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15/02/2008

Spécial Saint-Valentin

e1cc78821278fbb6eeb2264515487bf4.jpegJe suis bénévole pour la Société d’art lyrique du Royaume, et nous avions organisé, comme activité-bénéfice,  un souper chantant pour la Saint-Valentin. Cela se passait au mess des officiers de la base de Bagotville, une centaine de personnes sont venues pour déguster un repas tout en écoutant des artistes  chanter. Il y avait là Marie-Ève Munger, Lise Pelletier, Caroline Tremblay, Jean-Simon Boulianne, Nathalya Thibeault, Denis Larouche, et Céline Perreault au piano, qui ont offert des airs d’opéra connus, des choses légères et agréables comme L’heure exquise de la Veuve joyeuse. la Barcarole et  La chanson d’Olympia des Contes d’hoffman, ou même plus consistantes, comme le Obéissons de Manon (Massenet), les choristes sont venus chanter quelques airs de notre prochaine opérette, l’Auberge du Cheval blanc. Nous les bénévoles, avons couru comme des bons pour monter et décorer les tables (une chose que je ne fais même pas chez moi, car c’est l’autre moitié de mon couple qui se charge de ce travail lorsque nous recevons!), servir et desservir tout le monde, avec la collaboration des gens de la base. Le repas de quatre services, préparé par le restaurant La Bougresse, était très correct. Les 120 billets avaient été vendus, une centaine de convives sont venus, qui ont semblé fort apprécier leur soirée.
Je suis rentrée vers 23 heures à la maison, j’étais brûlée, mais vendredi matin je suis quand même allée à mon stretch-tonus au pavillon sportif, histoire d’étirer et de replacer mes muscles, ainsi que mon pauvre nerf sciatique qui me donne des ennuis quand je reste debout très longtemps.
Pour consoler mon Jack que j’avais laissé seul toute la soirée en ce jour des amoureux, je lui ai proposé d’aller dîner vendredi midi à La Cuisine: comme d'habitude c’était délicieux, j’ai mangé un feuilleté au thon et fruits de mer très savoureux dans lequel il y avait des morceaux de thon frais, mon partenaire a mangé un tartare de boeuf...
et c’est lui qui a payé!

13/02/2008

Perte de jouissance

3dc85eb9b497896d1fed864834d7d76b.jpegJ’ai toujours aimé les dictionnaires. Leur façon de présenter les choses, concise, précise, accompagnée, par exemple dans Le petit Larousse, de belles illustrations.
Pendant une période de ma vie, j’ai participé à la Dictée des Amériques, organisée par Télé-Québec : je n’ai jamais gagné le premier prix, mais j’ai atteint à quelques reprises la grande finale internationale, qui réunissait 100 concurrents venant du Québec et de plusieurs pays du monde. J’y ai fait de formidables rencontres, des gens qui venaient du Mexique ou de Russie pour faire une dictée en français, c’était quand même quelque chose.
J’ai même, il y a plus longtemps encore, participé à la Dictée de Bernard Pivot, (Championnats d'orthographe) au temps où elle avait un volet québécois, et si je me rappelle bien, cela se passait à Montréal, au théâtre qui porte mon nom: Denise-Pelletier!
Pour me préparer à ces épreuves, j’utilisais des grammaires, des livres spécialisés, mais mon outil favori demeurait le dictionnaire. Il me servait à vérifier l’orthographe, à faire des listes, à chercher les définitions, même à faire un programme informatique de fiches sur les mots rares ou difficiles.
J’aime toujours consulter le dictionnaire, mais depuis quelque temps, j’ai de la difficulté à lire les textes et je dois me servir d’une loupe. Comme je le fais régulièrement pour lire les étiquettes et emballages de différents produits de consommation.
Pourtant je porte mes lunettes et/ou mes verres de contact, qui sont à ma connaissance bien ajustés à ma vue.
Alors le constat s’impose: je suis en train de rejoindre la cohorte des vieux qui ne lisent plus les journaux parce que “c’est écrit trop petit”.
Quand cette cohorte se sera enrichie de tous les baby-boomers arrivés à la soixantaine, on verra peut-être apparaître sur le marché deux types de nouveaux objets:

  • des loupes puissantes et bien adaptées à la lecture
  • des dictionnaires et emballages “écrits plus gros”...

10/02/2008

Agapes

c1be16055cdccfb7925f40ef4bde1512.jpgUn très bon souper, samedi à l’auberge Villa Pachon, de Jonquière. Il y avait des anniversaires à fêter, un départ en voyage à souligner.  Nous étions trois couples, nous avons bien ri. L’atmosphère était chaleureuse même si, exceptionnellement nous a-t-on dit, il y avait peu de convives ce soir-là dans la belle salle à manger (photo).
Une soirée avec des amis, c’est un des grands plaisirs de la vie.
(si vous voulez savoir en détail ce que nous avons mangé et bu, allez voir sur  le  blogue de Jack)

06/02/2008

Destins de chiens

fbd048e4e61dae95e9685003f1d68aba.jpegUne marche avec Sylvie, par ce beau matin d’hiver. Rue Gay-Lussac, un petit chien, beagle, fox-terrier, jack russell? (je ne m'y connais guère),  portant un collier, deux médailles et un foulard coquettement noué à son cou, nous rejoint et se met à nous suivre, puis à nous précéder, batifolant dans la neige, Nous sommes un peu inquiètes, avons peur qu’il se fasse frapper, ou ramasser par le camion des vidanges qui passe tout près de lui!!!
Il nous accompagne jusqu’au Manoir du Saguenay, où nous allons reprendre la voiture pour rentrer dans notre quartier.
Sylvie me demande de surveiller le toutou pendant qu’elle recule la voiture, histoire de ne pas le frapper. Moi je ne connais pas bien les chiens, je ne sais pas comment les toucher, mais je prends sur moi, me penche vers l’animal qui se prête docilement au jeu pendant que je lui tâtonne dans le cou pour trouver le numéro de téléphone inscrit sur une de ses deux médailles.
Quand nous partons, il semble vouloir accompagner une autre marcheuse qui se dirige vers  les sentiers du manoir.
Par acquit de conscience, de retour à la maison, je compose le numéro de la médaille et laisse un message pour expliquer ce qui s’est passé avec le chien.
Quelques heures plus tard, la propriétaire du chien me rappelle pour me remercier de mon appel et me dire que toutou est bien rentré à la maison, elle ne sait pas si c’est par ses propres moyens ou si quelqu’un l’a reconduit, car elle a retrouvée fermée la porte de la verrière qu’elle avait laisssé ouverte, et chien-chien était à l’intérieur.
Une petite chose insignifiante, je n’ai rien changé au destin de ce petit chien, je crois bien qu’il connaissait le chemin, mais j’étais néanmoins fière de moi: j’avais l’impression d’avoir fait mon devoir.

Un autre genre...
Cela m’a fait penser à une chose horrible que me relatait Suzanne, mon autre amie qui habite ce quartier, et elle n’est pas la seule à avoir été témoin d’une telle situation. Ses voisins ont acheté un gros chien, qu’ils laissent dehors, attaché, seul pendant toute la journée. Inutile de dire qu’il aboie à fendre l’âme. Et la nuit, il hurle.
À quoi sert d’avoir un chien, ou tout autre animal, si c’est pour le laisser hurler dehors?
L’homme qui agit ainsi est pire que la bête...

02/02/2008

Un livre

18bf4bd1c46d419759557be6f609c151.jpegPlus je vieillis et moins je lis de livres. Je lis des journaux et des magazines, mais moi qui ai tellement lu dans mon enfance et mon adolescence, des romans énormes, plus le livre était épais, plus je l’abordais avec plaisir, aujourd’hui je suis devenue plus sélective. Pour que je lise un livre, il doit m’intéresser, me passionner, sinon j’abandonne. Je déplore cela, de lire moins de livres, mais je n’y peux rien.
Mon fils m’a offert à Noël “Un homme” de Philip Roth, auteur américain que j’aime beaucoup, j’ai lu entre autres La tache, un roman fabuleux. “Un homme” ne l’égale pas, mais c’est tout de même excellent. Et passablement déprimant. L’homme en question vient de mourir, le livre relate sa vie, qui prend la forme d’une série de combats de plus en plus difficiles contre la maladie. À mesure qu’il vieillit, ces malaises augmentent en nombre et en intensité, et les traitements, médications, opérations, examens, finissent par envahir tout son temps et gruger son énergie, l’amenant à considérer d’un oeil distant, presque indifférent, tout le reste de sa vie, et notamment le mépris dans lequel le tiennent ses deux fils issus d’un premier mariage.
C’est ça, simplement, un homme: ça vit et ça meurt. Un excellent roman, triste et beau comme la vie. Malheureusement, et autant que je puis en juger sans avoir lu la version originale, la traduction ne me semble pas tout à fait réussie.

29/01/2008

Matin rose

ecde9b91f90da9c279f26626b2c5ee94.jpgC'était rose ce matin par ma fenêtre. La lune était par-dessus le toit de la maison voisine, entre les branches. J'ai pris quelques photos. J'en ferai peut-être un album de ce ciel matinal et arvidien du 29 janvier 2008.(C'est fait, voir mon album Rose matin, dans la colonne de gauche)

26/01/2008

En rajouter

Pour continuer dans ma veine "bouffe" et surabondance, je pense aux recommandations des spécialistes en nutrition et en santé, ou de ceux qui s'improvisent tels.

Ils suggèrent, que dis-je, ils imposent catégoriquement de manger cinq portions de fruits par jour: c'est sans doute très bon... sauf si on ajoute ces ingrédients à ce qu'on mange déjà.

Est-ce bon pour la santé d'avaler deux pommes, deux oranges et une banane, après un big mac, des frites et un coke géant???

 

PS: merci au visiteur qui m'a souligné que mon blogue bégayait. En effet, la même note s'était enregistrée quatre fois, je ne sais pas pourquoi. Bien entendu, j'ai corrigé l'erreur. 

24/01/2008

Manger trop...

fdfde20150a13e73e983d71ae8ed563d.jpgEn ouvrant le frigo l’autre jour, j’ai eu un flash et j’ai dit à mon mari (jacques b : allez voir son blogue, il parle de lui, de moi, de nous et de plein de choses intéressantes) : “imagine que des gens pauvres et affamés, disons une famille vivant dans un camp de réfugiés, ou encore dans un bidonville d’Haïti, viennent s’installer ici. Combien de temps pourraient-ils vivre avec ce que nous avons dans le réfrigérateur, le congélateur, le garde-manger et les armoires de la cuisine?”
Même si nous ne sommes que deux à la maison et que nous ne mangeons pas vraiment beaucoup, ces gens venus d’ailleurs trouveraient largement de quoi se nourrir pendant plusieurs semaines sinon plusieurs mois.
Les bébés manqueraient peut-être de lait au bout de quelques jours, car il n’y en a que trois litres. Mais pour le reste : viande, charcuterie, oeufs, jus de légumes et de fruits en grande quantité, légumes, herbes, bouillon maison, pain, beurre, margarine, même du vin et de la bière, et ça, c’est  seulement pour ce qui est rangé au frais. Ils trouveraient aussi des céréales, des pâtes, des légumineuses, et même un vieux Kraft Dinner passé date. En fait, seulement avec les boîtes de conserve (saumon, thon, tomates, légumes, soupes) ils pourraient faire un bon bout de chemin.

Sans compter les fruits sur le comptoir, et les produits de base tels que farine, oignons, ail, sel, sucre, huile, vinaigre, épices, bref, c’est ahurissant tout ce qu’on peut avoir en cuisine, en plus de tous les instruments qui servent à préparer les aliments. Malgré cela, chaque jour ou presque nous nous demandons qu’est-ce qu’on va manger, et trois ou quatre fois par semaine, l’un de nous va au marché pour acheter quelque chose qui manque, ou quelque chose en vue du prochain repas. Et encore, nous ne cuisinons qu’un seul repas par jour. En fait, nous avons sans doute moins de choses dans notre cuisine que n’en ont la plupart de nos voisins et la majorité des familles québécoises.
Même un Européen de l’Est, ou un Africain aisé, serait sans doute étonné de cette surabondance alimentaire.
Ce que nos invités ne trouveraient pas ici, cependant, et ce serait tant mieux pour leur santé: des boissons gazeuses, que nous n’achetons jamais  sauf quand nous attendons des invités qui en boivent. Pour moi, c’est l’exemple même du poison, et c’est ce qui va perdre les Américains. Enfin, bref, c’est mon dada.
Ils ne trouveraient pas non plus de pâtisseries, de sucreries (bonbons), de beignes et autres cochonneries. Mais ils pourraient faire de bons gâteaux avec les indrédients disponibles!
Bref, ils meurent de faim tandis que nous mangeons  beaucoup trop.
Ces gens que j’aimerais bien inviter chez moi ont de bonnes raisons, si c’est le cas, d’être obsédés par la nourriture, car ils sont en manque constant. Mais nous, en revanche, n’avons aucune raison de penser à cela constamment, et pourtant, c’est ce que nous faisons.

17/01/2008

Saltimbanco si !

68b9e5eaca5683658a721d22a5c2f3b6.jpegJ’ai été voir, ou plutôt revoir Saltimbanco, le spectacle du Cirque du Soleil, que j’ai vu pour la première fois lors de sa création en 1992, à Québec probablement.
Évidemment, dans un aréna comme le centre Georges-Vézina de Chicoutimi, le chapiteau si caractéristique du CDS nous manque un peu, à la fois pour l’atmosphère et parce que les numéros de voltige sont forcément un peu moins spectaculaires. De plus, mercredi après-midi, la salle était bien vide. Seulement la moitié des sièges occupés au parterre où je me trouvais, et presque personne dans les gradins du fond. J’ai donc pu me déplacer à ma guise pour obtenir la meilleure vue possible.
Ceci dit, j’ai bien aimé le spectacle en général. En fait je ne souvenais pas du tout de ce que j’ai vu la première fois. Très beaux costumes, image d’une troupe dynamique, allumée, impertinente, des artistes à la fois sympathiques et agiles à un point inimaginable.
Bizarrement, les numéros que j’ai le plus aimés étaient les plus dépouillés: une simple jonglerie avec de petites balles blanches, un cycliste qui fait tout et n’importe quoi avec son vélo, des acrobates au sol qui prennent des positions improbables. La beauté, le charme. Belle performance aussi, mais plus brouillonne en apparence, avec beaucoup de monde sur la scène, des acrobates qui s’élancent de la balançoire russe pour retomber sur leurs pieds, atterrissant sur un matelas tenu par leurs collègues.
Le duo des boleadoras, ces cordes terminées par un poids que font tourner un homme et une femme, est intéressant au point de vue de la performance, mais son style, western, ne cadre pas avec l’esprit et la scénographie de Saltimbanco, malgré le petit clin d’oeil au numéro du mime.
J’ai bien aimé les numéros de ce mime déguisé en jeune garçon. Il a trouvé un partenaire idéal dans un spectateur bedonnant aux cheveux blancs qui est vraiment entré dans son jeu et nous a donné des moments hilarants. Moments tout à fait incompréhensibles cependant pour les quelques jeunes enfants qui se trouvaient dans la salle.
Musique en direct, intéressante, parfois tonitruante et dérangeante. Quand elle devient plus tendre et romantique dans le numéro des bungees, on apprécie davantage cette partie où les artistes se laissent tomber au bout de leurs filins élastiques, même si le coefficient de difficulté est sans doute moins élevé que pour d'autres numéros.
Bref un beau spectacle, j’en ai vu quatre ou cinq du Cirque du Soleil, celui-ci était le premier, d’autres étaient peut-être mieux structurés et plus impressionnants, mais la première fois... c’est la première fois, que voulez-vous!

Surtout si on ne s'en rappelle pas! (hi hi)
La majorité des gens du Saguenay n’ont jamais vu un spectacle du Cirque du Soleil: c’est donc fort bien qu’ils aient ainsi accès à l’un des fleurons de la culture québécoise. Les billets coûtent cher, mais le prix est justifié par le personnel, le matériel et l’organisation indispensables pour assurer la réussite technique et la sécurité d’un tel spectacle.
En revanche, je trouve tout à fait inacceptable de payer 15$ pour le programme vendu à l’entrée: je n'en ai pas acheté, et je n'ai vu personne le faire.

15/01/2008

Macbeth

bea25f4b98a09b7bd852f3c161603a1c.jpegJ’ai donc été voir Macbeth samedi dernier au cinéma Jonquière, en direct du Metropolitan Opera de New York. Contexte historique transposé au 20e siècle, avec un lit, un paravent, une lampe suspendue, des lustres qui montent et descendent, des arbres, une clairière, un sous-bois, on pense à la Roumanie, aux guerres, aux réfugiés, aux clochards. En général ça fonctionne assez bien, sauf pour quelques détails. Une jeep sur la scène: pas très original et ça n’apporte rien de neuf. Et l’image de la forêt armée est par trop simpliste.
Deux interprètes principaux magnifiques, qui rivalisent de présence, de puissance scénique et vocale: l’Ukrainienne Maria Guleghina  et le baryton serbe Zelko Lucic (photo à gauche), impressionnants à tous égards, tellement bons que l’on croit à cette invraisemblable surenchère d’ambition et de folie meurtrière entre Macbeth et Lady Macb58f71d250802b8738854118f477a1468.jpegeth. Belle performance également des deux ténors, Dimitri Pittas en Macduff, et Russell Thomas en Malcolm, qui offrent un très bon duo à la fin. Direction nerveuse et vivante du chef James Levine. Plus des interviews avec tout ce beau monde.

La bonne nouvelle s’est répandue à Saguenay: il y avait bien 30 personnes cette fois, j’en connaissais plusieurs, et tout le monde a trouvé l’expérience formidable.
Dans Le Devoir, le critique Christophe Huss déplore que cette prestation ait mis en lumière et en vedette le travail du régisseur et metteur en images (Gary Halvorson, c’est l’article qui m’a appris son nom, car je ne l’avais pas retenu) en nous le montrant en régie, devant ses consoles avant le début des scènes et des actes. Le journaliste lui reproche d'avoir tenté en quelque sorte de voler la vedette au spectacle qu'il était chargé de montrer.
Pour ma part j’aimais bien le voir suivre la partition et ses notes pour donner les indications aux musiciens: j’ai adoré observer son travail.
Chacun ses goûts.