Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/11/2008

La Sagrada Familia

belleVue.JPG

La Sagrada Familia, l’église de la Sainte-Famille, Temple Expiatori de la Sagrada Familia, comme le nommait Antoni Gaudi, le célèbre architecte de ce monument emblématique de la ville de Barcelone. La cathédrale des anges, comme on l'appelle aussi, est un projet titanesque: on n’en croit pas ses yeux quand on voit ce qui a été réalisé et ce qui reste à faire. En effet, la construction de ce temple mythique, commencée en 1882, doit se terminer vers 2026, peut-être même en 2030.
C’est une fondation privée “ecclésiastique” qui assure la réalisation de ce projet à la fois fou et magnifique, à même le prix d’entrée payé par les visiteurs et les dons venant de partout dans le monde. C’est émouvant, impressionnant, quasi irréel.
Je me prends à rêver: que Saguenay se donne un projet culturel (moins ambitieux bien sûr) et le réalise...
En fait, l’oeuvre est si monumentale qu’il est à peu près impossible de photographier la Sagrada, dans l’état actuel où elle se trouve, de façon satisfaisante. Il faut y aller par façades, par angles, par petits bouts. Vous trouverez  d’excellentes photos sur cette page sur le site officiel (en catalan et en anglais seulement). Un très beau site, très complet (sauf en ce qui concerne le français), sur lequel vous pouvez même faire un don pour aider à poursuivre l’édification de la Sagrada Familia.
Sur l’album Sagrada Familia, à gauche, vous trouverez des photos prises par mon conjoint et moi, alors que nous visitions le célèbre temple,  le 23 septembre 2008.
On dit à Barcelone qu’il faudrait démolir éventuellement une partie du quartier (Eixample) qui l’entoure afin que les gens puissent voir la Sagrada de loin.
Il y a des grues, des fils, des planches, des ouvriers partout à l’extérieur et à l’intérieur: c’est un véritable chantier. Les autorités ont dû trancher entre deux options: fermer l’église pour plusieurs années et la terminer plus rapidement, au prix de pertes énormes au chapitre des visites touristiques, ou la laisser ouverte au public, quitte à faire circuler celui-ci autour des ouvriers, et à exposer ceux-ci à la vue de tous. Option qui a été choisie: ce sera plus long ainsi, mais au moins, les gens qui le souhaitent peuvent visiter ce fabuleux monument.

02/10/2008

Retour d'Espagne

monastTolede.jpgJ’ai fait un beau voyage. En Espagne. Quinze jours. Visite de Madrid, Tolède (photo du monastère), Séville, Cordoue, Grenade, Valence, et Barcelone, entre autres.
Visite de cathédrales, mosquées, monastères et autres beaux monuments. Mais surtout, un groupe agréable (il s’agissait d’un voyage organisé, offert par le grossiste Jolivac), des déplacements en train, beaucoup de temps libre pour avoir des contacts, même brefs, avec les Espagnols, et pour sentir le pouls du pays.
Donc, pas de coup de coeur provoqué par la beauté ou le poids historique d’un lieu, mais plutôt l’impression de m’imprégner d’un univers différent, de vivre au jour le jour dans d’autres lieux, de rencontrer des gens à la fois semblables et différents de moi.
Une chose qui m’a frappée, c’est la vie nocturne à Barcelone. Les gens vont manger à 22 heures (la plupart des restos ouvrent à 21 heures), et ensuite, ils sortent, ils fêtent, ils vont danser. Sur la rue Jaume 1, au Gran Hotel Barcino où nous logions, les deux grandes portes-fenêtres nous permettaient (!) d'entendre les gens qui circulaient toute la nuit (à pied) sous notre balcon, en chantant, en discutant, en criant parfois. Cela se calmait vers six heures du matin, et alors c'était le bruit des moteurs qui prenait la relève: les véhicules municipaux se mettaient à l'oeuvre pour enlever les ordures et nettoyer la rue et les trottoirs!

28/03/2008

Concert hallucinant

625255662.jpgUn autre souvenir de mon voyage en Russie, en 1993.
Le premier soir de notre arrivée à Saint-Petersbourg, après un long trajet en avion, un arrêt à Moscou pour visiter une station de radio et prendre un repas, puis l’avion entre Moscou et St-Petersbourg, nous avions fait le tour de l'horloge sans dormir et nous étions bien entendu tous crevés. Au programme: un concert de musique classique, donné par l’Orchestre philharmonique de la ville, dirigé par un chef invité, un Américain.
Je ne me souviens plus du programme, j’essayais juste de ne pas dormir sur ma chaise.
Mais je me souviens très bien qu’en rappel, le chef américain a fait jouer l’hymne national des États-Unis, le Star-Spangled Banner.
Tous les auditeurs - russes -  présents dans la salle  - comble - se sont levés pour fredonner l’hymne (bien entendu, ils n'en connaissaient pas les paroles) , après quoi ils ont applaudi à tout rompre: c’était pour eux un vent de liberté venu d’ailleurs!!!
Nous étions en 1993, Boris Elstine avait remplacé Mikhaïl Gorbatchev, l'URSS se dissolvait à mesure que ses républiques obtenaient leur indépendance...
Pour nous, Québécois vaguement de gauche, vaguement sympathisants socialistes et vaguement anti-américains, cette scène avait quelque chose d’hallucinant.

10/03/2008

Bravo Claude!

claude dubois,russie,artistes,toronto,sortie,saint-pétersbourg,nevaJ’étais très contente de la sortie de Claude Dubois contre ce pseudo gala du Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens qui se déroulait à Toronto. Leur attitude démontre un mépris et une méconnaissance de la vie culturelle québécoise.
Après avoir flushé de l’émission télévisée tous les artistes québécois qui ont effectué une prestation au gala, ils ont prétendu que c’est parce que leur public ne les connaît pas. Excellent argument: on comprend qu’ils ont fait semblant d’honorer des artistes québécois juste pour respecter des conditions d’obtention des subventions gouvernementales!
J’ai souvenir d’un spectacle de Claude Dubois à l’auditorium Dufour, que j’avais couvert : disons qu’il n’était pas au mieux de sa forme.


Mais ce dont je me souviens surtout, c’est que nous sommes tous deux allés en Russie, en 1993. Pas juste nous deux: il y avait sa conjointe d'alors, Louise Marleau, plus sept ou huit journalistes du Québec, dont moi.
Ce fut un voyage épique: nous devions passer quelques jours à Moscou, mais nous avons appris que c’était très dangereux, que les touristes se faisaient attaquer dans leur chambre d’hôtel. Louise et Claude y sont tout de même allés, car ils avaient des amis qui jouaient une pièce de Tchékov dans un théâtre moscovite.
Ils jous ont rejoints le lendemain à Saint-Pétersbourg, où nous avons passé une dizaine de jours: nous nous promenions dans un vieil autobus jaune déglingué, avec la guide Nadia qui parlait un excellent français, et le chauffeur qui baragouinait un peu d’anglais.

claude dubois,russie,artistes,toronto,sortie,saint-pétersbourg,neva


Nous avons sillonné la perspective Nevski, visité toutes les églises et tous les palais de la ville et des environs, y compris la forteresse Pierre et Paul, et bien entendu, l’Ermitage (photo), un musée fabuleux. L’hôtel où nous logions était un ancien centre des jeunesses communistes, absolument épouvantable, vieux, puant, mal chauffé, avec quelques coquerelles en prime.
Malgré cela, j’ai fait un superbe voyage. C’était au mois de juin, le soleil ne se couchait pas (ce qu'on appelle les nuits blanches de Saint-Pétersbourg), la ville était à la fois délabrée et merveilleusement belle. Un soir nous avons veillé dehors, assis sur des marches de pierre qui descendaient tout droit dans la Neva.
Louise et Claude se sont prêtés au jeu, ils ont participé à presque toutes les sorties, visites, réceptions officielles prévues au programme. Ils se sont chicanés parfois, mais rien de sérieux. Avec tout le reste du groupe, j'ai passé la dernière soirée dans leur chambre. Claude a sorti sa guitare et nous a chanté quelques-unes de ses tounes.
Pour moi, Claude Dubois, c’est aussi l’une des plus belles voix pop du Québec: justesse, diction impeccable, harmoniques, vibrato à l’occasion. Les jeunes chanteurs d’aujourd’hui ne savent plus, comme lui et les autres de sa génération, tenir une note plus de deux temps.
Dans le Blues du businessman, il demeure inégalé. J’ai entendu plusieurs versions de Starmania, y compris la classique, produite par l’OSM en version concert à Montréal en 2004, mais même une voix classique cultivée comme celle du ténor Marc Hervieux ne produit pas autant d’effet que celle de Claude Dubois dans le blues de Zéro Janvier.

Chapo, Mossieu Dubois !

21/12/2007

Activités montréalaises

eb04909091290b924312fbc7d19a84c0.jpegTrois activités culturelles à mon programme montréalais:
Le Casse-Noisette par les Grands Ballets canadiens. Très beau spectacle, décors et costumes conçus avec soin et fantaisie, des couleurs vibrantes et éclatantes. Mais j’ai surtout noté l’excellence des danseurs, très professionnels, mouvements d’ensemble impeccables, solos remarquables, et cela même si c’était la première représentation de la série à Montréal. L’orchestre (celui des GBC, dirigé par Allan Lewis) manquait un peu de vigueur dans la fosse, j’aurais aimé entendre mieux sonner cette musique aimée et connue, mais à part ça, c’était superbe. Il y avait beaucoup d’enfants dans la salle, puisque c’était l’après-midi, ils ont écouté cela attentivement, ils connaissaient d’avance l’histoire et les personnages, c’était vraiment beau de les voir.
Le Salon des métiers d’art de Montréal: c’est tellement grand, inimaginable, ça prend deux heures pour faire le tour, même assez rapidement. Beaucoup de très belles choses, de l’originalité, des bijoux délicats, de la nourriture aussi, comme des vinaigres parfumés, des terrines et du foie gras (quelqu’un m’a cependant fait goûter un saucisson immangeable): une belle visite.
L’exposition Pour l’art, au Musée des Beaux-Arts: des objets appartenant à des collectionneurs, certains connnus comme Luc Plamondon, et prêtés au Musée le temps d’une exposition. Gravures et estampes, meubles, sculptures, grands noms d’artistes européens et québécois, des oeuvres qui reflètent des choix et en disent parfois long sur ceux qui les ont acquises. Hétéroclite par définition, une exposition fort intéressante.
J’ai aussi visité des restaurants, je vous en parle dans une prochaine note.

12/08/2007

Retour à Québec

0632f33d306894f764b0f03b87e8ca48.jpg

J'ai été à Québec récemment pour voir notamment l'exposition De Cranach à Monet au Musée national des Beaux-Arts. Une collection privée d'un Mexicain nommé Perez Simon.Il y a de grands noms, Monet, Pisarro, Corot, Van Gogh, entre autres, mais ce ne sont pas leurs oeuvres les plus intéressantes. Et qui dit collection privée, dit choix individuel, influencé par les préoccupations du monsieur, autrement dit les sujets, des femmes dénudées ou sensuelles, des paysages, des travaux des champs, davantage que les techniques ou l'originalité. Intéressant mais un peu décevant, pour tout dire.

En revanche, j'ai beaucoup aimé la rétrospective Christopher Pratt (photo), présentée dans une autre salle du musée. Un peintre du Nouveau-Brunswick né en 1935, que je ne connaissais pas du tout,mais que j'ai découvert et adoré. Proche de l'hyperréalisme, influences américaines, pureté des lignes, dépouillement, vision personnelle, beaucoup de fenêtres, de maisons, chalets, des routes, des phares.

Comme je n'avais pas trouvé de chambre au café Krieghoff, j'ai choisi l'auberge du Quartier, non loin de là sur Grande-Allée. Beaucoup moins bien que le Krieghoff, et très, très cher: cela nous a coûté plus de 200$ pour dormir dans une minuscule chambre et déjeuner. D'ailleurs, comme leur salle à manger était en réparation (un client y avait fait de grands dégâts, semble-t-il), ils nous envoyaient déjeuner ... au Krieghoff. Excellent déjeuner, mais il pleuvait à verse, donc, un irritant de plus. Bref, l'auberge du Quartier est correcte,mais je n'y retournerai plus.

Le soir, nous avons mangé sur la rue Saint-Jean, au café Le Hobbit, une institution à Québec. J'ai mangé de bonnes pâtes aux crevettes, mon mari a pris un steak tout à fait ordinaire, et là aussi, ce fut extrêmement cher pour ce que c'était. Mais l'endroit est agréable et charmant.

13/07/2007

Retour aux sources

e7e0115246213eef036ba35afb466194.jpgDe retour d'un petit voyage éclair avec mon père, dans la région où il est né, au bord du fleuve Saint-Laurent. Plus précisément à Saint-Roch des Aulnaies,où sa maison paternelle se trouve toujours, c'est un de ses frères qui y habite avec sa femme. Nous avons logé à l'Auberge du Faubourg de Saint-Jean-Port Joli, où nous habitions quand j'étais enfant et que nous faisions ce voyage quasi annuel en famille.ab5eebdcc86cd7839f682061f1bed42e.jpg
J'ai visité la Seigneurie des Aulnaies, à Saint-Roch même, qui comprend le manoir (photo de la salle à dîner, avec la guide), et le moulin  banal (photo du meunier), vieux de 350 ans et encore fonctionnel.

Partout, le fleuve : sous le tonnerre, sous la pluie, sous le soleil, partout il nous accompagne. Nous avons mangé au restaurant du Cap Martin, fort bi85c1932500f555da156664fcce726faf.jpgen, et à celui de l'Auberge du Faubourg, cuisine assez raffinée, de bon goût, à prix assez raisonnable. Au cours du voyage, j'ai rencontré les quatre frères de mon père : Richard, le plus jeune, qui demeure à Saint-Jean Chrysostome, Claude, père blanc missionnaire d'Afrique, maintenant basé à Québec, Léopold, aujourd'hui veuf qui loge dans une résidence à La Pocatière, et Clément, le propriétaire de la maison familiale. Ce dernier et sa femme Thérèse nous ont reçus à dîner de façon excellente. J'admire ces gens qui peuvent, en deux temps trois mouvements, concocter un repas à la fois varié, savoureux, avec des produits frais et nous recevoir en toute simplicité, si on peut dire, compte tenu qu'il y avait des canapés au saumon fumé, un cocktail de crevettes, des steaks très tendres cuits sur le barbecue, un excellent gâteau de pâtisserie pour dessert, et un plat de fraises. J'ai mangé des fraises partout et plusieurs fois, et elles étaient tellement bonnes: rien à voir avec ce que j'ai trouvé jusqu'à présent à l'épicerie.

10/04/2007

Naufrage en Grèce

medium_seaDiam.jpeg

 Le Sea Diamond (photo) a coulé près de l'île de Santorin, en Grèce. Je demeure incrédule devant cette nouvelle. En octobre dernier, j'ai fait cette croisière avec mon conjoint. Nous n'étions pas sur le Sea Diamond, mais sur la Perla, toutefois nous avions un couple d'amis qui voguaient sur le Sea Diamond et que nous rencontrions aux arrêts, escales et visites. Ils sont complètement abasourdis, eux aussi par cette nouvelle. D'autant plus qu'il y a deux disparus, morts probablement.
Pendant la croisière qui a duré sept jours, nous avons eu du beau temps, la mer était calme, et même si nous sommes très prudents et même craintifs à l'occasion, nous n'avons pas pensé une minute à un naufrage possible. Même pas pendant la leçon de sauvetage 101 donnée avant le départ, ni en voyant les gilets et canots de sauvetage disséminés un peu partout sur le navire. Ce sont de gros bateaux, avec piscine, salons, bars, salle à manger. Nous mangions en toute confiance, détendus, blaguant avec les amis, buvant du vin, et la nuit, nous dormions comme des bébés. Sûrement que l'équipage est fautif dans le cas du Sea Diamond. Comment, je ne le sais pas, mais nous l'apprendrons sans doute d'ici peu.
Quand j'ai vu à la télévision des images du Sea Dimanod achevant de s'enfoncer sous l'eau, à quelques kilomètres de la terre ferme, j'ai éprouvé une sensation étrange. Comme si je me rendais compte, rétrospectivement, que j'avais frôlé un grand danger, en toute inconscience, tandis que le décollage et l'atterrissage en avion m'inquiètent davantage.
Il y a moins de naufrages de bateaux de croisière que de crashes d'avion, du moins je le pense. Mais si on prend en compte toutes les embarcations: chaloupes, hors-bord, traversiers, voiliers, rafiots pleins de réfugiés qui sillonnent les cours d'eau de la planète, c'est sûr que la mer est - statistiquement - plus à risque que l'air.

30/03/2007

Excursions culinaires

medium_deuxMarie.jpgPour poursuivre ma chronique précédente, voici d'autres restaurants que j'aime à Montréal: le Braseiro, un portugais de la rue Saint-Laurent où le poulet grillé est exquis, un endroit sympathique et très abordable qui offre d'excellents vins portugais. Chez Gauthier, rue du Parc, où cependant je n'ai pas mis les pieds depuis quelques années. Le Porto Fino (italien) et Le Porto (portugais). Le Pullman, aussi rue du Parc, qui fait des tapas de luxe, incroyablement raffinés, tout comme le Deux, rue Sherbrooke. Mais les meilleurs tapas, c'est au Tapeo, rue Villeray, que je les ai mangés.
Le midi, pour un sandwich ou un repas léger, je vais Aux Deux Marie (photo), rue Saint-Denis, où les produits sont toujours frais. C'est aussi un centre de torréfaction du café, alors il y a un extraordinaire choix de cafés, j'en achète parfois pour mon fils, et je n'oublie jamais de déguster un expresso bien serré.
En fait, des restos à Montréal, j'en ai fréquenté vraiment beaucoup. Certains sont aujourd'hui disparus, comme Chez Bardet, où nous sommes allés il y a une vingtaine ou peut-être une trentaine d'années, c'était très loin, au bout de la ligne de métro Henri-Bourrassa, nous avions bu une bouteille de Chambolle Musigny à deux, puis encore une demi-bouteille dont une partie a servi, sur les conseils du serveur, à arroser des framboises fraîches. Ça c'était du repas gastronomique!
Le Fado, dans le Vieux Montréal, aujourd'hui disparu. Nous avons fréquenté aussi la chaîne Better, qui faisait des saucisses, nous sommes allés une fois chez au Café Jongleux, du chef Nicolas Jongleux qui s'est suicidé quelque temps après... Nous avons été aussi au restaurant Les Halles, au Pied de Cochon, au Bouchon de Liège, Chez la Mère Michel et Chez la Mère Tucker, ainsi que dans divers restos de cuisine thaie, chinoise, japonaise, indienne. Nous aimons encore le Paris, rue Sainte-Catherine, un traditionnel français de qualité, et Le Grand Comptoir, place Philips, un bon bistrot français où la nourriture est cependant un peu lourde et les portions très généreuses.
J'aime bien aussi les smoked meat de Chez Schwartz, mais comme le restaurant lui-même n'est pas très agréable (toujours bondé, pas d'alcool, planchers graisseux et serveurs débordés), je préfère y acheter la viande fumée, le pain et les cornichons et les rapporter à la maison - c'est-à dire-chez mon fils - pour les manger. Quand il reste de la viande, on fait une recette de pâtes, et le pain est délicieux en toasts.
Mais avec le temps, les repas gastronomiques m'intéressent moins: trop lourds pour l'estomac, - j'arrive bientôt à l'âge du manger mou! - trop de services, trop guindés aussi souvent. Je ne suis presque plus capable de demeurer cinq ou six heures assise à une table: au bout de deux heures, j'en ai assez il faut que je me lève!
Décidément, la vieillesse est un naufrage!

28/03/2007

Express et expresso

medium_entrExpress.jpgÀ Montréal, j'ai mes restaurants préférés, où j'essaie d'aller à chaque voyage. L'Express (photo de la façade, rue Saint-Denis) est incontournable. Comme c'est toujours plein de monde et qu'il faut réserver longtemps à l'avance, j'ai trouvé un moyen d'aller y manger tout de même: m'y rendre vers 15h ou 16h, avant l'heure du dîner: c'est parfait quand j'ai un spectacle à 20 heures, par exemple, car j'ai le temps de relaxer, d'aller me changer, ou de magasiner, histoire de digérer un peu avant d'aller m'asseoir dans la salle. En général, deux ou trois tables sont occupées, il y a toujours la même serveuse un peu revêche réservée aux clients de l'après-midi. Et presque chaque fois, une vedette de la scène. J'y ai déjà vu Lucie Laurier, par exemple. La dernière fois, c'était Paul Buissonneau: il parle tellement fort qu'on n'entend que lui... n'empêche qu'il a réussi à mettre la serveuse revêche dans sa manche et à la faire rire.
La nourriture bistrot chic est habituellement au rendez-vous, toujours d'une égale qualité. J'aime bien manger leurs nouilles aux crevettes et au curry, ou alors les raviolis, ou un onglet à l'échalote, ou encore le saumon au cerfeuil. L'île flottante est écoeurante (miam!), un repas à elle seule, la soupe à l'oseille fabuleuse, mes compagnons habituels aiment le steak tartare, les rognons, la soupe de poisson. L'Express propose un excellent choix de vins au verre. La semaine dernière, j'y suis allée pour une soupe au chou, suivie des nouilles crevettes-curry, avec une petite salade verte et un riesling. Je n'oublie jamais le café, un expresso court, bien serré et bien corsé. Je le demande macchiato, et ils savent ce que ça veut dire: garni d'un petit nuage de lait chaud.
J'aime aussi le Café Cherrier, pas très loin de là sur Saint-Denis, pour son atmosphère relax et sympathique, sa clientèle branchée (des vedettes, là aussi assez souvent). La nourriture est de bonne qualité, pas aussi extraordinaire qu'à l'Express en ce qui concerne les menus du jour. Mais la carte offre des spécialités plus légères, que l'on peut manger à toute heure du jour, des croque-monsieur, des soupes, et ce bagel au saumon fumé que j'ai pris la dernière fois et qui était parfait. L'expresso y est aussi très bon, plus long qu'à l'Express mais encore plus corsé.