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03/07/2006

Mes parents


Le 22 juin dernier, nous avons célébré le soixantième anniversaire de mariage de mes parents. Ce sont eux, sur la photo. Ils ont eu trois enfants, je suis l'aînée, mes deux frères habitent à l'extérieur de la région. Ils sont venus pour souligner cet anniversaire, il y avait quelques autres personnes, on a fait un souper tout simple, dans la maison familiale.
Que leur devons-nous, à nos parents? Sûrement la vie, mais encore? Ils nous ont donné ce qu'ils pouvaient nous donner, et voilà le résultat: trois adultes, avec leurs qualités et leurs défauts, leurs différences et leurs ressemblances, leurs aspirations, leurs rêves.
Leurs réussites et leurs échecs, les liens qu'ils ont à leur tour créés avec d'autres personnes, les enfants qu'ils ont eux-mêmes eus... Je n'en dis pas plus, car il faudrait que je plonge dans mes souvenirs, que je raconte ma vie, et ce n'est pas, du moins pour le moment, le but de ce blogue.

25/06/2006

Trois filles et un parc

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Avec mes deux amies, samedi 24 juin, un beau tour à vélo au parc de la Pointe Taillon. Parcouru 30 kilomètres le long du lac Saint- jean, La piste cyclable (photo) est superbe, le temps était beau mais pas trop chaud. C'est long de se préparer, puis de s'y rendre, mais l'expérience en vaut le coup. Le plein de nature, d'exercice, de soleil. Pendant le trajet, on parle un peu, on s'arrête pour manger et se reposer, mais la plus grande partie du temps, on roule sans parler, chacune plongée dans ses réflexions et ses observations.
Au retour, on s'est arrêtées au comptori laitier de Saint-Bruno pour déguster un cornet de crème molle... savoureux et délinquant!
De retour à la maison, j'ai pris une bière sur la galerie, puis je me suis fait cuire un bon steak, que j'ai dégusté avec des patates fricassées faites la veille et un petit verre de vin blanc. Ensuite je suis retournée lire sur la galerie jusqu'à 20h30. Puis j'ai écouté un épisode de la série Six pieds sous terre, que j'aime bien. Puis des gens ont lancé des feux d'artifice sur le terrain voisin du nôtre. C'était dangereux, inquiétant, parce qu'il y a de grands arbres et des maisons (dont la mienne) à proximité. Surtout qu'il y avait cette histoire d'un homme de Terrebonne qui a foutu le feu à dix maisons avec un feu d'artifice. J'aime bien la pyrotechnie, mais pas dans ma cour!
Enfin, comme il n'y a pas eu d'incident malheureux, je peux me réjouir d'avoir eu droit à des feux d'artifice ... privés, pour terminer de façon festive cette magnifique journée.

05/06/2006

Le grand départ

Dimanche, c'était le brunch du bureau pour célébrer ma retraite, et celle de deux autres collègues. J'ai reçu de beaux témoignages, sobres et justes, qui me sont allés droit au coeur. Mais surtout, le fait que plusieurs personnes, une trentaine, collègues et ex-collègues, retraités, employés, patrons ou anciens patrons, se soient déplacées pour moi, m'a particulièrement touchée. Il faisait super-beau, cela se passait à la Tourelle, sur les bords du Saguenay, nous avons très bien mangé, bref, c'était chaleureux, sympathique, avec une légère pointe de tristesse. La retraite, c'est quand même une rupture, rupture avec une ancienne vie, pour en aborder une nouvelle. On va se rencontrer encore, mais je ne fais plus partie de la «gang». Christiane Laforge avait écrit un très beau témoignage pour moi, Michel Simard avait relevé ma première demande d'emploi, Pierre Fellice m'a aussi envoyé un mot gentil.
En plus, comme cadeau, j'ai eu un iPod. Oui, je sais. J'ai commis sur ce blogue une chronique intitulée «pas de I Pod pour bibi». Mais comme je suis une fana d'Apple et du Macintosh, je n'ai pas de difficulté à revenir sur mes propos. Non que je les désavoue, mais la séduction du i Pod, comme appareil, comme design, comme possibilités, a fini par agir sur moi. Je suis donc très contente, il fonctionne très bien et je vais penser à mes collègues chaque fois que je m'en servirai.

29/05/2006

La vie la vie la vie la vie

Dimanche, l'émission Découvertes était consacrée à la conception et au développement d'un enfant, jusqu'à la naissance. Magnifiques images, de synthèse, qui nous montraient de superbes détails, rencontre du spermatozoïde et de l'ovule, division cellulaire, formation du cerveau, du coeur, des membres, mouvements et réactions du foetus dans l'utérus. La mère exprimait ses sensations, ses émotions, le père aussi. Le documentaire se terminait par des images de l'acocuchement, qui n'étaient pas, elles, de synthèse. On a vu naître cette petite fille, prénommée Julia.

Étranglée par l'émotion, j'ai versé quelques larmes. Puis je me suis aperçue que mon mari pleurait, lui aussi. Émotion, souvenirs, la grande aventure de la vie...

23/05/2006

Une merveille

 

Un bulbe reçu en cadeau. Je l'ai mis en terre, et au bout de quelques semaines, voici ce qu'il est devenu: un magnifique amaryllis, deux tiges portant chacune quatre fleurs. Une merveille de la nature, qui dure longtemps et qui, dit-on, pourrait refleurir à Noël. La plante illumine le salon, en ces jours sombres où il pleut, mais il pleut!!!!

26/04/2006

Beauté pure

Quand je vais à Montréal, j'aime bien aller passer quelques heures au Jardin botanique. Dans les serres. Il fait froid dehors, on entre là-dedans, un air chaud, humide, tropical nous enveloppe. Tout à coup je me sens vraiment bien, littéralement dans une bulle.
Chaque fois, je m'attache à une section en particulier : les arbres exotiques, les orchidées sensuelles aux couleurs fabuleuses, les cactus et leurs infinies déclinaisons, les bonsai à l'âge vénérable. Début avril, c'était aussi l'événement Papillons en liberté : d'immenses papillons aux ailes fragiles, entre autres les spectaculaires morphos bleus, qui volent partout en liberté. Il faut faire attention, ne pas les toucher, s'immobiliser s'ils se posent sur nous: c'est charmant, mais ça fait un peu fabriqué, artificiel, comme événement. Je préfère les plantes, caféiers, théiers, manguiers et autres espèces qui prolifèrent, protégées par du verre et du béton contre un climat où elles ne pourraient pas vivre.
La dernière fois, je me suis arrêtée, soudain consciente d'avoir sous les yeux, dans ces feuillages, ces troncs, ces êtres vivants et silencieux ,

quelque chose comme la beauté pure.

16/04/2006

Go Habs go!

Saku KoivuLundi dernier, donc, 10 avril, je suis allée voir jouer le Canadien au Cente Bell. J'étais déjà allée dans cette salle, pour un spectacle de Diane Dufresne entre autres, j'avais déjà vu jouer les Nordiques à Québec, mais le Canadien, c'était la première fois. Je ne suis pas le hockey avec passion, mais comme tout Québécois, j'ai un peu ça dans le sang. Les règlements, le rythme, les six équipes de la Ligue nationale dans le temps, tout ça nous entre dans la tête sans qu'on s'en rende vraiment compte.
Aller voir jouer le Canadien au Centre Bell, c'est une expérience à vivre. Non seulement pour l'équipe et le jeu, mais pour l'atmosphère, les fans qui se «peinturent» la tête et la figure, les enfants qui portent des chandails du Tricolore, le bruit, les cris. Un jeune homme derrière moi criait tellement qu'il a certainement perdu la voix après le match. Un autre, que je n'ai pas vu, expliquait en détail à un interlocuteur silencieux (peut-être un étranger) tous les tenants et les aboutissants, les performances de chaque joueur, l'historique de l'équipe, les phases du jeu, bref, il s'y connaissait vraiment. Une autre disait «vas-y Saku» avec une grande ferveur dans la voix chaque fois que Koivu prenait la rondelle.
Le Canadien a battu les Sénateurs, grâce en bonne partie à la bonne tenue de David Aebischer devant le filet. En sortant, en descendant les escaliers, même dans le métro, des gens criaient encore leur joie. C'est l'équivalent d'une fête, d'un délassement, d'un défoulement individuel et collectif je crois: pendant deux ou trois heures, on est rivé à ce qui se passe sur la glace, on trippe fort, on oublie ses soucis. On admire les héros, on conspue les méchants, rien d'autre n'existe. On exerce son intelligence et ses facultés d'analyse aussi : dans le métro, au retour, un petit groupe de gens s'est réuni autour d'un homme qui analysait chaque phase du jeu, qui revenait sur les bons et moins bons moments du Canadien, sur chaque but compté. Comment faisait-il pour se rappeler tout ça? Une belle performance, que j'admire, moi qui n'aurais même pas su dire le nom des marqueurs de la soirée.

 

02/04/2006

Booooh! le zoo (2)

En ce qui concerne la fermeture du Zoo de Québec, je vous réfère à ma note précédente, Booooh! le zoo, publiée en décembre lors de la première annonce de fermeture. Je n'ai pas grand-chose à ajouter à ce que j'ai déjà dit.

Pour le reste, je manque déjà de temps et ma retraite n'est même pas officiellement commencée! Aujourd'hui dimanche, je n'entrerai pas au travail à six heures, comme je le faisais jusqu'ici. Ce sera un premier test.

Quant à samedi... J'ai été marcher avec une amie, fait des courses, lu les journaux, été chercher à souper (St-Hub!), bidouillé sur mon ordi, écouté le film Quelque chose d'inattendu, avec Jack Nicholson. Sympathique mais pas terrible. Pas de pub pendant la première demi-heure, et après , il y en avait aux 15 minutes. Insupportable. J'ai été prendre un bain et je suis revenue écouter la dernière demi-heure: c'était parfait, j'ai tout compris sans trop avoir l'impression de perdre mon temps.


31/03/2006

Jour un

Voilà, ça y est. Hier soir (jeudi) c'était ma dernière soirée de travail. On m'a fêtée, embrassée, offert un gâteau (merci Johanne!), j'ai salué les gens de l'atelier, Christiane m'a invitée à dîner, mes collègues pupitreurs m'ont entraînée au bar après le travail pour prendre un verre. Eux, ils font ça tous les jeudis, après la fin de la semaine de travail. Moi, c'était la première fois. C'était cool. Je suis rentrée à 3 heures du mat, et n'ai pas pu m'endormir avant 4-5 heures. J'ai lu les mots gentils écrits par mes collègues sur une grande carte.

Et là, je regarde passer le temps. Je manque de sommeil, mais ce n'est pas grave. Je me coucherai un peu si je m'endors trop. Mais ce n'est pas encore le temps des grandes réflexions philosophiques sur la gestion du temps et autres grands sujets reliés à la retraite, au temps qui passe, au vieillissement. Je goûte chaque moment, tout simplement. Et la semaine prochaine, j'ai déjà trois rendez-vous fixés, il faut que j'en ajoute un autre (le coiffeur!) et je pars pour Montréal. Alors je vais être presque plus occupée que quand je travaille. Sauf que j'aurai mes soirées à moi! Je vais pouvoir écouter Virginie autrement qu'en vidéo. Youppi!

28/03/2006

La retraite

Plus que trois jours de travail avant ma retraite. Situation étrange, qui en principe ne se présente qu'une seule fois dans une vie. 

33 ans et demi de travail pour le même employeur. Des habitudes ancrées profondément, même si j'avais complètement changé d'horaire il y a trois ans. L'habitude de se rendre au bureau chaque jour, de gérer son temps en fonction de l'énergie qu'il faut garder pour le travail, de comprimer, de regrouper les plaisirs et les tâches personnelles dans les fins de semaine, ces deux précieux jours de congé vécus comme une récompense, un nonosse pour le bon chienchien.
Je sens que ça va me prendre un certain temps avant de fonctionner dans ce nouvel espace-temps mental. J'essaierai d'en rendre compte sur ce blog, tiens, pourquoi pas?