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17/11/2011

Deux hommes et une nacelle

IMG_2889.JPGNon loin de chez moi, il y a l'usine Lapointe (qui fabrique des câbles en alliage d’aluminium) et ses quatre immenses cheminées. (Je crois qu'elles font partie du système anti-pollution, mais je n'en suis pas certaine).

Il faut bien entendu les entretenir, les réparer, les nettoyer. À cet effet, une grue géante a séjourné dans le secteur ces dernières semaines.

Le dernier jour de sa présence, j'ai entendu des bruits, des cognements. J'ai été voir dehors. Deux hommes dans une nacelle frappaient sur les cheminées avec des outils métalliques.

J'ai pris quelques photos. On peut voir la silhouette des ouvriers, sur celle-ci:

Arvida, cheminées, usine, hommes au travail, réparationsEt là, j'ai zoomé (numérique) au maximum. On les distingue quand même assez bien:

Arvida, cheminées, usine, hommes au travail, réparations

Je trouvais que ça faisait de belles photos, sur ce fond de ciel bleu, avec l'ombre portée des deux cheminées à l'avant sur leurs deux soeurs à l'arrière-plan.

26/08/2011

Oiseaux, ciels, nuages

Hier soir, assise sur la galerie, je me suis amusée à prendre des photos du ciel. Pas très original, sauf que...

nuages, ciels, Arvida, oiseaux

sur celle-ci, on peut distinguer les oiseaux qui, soudain arrivés en formation serrée, tel un nuage s'agitant devant les nuages, se sont perchés sur de hautes branches (mortes pour la plupart), où ils sont demeurés très longtemps, immobiles. (J'ai zoomé très fort, c'est pourquoi ils sont un peu flous).

Et tout ça (la soirée, le ciel, le calme) était si beau que j'ai pris -beaucoup- d'autres photos. En voici quelques-unes:

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Le soleil était derrière les nuages et en illuminait les bords. En voici une autre, toujours vers l'Ouest:

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Vers le Nord, c'était comme ça:

nuages,ciels,arvida,oiseauxPendant ce temps à l'Est, des nuages blancs dérivaient paresseusement:

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13/08/2011

C'est beau, mais c'est quoi?

Le titre de ce billet est empruné à l'excellente émission  Ça s'branche où?, de  Ztélé. L'animateur Bernard Fortin, dans une chronique intitulée "C'est beau mais c'est quoi" montre un objet, gadget ou autre bidule électronique, au téléspectateur qui est invité à en deviner la nature ou l'usage. La réponse est donnée... après la pause publicitaire!

J'applique donc cette question, "c'est beau mais c'est quoi?" à ce bel édifice à la façade toute de verre miroitant et j'en formule une autre: "c'est beau, mais c'est où?"

IMG_2227.jpgJe n'ai pas rapporté cette photo d'un périple dans une lointaine contrée. Mais plutôt d'une petite excursion dans le quartier où j'habite.

Il s'agit du Pavillon Mellon, récemment érigé dans le parc Saint-Jacques à Arvida, au coût de près de 5m$.

Je ne sais pas si cette façade, qui reflétait si joliment les nuages au moment de la photo, est en verre, en plexiglas ou en une autre matière. Ce qui est certain, c'est que le principal matériau utilisé pour cette bâtisse est le bois (un bon choix de Saguenay, pour une fois), et qu'il provient de l’entreprise Chantiers Chibougamau, spécialiste reconnu en bois de poutre à construction.

Il y a eu une journée portes ouvertes pour ce nouveau pavillon en mai dernier, mais je n'y suis pas allée. Si l'édifice lui-même semble complété, les abords et les accès ne l'étaient pas encore au moment de ma visite, il y a environ un mois.

En cherchant à savoir si le pavillon Mellon est d'ores et déjà en activité, j'ai trouvé ma réponse: il l'est au moins partiellement puisque l'on annonce ici une activité qui s'y tiendra dans quelques jours.

Voici une autre vue de la façade, très réussie à mon avis, dans laquelle se reflètent, outre les nuages, quelques éléments du parc Saint-Jacques, qui a été rénové et réaménagé.arvida,pavillon mellon,par st-jacques

Et voici la nouvelle piste d'athlétisme qui s'y trouve. Très fréquentée été comme hiver (on y aménage un anneau de glace), elle semble fort appréciée des citoyens. (Au fond à gauche, on peut apercevoir le toit et le clocher de l'église Saint-Jacques).

arvida,pavillon mellon,parc st-jacques

21/06/2011

Ces ormes qu'on abat

Les ormes tombent autour de nous, ces jours-ci. Ils sont morts, on les abat. Bien sûr il le faut, mais j'ai quand même la gorge serrée quand je vois tomber ces géants. Ainsi, hier matin, celui-ci était encore debout:

orme,arbre,abattre,ArvidaUn peu plus tard, les employés de la ville lui ont coupé quelques branches:

orme,arbre,abattu,arvida,maladie hollandaise

Le ciel s'était assombri. Ils l'ont entouré d'une corde, puis ont commencé à scier la base:

orme,arbre,abattu,arvida,maladie hollandaise

Le géant est tombé:

orme,arbre,abattu,arvida,maladie hollandaise

Et enfin réduit en poussière:

orme,arbre,abattu,arvida,maladie hollandaise

Remarquez l'homme devant la maison au fond: il scie des pierres chez le voisin. C'était vraiment jour de poussière sur notre rue.

Comme cela se passait en face de notre maison, Jack aussi en a parlé, ici.

Voici d'autres ormes morts des environs, qui seront peut-être abattus aujourd'hui:

orme,arbre,abattu,arvida,maladie hollandaiseorme,arbre,abattu,arvida,maladie hollandaise

 

 

 

 

 

 

 

 

 

04/04/2011

Maurane ô Nougaro

maurane, nougaro, spectacle, palace, arvidaL'ai-je vue en spectacle il y a 30 ans? Au Côté-Cour? Avec Pierre Barouh? Peut-être, mais je ne m'en souviens pas.

Elle racontait au public venu l'entendre au théâtre Palace Arvida samedi soir ce dernier passage à Jonquière (et au Québec), il y a 30 ans. Elle avait 20 ans. Elle en a cinquante aujourd'hui. (Belles photos extérieures (et nouvelles) de ce théâtre présentées ici par Jack).

Maurane (en passant, voilà un site Internet très bien fait, attirant, joyeux, complet sans être surchargé, si vous cherchez des idées pour un site d'artiste, allez y jeter un coup d'oeil), voix chaude toujours agréable à écouter, a construit ce nouveau spectacle autour du disque qu'elle a consacré aux chansons de Claude Nougaro.

Elle et lui s'aimaient beaucoup, il l'a guidée et conseillée, mais leur dernier rendez-vous fut raté. Déjà malade (il est mort en 2004), il a cru qu'elle n'aimait pas la chanson qu'il lui offrait, alors qu'elle était demeurée muette, étranglée par l'émotion, explique-t-elle à son public déjà conquis et fort nombreux. Le disque, sur lequel elle a entre autres mis cette chanson, intitulée L'Espérance en l'homme (le texte est ici), est à la fois hommage et réparation pour ce malentenmaurane,nougaro,tournée,chanson,palace,arvidadu.

Le Jazz et la java, Sur l'écran noir de mes nuits blanches, Cécile, Toulouse: plaisir et nostalgie d'entendre ces belles chansons. De me rappeler le superbe spectacle de Nougaro auquel j'ai assisté, à la Place des Arts à l'été 2000.

Et Allée des brouillards, texte cruel et merveilleux (ici). Cette allée, c'est une petite rue de Montmartre donnant sur la place Dalida (texte intéressant d'un blogueur au bout de ce lien), où le buste aux seins nus de cette dernière, installé depuis peu, attire touristes et curieux. Maurane nous révèle que Nougaro a écrit la chanson pour une autre artiste, Québécoise celle-là, qui a vécu quelque temps sur cette petite rue: Diane Dufresne. À 30 ans, Diane s'estimait trop jeune pour ce texte, qui convient mieux en effet soit à un homme, soit à une femme d'âge mûr

Maurane rend hommage, bien sûr, mais elle a aussi ses propres choses à dire, son style, ses envolées, elle est pleine de vie. Je m'attendais au style diseuse avec piano, qui mord dans les textes profonds ou doucement ironiques, mais c'était plutôt musique, rythme et swing, jam, couleurs andalouses et flamencas. Musiciens totalement intégrés dans le show, notamment ce remarquable chanteur espagnol, Pepito, de son vrai nom José Montealegre, avec qui elle fait des duos en espagnol (comme dans la vidéo ci-dessus) et en français. Elle fait aussi quelques-unes de ses propres chansons, La Pagaille, Toutes les mamas, qui furent des hits en leur temps. 

Je ne regrette pas du tout ma soirée, même si je n'y ai pas trouvé tout à fait ce que je cherchais. Petite déceptions pour la qualité du son, pour la diction dans les passages rapides, pour certains effets de voix un peu trop appuyés. Mais Maurane est une vraie artiste, que je respecte profondément. Disons que son spectacle m'a procuré un mélange de plaisir et de regret....

05/09/2010

Obliques et sympathiques...

Arvida, ville industrielle, ville planifiée, ville dessinée avec un soin méticuleux.

Pourtant, tous les non-Arvidiens se lamentent et affirment qu'il est difficile de s'y retrouver dans ces rues en U et en O, ces carrefours giratoires, ces artères qui débouchent les unes sur les autres et semblent se mordre la queue. Ça me fait bien rire, moi l'autochtone qui sillonne ma ville à pied, à vélo, en auto, depuis une demi-douzaine de décennies.

La seule chose qui m'a déroutée, ce fut le changement des numéros civiques et des noms de plusieurs rues, pour cause d'harmonisaton après la fusion entre Arvida, Kénogami et Jonquière. Même ma rue a changé de nom: on lui a ajouté une particule, elle est devenue noble!

IMG_0311.jpg

Et même à Arvida, il y a des choses qui échappent aux planificateurs. Voyez ces lampadaires plantés de guingois rue Ste-Émilie et offrant une perspective brisée, qui détonne dans ce quartier coquet et plutôt récent, tout près de l'édifice gouvernemental canadien...

Au fond, je trouve plutôt sympathique cette plantation imparfaite. Peut-être que quelqu'un dans l'équipe avait pris un petit coup...

IMG_0308.jpg

26/06/2010

Artistes en ville

michelineHamel.jpgPetit tour hier (vendredi) au carré Davis pour y voir à l'oeuvre les artistes de La Maestria. Ils sont aujourd'hui (de midi à 20 heures) sur la zone portuaire à Chicoutimi et dimanche au parc Mars à La Baie.

Sous un chapiteau, ces peintres réalisent des oeuvres inspirées par les arrondissements de Jonquière, Chicoutimi, La Baie. Il y a un vernissage chaque jour à 19 heures. Le projet s'intitule:  Les couleurs des arrondissements.

Une activité joyeuse et intense, que j'ai visitée avec plaisir. Un chevalet, quelques toiles vierges, des couleurs, et c'est parti. Malgré sa simplicité apparente, un tel événement demande beaucoup de travail et une bonne organisation.

Les curieux et les visiteurs étaient nombreux sous le petit chapiteau (j'ai même rencontré Stéphane Bégin, un ancien collègue journaliste qui musardait lui aussi par là). Je connais bien entendu la plupart de ces artistes car j'ai eu l'occasion de les interviewer ou de commenter leur travail quand j'étais journaliste.

Notamment Micheline Hamel (photo du haut), la présidente de la Maestria, que j'étais allée rencontrer lorsqu'elle a ouvert son propre atelier à Chicoutimi. Elle m'a dit que cela faisait neuf ans, elle m'a parlé de son travail, du plaisir qu'elle éprouve toujours à quitter son train-train quotidien pour se retirer dans son atelier et créer. De ses cinq petits-enfants, pour lesquels elle avait (à l'occasion de Noël je crois) organisé une veillée à l'atelier.

Elle avait posé directement sur le bitume l'aquarelle à laquelle elle travaillait pour la laisser sécher pendant notre conversation.maestria7.jpg..

 

Voici quelques autres photos:

 

maestria3.jpg

Ginette Chavarie (c'est cependant une toile de Micheline Hamel qui est à l'avant-plan)

 

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Louizel Coulombe et Hélène-Louise Falardeau

 

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Une journaliste de la radio est arrivée pour réaliser un reportage

 

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Deux étudiants du Conservatoire assuraient l'ambiance musicale

 

Voici les noms des autres artistes participants: Armand Bergeron,  Carole Desgagné, Daniel Labelle, Jean-Marie Laberge, Lucie Lapointe, Sophie Lebeuf, Michel Tanguay, Judith Tremblay, Martine Tremblay et Odet Tremblay.

 

Au CNE

Incidemment, il reste quelques heures pour voir la magnifique exposition Nomade (qui se termine demain, dimanche 27 juin) au Centre national d'exposition de Jonquière. On y retrouve de grands noms de l'art québécois, comme Jean Paul Lemieux, Ozias Leduc, Jean-Paul Riopelle, Marcelle Ferron, Serge Lemoyne, Suzor-Côté, Guido Molinari, ainsi que plusieurs créateurs importants d'aujourd'hui. En tout, cinquante oeuvres de la Collection Loto-Québec: nous sommes chanceux d'avoir accès gratuitement à ces oeuvres. Jack en a parlé sur son blogue ici.

Il a parlé aussi d'une autre très intéressante exposition présentée jusqu'au 27 juin (inclusivement) au CNE, celle de Françoise Tounissoux intitulée La grenade, indices ou le corps absent.

 

30/03/2010

Noces d'émeraude

nocesProfilsCorr.jpgJe trouve très émouvante cette photo de Jacques et de moi, prise le 30 mars 1970, jour de notre mariage.

Cela fait 40 ans aujourd'hui, nous célébrons donc nos noces d'émeraude.

Nous étions jeunes, nous étions beaux.

C'était la mode des rouflaquettes, des chignons, des fleurs des champs et des pattes d'éléphant.

Nous sommes moins jeunes et moins beaux maintenant, mais nous sommes encore ensemble...

nocesDeniseJ.jpg

La cérémonie a eu lieu à l'église Ste-Thérèse d'Arvida, et le repas de noces, qui réunissait une vingtaine de personnes, au Manoir du Saguenay, où ces photos ont été prises.

03/01/2010

Hôtel Jean-Dequen: quelques souvenirs

facadeJeanDeq.jpgMes souvenirs de l'auberge Halfway Inn, devenue par la suite l'hôtel Jean-Dequen, sur le boulevard du Royaume, près de l'intersection Mellon à Arvida,  qui a été la proie des flammes le soir du 2 janvier 2010.
- Presque chaque fois que j'y suis allée, c'était en rapport avec mon travail de journaliste culturelle au Quotidien et/ou au Progrès-Dimanche.
- Vers 1979-80, je m'y suis rendue pour réaliser une interview avec Big Mama Thornton (de son vrai nom Willie Mae Thornton), une chanteuse de blues américaine qui avait connu ses heures de gloire, mais qui était alors sur son déclin, notamment à cause de son goût immodéré pour l'alcool. Elle avait d'ailleurs sifflé quelques verres de whisky pendant l'interview, qui s'était déroulée dans sa chambre. Elle semblait avoir beaucoup plus que ses cinquante et quelques années, et parlait d'une voix grave et rugueuse. Elle ne parlait que l'anglais, elle riait beaucoup et fut très gentille avec moi, même si elle se souciait assez peu de répondre à mes questions.bigmamaTh.jpg
Elle était de passage dans la région pour donner un spectacle, je ne me souviens plus où. Elle est morte quelques années plus tard, en 1984.

(Drôle de hasard, un long article sur elle a été publié très récemment par le journaliste François Robert sur rueFrontenac.com, le journal en ligne des employés en lock-out du Journal de Montréal: biographie détaillée, photos et vidéos, au bout de ce lien.
- Pour un autre article, j'ai participé avec mon conjoint à un souper meurtre et mystère plus ou moins bien organisé.
- Toujours pour le journal, j'y suis allée en 1996 voir une pièce d'Eugène IonescoDélire à deux,  jouée en théâtre d'été. Un lien vers le billet et la critique sur mon site.
- À titre personnel, j'ai dû y manger à quelques reprises, en couple ou avec des amis. Ce fut d'abord un restaurant de style lounge d'hôtel. Puis il céda la place à un restaurant italien nommé  "manoir", "maison",  "château" ou "quelque chose" du spaghetti, qui était assez couru à l'époque, tandis que l'hôtel prenait le nom de Jean-Dequen et connaissait quelques rénovations.
- La famille Verdone en a été propriétaire, et une dame Hovington en a été "gérante'" pendant quelques années. (Mes souvenirs manquent sérieusement de précision, je m'en excuse).
- Enfin, je suis passée devant le Halfway Inn, puis le Jean-Dequen à peu près deux cent mille fois, puisqu'il était à l'angle des boulevards Mellon et du Royaume (anciennement la route 170), que j'empruntais quotidiennement ou presque, pour le travail ou chaque fois que je devais me rendre à Chicoutimi.aubergeHalw2.jpg
- La bâtisse au charme suranné faisait vraiment partie du paysage, mais depuis quelques années, elle semblait plus ou moins à l'abandon. Il ne subsistait pas grand-chose de sa gloire passée. (Voyez l'inscription sur cette carte postale: "The pride of the Saguenay", rien de moins, et en anglais à part ça).
- Cette vénérable institution de la regrettée ville d'Arvida vient de connaître le même sort que le restaurant Bobbie,  qui a brûlé il y a quelques années: il ne reste que les murs de ces deux bâtiments voisins...

Sur le blogue de Jack, une note sur le même sujet.

PS. Un autre incendie survenu à Jonquière cette même nuit a malheureusement causé la mort d'un jeune homme, dans un immeuble à logements de la rue St-Charles, certainement très proche de celui où j'ai vécu pendant un an en 1970, car la rue est très courte.