre parfois, mais le plus souvent cordial, même en période d'affluence.

Sur la rue, les simples citoyens répondaient avec empressement à nos demandes de renseignement.

Une exception: les préposées aux toilettes publiques. Mais c'est normal: la proverbiale mauvaise humeur des dames-pipi qui se prennent pour des généraux de l'armée fait partie du folklore parisien!

Conclusion: le maudit Français est une espèce en voie de disparition!

14/10/2010

Nébulosités françaises

meteoFr2.jpgQuand on voyage, les prévisions météo prennent une importance toute particulière.

Avant d'aller à Paris, j'ai consulté le site de Météofrance régulièrement et même frénétiquement, tentant de prévoir, au moins deux semaines à l'avance, quel temps il allait faire pendant mon séjour.

Et une fois sur place, j'écoutais chaque jour la météo à la télévision, notamment sur France 2. Or, les savantes explications des jolies et coquettes miss Météo ne me disaient absolument pas quel temps il allait faire ce jour-là: soleil, pluie, vent, chaud, froid? On me parlait des systèmes qui se déplaçaient, qui arrivaient au sud, au nord, à l'est, à l'ouest... Je sais bien que Paris est plutôt au nord de la France, mais est-il à l'est ou à l'ouest? Plutôt au centre, me semble-t-il. Donc, je ne savais jamais si ce qu'annonçaitfranceMeteo.jpg Miss Météo était valable pour Paris. D'ailleurs je ne l'ai jamais entendue prononcer le mot "Paris"!

Et quand elle affichait la carte et les pictogrammes censés indiquer quel temps il ferait, je n'y comprenais rien non plus, car jaune ne signifiait pas nécessairement soleil, m'a-t-il semblé...

Il me semble avoir compris des choses plus complexes que ça au cours de ma vie, mais là, j'avais un blocage. Ou je deviens gaga...

Bref, pour savoir quel temps il allait faire, je retournais sur Internet pour consulter le site de Météofrance, un peu plus clair.

Mais le plus simple était de regarder par la fenêtre de l'appartement: de gros nuages au-dessus de la tour Eiffel et/ou du Sacré-Coeur annonçaient à coup sûr une journée -une demi-journée disons- plutôt grise. Si le ciel était clair sur ces horizons, il y aurait du beau temps pendant une partie de la journée.

Au final, pendant ces sept jours, la température fut, disons, couci-couça. Parfois il faisait sombre le matin et soleil l'après-midi, d'autres journées ce fut le contraire. Nous avons eu un magnifique et chaud dimanche, et de la pluie assez souvent.

Ce qui ne nous a pas empêchés de faire un superbe voyage.