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21/01/2007

Drôle d'idées

Il m'arrive parfois d'avoir des idées qui me semblent originales ou pertinentes. Je les émets, sur ce blogue, ou au détour d'une conversation. Mais je n'ai que rarement envie de défendre ces idées, surtout en paroles. Si je vois que les autres pensent différemment, j'ai tendance à me dire : fort bien, c'est leur droit, leur idée est aussi valable que la mienne, et je n'ai pas envie de poursuivre plus loin. Ou si, à mon avis, il pensent tout croche sur des sujets essentiels, par exemple si quelqu'un est en faveur de la peine de mort, ou de l'intégrisme religieux, je me dis que ça ne vaut pas la peine de discuter avec quelqu'un qui est aussi éloigné de moi...
Parfois, dans ce domaine, on a des surprises. On rencontre quelqu'un, on a du plaisir, on croit s'être fait un(e) nouvel(le) ami(e), et tout à coup, au détour d'une conversation, l'autre nous sort une idée inacceptable, par exemple que le féminisme ou le syndicalisme sont nuisibles, ou que la peine de mort devrait être appliquée dans certains cas, ou encore que le mariage gai est inadmissible. Que faire?
À propos du mariage gai, l'Église catholique le conteste notamment parce que, dit-elle, le mariage doit avoir pour but de fonder une famille, sous-entendu, d'avoir des enfants. L'Église devrait alors interdire le mariage entre un homme et une femme trop âgés pour mettre au monde des enfants!

07/01/2007

30 oeuvres et un parapluie

medium_parapluie.jpgVendredi, au centre ville d'Arvida, je rencontre Paule Therrien, animatrice de CBJ avec qui j'avais un bon contact quand je travaillais. Petite conversation amicale. Samedi, j'écoute son émission du matin et j'entends le chroniqueur Steven Renald parler d'une exposition de sculptures au CNE, à Jonquière, qui se termine le lendemain.
Samedi, le 6 janvier, il pleut et il fait +4 degrés. Moi qui déteste utiliser un parapluie, j'ai sorti le mien et il m'a été bien utile. Je suis allée voir cette exposition intitulée Présences figuratives, en provenance du Musée national des Beaux-arts du Québec. Oeuvres et chefs-d'oeuvre réalisés par des artistes québécois entre 1940 et 1998: 30 des propositions variées et originales sur le thème du corps. L'oeuvre qui m'a le plus frappée, c'est «La tunique de Pénélope», de Lisette Lemieux. Une robe longue littéralement tricotée en fil de plomb, comme une cote de mailles, posée sur une forme féminine découpée dans une mince plaque de verre. Dans les quatre bords de l'encolure en V, au devant et au dos, des tiges de métal suggérant des broches à tricoter sont enfilées. Sensualité, rêve, beauté, profondeur: une pure merveille.
«Le Torse de femme» d'Armand Fillion, en pierre, est aussi d'une grande beauté, de même que la «Femme acroupie» de Charles Daudelin, un bronze aux formes voluptueuses et enroulées les unes sur les autres, tellement lisse et doux qu'on a envie de le toucher, mais il y a une affiche qui demande de ne pas toucher!.
«Le prophète» de Marcel Braitstein en acier soudé est fabuleux de vie, de désespoir, d'inquiétude. «La tête» (Head) de Wanton Jones, également en acier soudé, en plusieurs morceaux façon cubiste, une merveille aussi de même que le «Pas de danse», de Louis Belzile, où des tiges d'acier évoquent un corps en mouvement. plein de grâce aérienne. Le «Sweet Pea» de Sara Day, petit être roulé en boule, vert avec des ailes et une couronne d'aluminium, est charmant, et l'«ourson à dix têtes», de Pierre Desrosiers, tout en peluche y compris son beau membre viril, amusant et troublant
Bref, je me suis offert un superbe cadeau, ce samedi: deux heures en compagnie d'oeuvres à travers lesquelles des créateurs me parlent, me troublent, me réconfortent, me font réfléchir.
L'exposition se termine aujourd'hui, dimanche 7 janvier 2007.

medium_photoCNE.jpg
Photo du Centre National d'Exposition (CNE), situé sur le mont Jacob à Jonquière

05/12/2006

La maladie

Quand un proche est malade, une grande partie de l'énergie physique, mentale et intellectuelle dont on dispose est réquisitionnée pour s'occuper de ce problème. Comme les cellules du corps qui se regroupent pour attaquer un intrus, microbe, virus, objet qui blesse, tout notre être se mobilise pour affronter la maladie. Pour aider l'autre, le conduire à l'hôpital, rester avec lui, veiller sur lui, le ramener à la maison. Et ensuite, se tenir aux aguets et réagir en cas de malaise. Voilà, c'est ce que je vis par les temps qui courent, alors que mon conjoint a des problèmes de santé. Pas gravissimes, mais tout de même assez sérieux. Alors j'ai moins de temps et d'énergie pour écrire sur ce blogue. Mais je devrais y revenir bientôt. je vous tiens au courant...

11/09/2006

11/09/2001

Le 11 septembre 2001... Je travaillais encore, à la section des arts du Quotidien et du Progrès-Dimanche. Je m'apprêtais à partir pour le bureau, j'écoutais Indicatif Présent, Marie-France Bazzo a mentionné qu'il se passait quelque chose à New York, son invitée était Denise Bombardier. J'ai allumé la télévision, et j'ai vu le deuxième avion percuter la deuxième tour, puis les images du premier avion. Je ne savais pas trop ce qui se passait, mais je suis allée au journal tout de suite.
C'était une de ces journées spéciales dans l'histoire d'un média. Un événement incroyable, terrible, impensable. Branle-bas de combat dans la salle de rédaction. Mëme si cela se passait à New York, tout le monde s'est mis à chercher des gens de la région qui pouvaient s'y trouver, livrer un témoignage. Et ils en ont trouvé. Pour ma part, j'ai cherché un peu, mais je n'ai pas trouvé.
La veille, j'étais allée à Québec pour le lancement de la saison de Télé-Québec. J'avais des entrevues en banque, donc, et j'ai commencé à rédiger des textes pour le cahier des arts de la fin de semaine. Cela apparaissait bien futile, mais quand même, je savais que, rendu au dimanche, les gens voudraient peut-être parler d'autre chose, lire sur d'autres sujets. Je dois dire que je n'ai pas travaillé très fort ce jour-là, je manquais de concentration: à tout bout de champ, on voyait d'autres images à la télé, de nouvelles informations entraient, tout le monde avait quelque chose à raconter.

En passant, ce matin, à l'émission de Christiane Charette, il a été à peine question de ces événements-là. Il aurait fallu inviter Marie-France Bazzo, ou, si elle ne le voulait pas, Denise Bombardier, ou des gens qui avaient participé à l'émission Indicatif Présent ce jour-là. Mais non, Christiane était à Toronto pour nous parler du Festival du film de Toronto, un événement qui n'a pas grand intérêt pour les Saguenéens, avec Brad Pitt et autres nullités du star system américain. Elle a tout de même sauvé la mise en parlant de quelques films québécois, mais ça faisait mesquin, "cheap", de ne pas évoquer ce qui s'était passé à la radio de Radio-Canada, dans la case horaire qu'elle occupe maintenant, le 11 septembre 2001.

10/09/2006

Graffiti

L'autogare, rue Racine, est certes l'un des endroits les plus déprimants de Chicoutimi. Le ciment craque de partout, les fissures se multiplient, c'est sombre et humide, on dirait que ça va s'écrouler d'une minute à l'autre. Les escaliers sont sales et sentent mauvais, pleins de détritus en tous genres, et le soir, on ne s'y sent vraiment pas en sécurité. Si on y laisse notre voiture, c'est à nos risques et périls: même sous un plafond, elle n'est pas à l'abri de la pluie, de la neige, et de morceaux de ce même plafond. L'autre jour, il pleuvait très fort, et l'eau coulait librement dans l'escalier, formant un véritable rideau qu'il fallait traverser pour changer d'étage.
Mais heureusement, il y a les graffitis, pour égayer l'atmosphère. Un en particulier, qui se lit ainsi : "Penis is the king", accompagné d'un petit dessin assez évocateur merci. Cela me fait rire chaque fois que je le vois.

09/09/2006

Moments de télé

medium_sharapova.jpgLa télévision nous offre du pire et du meilleur, je ne suis pas la première à le dire. En cette fin de semaine du US Open, j'écoute du tennis, un sport que j'adore, même si je ne le pratique pas moi-même. Les tournois du grand chelem me passionnent. J'ai vu Roddick battre Youzhny, un Russe qui s'est rendu loin et qui s'est fort bien défendu. Et je viens juste de voir Maria Sharapova (photo) l'emporter sur Justine Henin-Hardenne. Un assez bon match, mais pas le meilleur du tournoi. Les images du stade new-yorkais nous montrent à quel point les spectateurs assis dans les dernières sections sont loin du terrain: la surface de jeu apparaît minuscule, les joueurs ont l'air de petits bonshommes et la balle est difficile à distinguer. Comparé à ça, à Montréal, au stade Uniprix, on est tout près du jeu même dans les derniers sièges. Il y a aussi eu, un peu plus tôt dans la semaine, les adieux d'Agassi, assez émouvants. Mais tout ça n'est que du sport, de la pure détente.
Un peu plus sérieux et tout aussi passionnant: un documentaire diffusé à Télé-Québec et portant sur les dômes en architecture, depuis le premier, celui du Panthéon d'Hadrien à Rome, jusqu'au dernier, le dôme géodésique inventé par un Américain du nom de Fuller. On montrait comment les architectes, au service des puissants qui voulaient des dômes toujours plus grands, ont résolu les problèmes de résistance et de structure, de façon ingénieuse. J'ai vu "en personne" quelques-uns des dômes mentionnés dans le documentaire: ceux d'Hadrien et de Saint-Pierre à Rome, le Pavillon des États-unis à Expo 67 (dôme géodésique), et je prépare un voyage en Grèce et en Turquie où je verrai sans doute celui de Hagya Sophia, Sainte-Sophie, à Istanbul, et peut-être celui de la Mosquée bleue, pas très loin. Je n'ai pas vu celui du Capitole à Washington, mais cela viendra peut-être un jour... quand Bush sera sorti du paysage. Il me manquera le dôme du stade de Georgie, aux États-unis, et franchement, ça ne me dérange pas trop de ne jamais voir celui-là.
Il y avait aussi, à TV5, un épisode de Des racines et des ailes qui se passait en Croatie, à Split et en Cappadoce, absolument fascinant. Bref, je n'écoute pas beaucoup la télé, mais parfois, elle m'offre des cadeaux, des occasions d'apprendre, de vibrer, que je savoure pleinement.

18/08/2006

À Montréal

Je passe un très bon moment à Montréal actuellement. J'ai vu des expositions fabuleuses au Musé d'art contemportain    (l' artiste autochtone Brian Jurgen) et au Musé des Beaux Arts (design italien), ainsi qu'au musé Pointe à Callière (Japon préhistorique), où d'ailleurs nous avons découvert le restaurant, excellent, raffiné, avec une vue splendide sur le port.

Je suis allé au tennis jeudi, un peu décevant, je dois dire, je vais assister à la finale dimanche, j'espère que ce sera plus intéressant.

Je n'ecris pas plus long car jai de la misère avec les accents sur ce clavier, donc je vous reviens, cher et unique(?) lecteur (!!!), au début de la semaine prochaine. 

13/08/2006

Baisse de régime

Je suis à la retraite et on dirait que j'ai besoin d'un congé. En fait, je prends congé de spectacles pendant l'été. À part deux concerts à Québec en juillet, je n'ai rien vu ou presque. Il y avait des choses intéressantes au Saguenay, (Ecce mundo, Expressio, la Fabuleuse) et je ne me suis pas décidée à y aller. Je n'ai pas non plus visité les sites qui m'attiraient. Je n'ai même pas fait autant de vélo que je l'aurais voulu. Faut croire que j'ai besoin de repos. Je vais voir quelques matches des Internaitonaux de tennis (femmes) à Montréal, cette semaine, mais il n'y aura pas de concerts pendant cette période. Bref, je remets ça à l'automne. En septembre, à Montréal, il y aura le Festival des Films du monde et la 9e symphonie de Beethoven dirigée par Nagano, cela m'intéresse. Dans la région, je n'ai pas encore les programmes, mais je sais qu'il y aura la Semaine mondiale de la marionnette, un événement que je suis depuis plusieurs années, la dernière fois j'ai vu au moins sept ou huit de leurs spectacles. Enfin, on verra bien.

06/08/2006

Jeans ou pas jeans?

Quand j'étais jeune, je portais des jeans. Or, ce n'était pas du tout à la mode. Le ouviers, les jardiniers, les bûcherons en portaient au travail et quelques originaux les endossaient pour imiter les cowboys, mais pour le reste, le jeans était rare. Il faut dire qu'il y a 50 ans environ de cela. Ce que je portais, c'était plutôt un pantalon en denim bleu pâle, avec des coutures apparentes. Mais ma mère appelait ça des jeans, elle avait bien de la difficulté à m'en trouver, et elle n'aimait pas beaucoup que ce soit mon vêtement préféré. Elle aurait mieux aimé que je porte des robes ou des jupes, mais je détestais cela.
J'ai continué à porter des jeans à l'adolescence, mais jamais pour sortir ni aller à l'école: seulement à la maison. Quand j'ai atteint la vingtaine, le jeans était assez répandu chez les jeunes, tendance intellectuelle et hippie. Comme je faisais un peu partie de cette mouvance, je suis avec plaisir demeurée fidèle au jeans. Mais jamais pour aller aux cours, encore moins au travail ou pour les sorties un peu habillées. Cependant, mon mari et moi, dès que nous rentrions à la maison, nous enfilions nos jeans.
Plus tard, la mode aidant, je me suis habituée à porter des pantalons à plis, qui étaient ultra-confortables. Et j'ai commencé à me sentir mal dans mes jeans. J'en ai acheté, essayé de toutes sortes, mais c'était toujours trop serré, je n'endurais plus ça. Puis sont arrivés les tissus extensibles: je pouvais donc porter des pantalons assez serrés, mais tout de même confortables. Pendant 20 ans au moins, je n'ai pas porté de jeans, je n'en avais même pas une paire dans ma garde-robe.
Mais pendant ce temps, le jeans s'est répandu sur la planète, il a proliféré au Québec. Au magasin, au marché, au restaurant, au travail, même parfois dans les réceptions, tout le monde ou presque porte des jeans. À Montréal, on a l'air ringard ou touriste quand on se promène en short ou en bermuda: les gens circulent en jeans même quand il fait 30 degrés.medium_jeans_denise.jpg
Alors j'y suis revenue: j'en possède quelque paires, en tissu mêlé d'élasthane. Je les endosse pour circuler à Montréal, ou encore pour aller faire quelques courses, mais jamais pour une longue période.
Car le plus étrange, c'est que quand je porte mes jeans (voilà, sur la photo, ce que ça donne), j'éprouve toujours un certain inconfort. Inconfort physique, sans doute, car le tissu est trop épais à mon goût, mais peut-être aussi moral, ou mental.
Un certain malaise dont je ne connais pas la véritable cause...

08/07/2006

Grosse fatigue

Avec mon amie Sylvie, nous avions planifié une promenade à vélo sur la véloroute des bleuets, de Saint-Gédéon à Desbiens, une piste que nous avons parcourure souvent, et qui est fort belle. Je me suis levée guillerette, j'ai préparé mon bagage et mon goûter, on a embarqué les vélos dans l'auto de Sylvie, on s'est rendues à la petite plage de Métabetchouan. Il faisait très chaud, il ventait très fort. À peine avais-je commencé à rouler qu'un problème mécanique, que je croyais avoir réglé la veille, s'est manifesté: un patin de frein frottait sur la roue avant. Je le replaçais à la main, mais il reprenait toujours sa mauvaise position, donc, je me trouvais à devoir faire plus d'efforts pour pédaler. Ça, plus le vent, plus la chaleur: au bout de deux kilomètres, j'étais épuisée, essoufflée, en nage. J'ai quand même fait le trajet jusqu'à Desbiens, on s'est arrêtées au bord du lac, j'ai zigonné sur mon frein, mais pas moyen de le réparer.
On est revenues à la plage, on avait fait 15 kilomètres, il en restait une douzaine pour l'aller-retour Saint-Gédéon, mais j'en étais incapable, j'étais fourbue, vidée, épuisée. C'est un état de fatigue que je connais fort mal, car d'habitude, je ne me rends pas à bout. Et jamais cela ne m'était arrivé en vélo, d'habitude, je gère bien mon énergie, et j'en ai toujours plus qu'il n'en faut, ce sont mes compagnons de route qui flanchent. Mais cette fois c'était moi, alors que Sylvie, fraîche comme une rose, aurait été prête à faire l'autre partie du trajet. Je lui ai proposé de l'attendre à la plage pendant qu'elle effectuait le parcours, mais elle a préféré ne pas le faire. Il y avait un monde fou sur la plage, c'était samedi et il faisait 30 degrés, on a mangé, on s'est trempé les pieds dans le lac, assises un petit quart d'heure sur le sable, puis on a pris la route du retour. Arrêtées à Saint-Bruno pour voir le gros nouveau magasin entrepôt de meubles, décoration, bibelots et outils, un immense bric à brac où le très beau côtoie le kétaine, assez amusant.
En passant, j'ai laissé mon vélo à la boutique Ultra-Violet et je leur ai demandé de me le réparer!
J'ai pris ma douche, j'ai mangé, j'ai bu, j'ai lu les journaux sur la galerie, tout ça m'a reposée. De plus, j'ai comme un petit mal de gorge, un rhume peut-être, attrapé mardi au concert de la cathédrale? On verra demain, je vais me coucher bientôt.
Une de mes visiteuses sur ce blog s'inquuiète de savoir si j'apprécie la retraite. C'est peu de dire que je l'apprécie, je l'adore!