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24/08/2006

Martina: l'une gagne, l'autre perd

medium_ivanov.jpgJ'ai assisté à trois séances des Internationaux de tennis, ou coupe Rogers, au stade Uniprix du Parc Jarry. Un stade très ordinaire, soit dit en passant, tellement mal aménagé que l'on est sûr d'avoir une tête qui nous bloque la vue. Le jeudi 17 août à 11 heures, Nathalie Dechy et Anna Chakvetadze se sont mollement disputé la balle. Un match soporifique qui s'est terminé en deux manches, au profit de la Russe. Ensuite, j'ai vu la Québécoise Stéphanie Dubois se faire littéralement laver par la Slovène Katarina Srebotnik, qui était d'un calibre nettement supérieur. Rien d'extraordinaire, en somme, et pourtant j'avais acheté mes billets à l'avance, et payé assez cher.Pour la finale, prévue dimanche mais qui fut finalement jouée le lundi 21 août, les billets ne m'avaient rien coûté: seulement des points accumulés sur une carte de crédit. En avant-midi, finale du double, avec Martina Navratilova et Nadia Petrova, Même si elles ont battu Cara Black et Anna Lena Groenfeld de façon assez convaincante, le match était fort intéressant, plein de coups subtils, et les filles semblaient s'amuser. C'est certainement la seule fois que j'aurai vu jouer en personne cette légende du tennis. À 49 ans, Navratilova tire encore fort bien son épingle du jeu.Lundi après-midi, la finale en simple: Martina Hingis n'était tout simplement pas là. Elle courait en vain après les bombes et les fusées que lui servait la Serbe Ana Ivanovic (sur la photo), déjà très impressionnante à 18 ans. Plusieurs aspects de son jeu demeurent à améliorer, mais elle a déjà une puissance incroyable. Elle est belle, bien faite et charmante en plus. Mais le jeu était trop inégal pour que le match soit vraiment intéressant

Je déplore qu'aucune des joueuses qui ont parlé au micro n'ait prononcé un seul mot en français. Les organisateurs et présentateurs parlaient français, elles devaient bien savoir qu'elles étaient dans un pays francophone. Cela n'aurait pas été difficile de dire "Merci, au revoir Montréal", quelque chose du genre. Mais non. Anglais mur à mur.

09/07/2006

Zizou!

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Triste sortie pour Zidane. Sur un coup de tête, c'est le cas de le dire. Qu'est-ce qui lui a pris, à Zizou? Pour l'heure, personne ne le sait. Je ne sais pas s'il va parler. Mais il a peut-être été la cause -indirecte- de la défaite de son équipe aux mains de l'Italie. C'est grave. Quelle insulte a pu le faire réagir ainsi?
Ceci dit, les Italiens ont bien joué, les deux équipes étaient fortes, c'était un assez beau match, que celui de la coupe du monde de football. Et les Italiens méritaient peut-être de l'emporter enfin, cette coupe, après des années de frustration.
Roger Federer, lui, a survolé avec son élégance et son flegme habituels son match de finale contre Rafael Nadal et a remporté le tournoi de Wimbledon. Quel magnifique joueur de tennis. Chapeau, mon Roger!!!

18/02/2006

Courage sur glace

Un moment d'émotion enfin aux Jeux de Turin. C'était mardi. Le couple chinois, en patinage artistique. Dan Zhang et Hao Zang. Il la lance, elle tombe, se blesse assez sérieusement au genou. Elle souffre manifestement, mais décide de continuer. Ils vont chercher la médaille d'argent. Leur exploit éclipse presque celui des Russes, pourtant excellents, qui sont arrivés premiers. Le lendemain dans les journaux, presque pas un mot sur ce événement. Au Québec, les médias n'en avaient que pour les patineurs québécois, qui n'avaient pourtant rien fait de bon. Dans d'autres pays, ce devait être la même chose, pour «leurs» athlètes. Bizarre.

29/01/2006

La perfection incarnée


Roger Federer vient de gagner les Internationaux d'Australie. Pour moi, c'est l'athlète idéal: comme s'il avait de la beauté partout. Physiquement, moralement, mentalement. Remarquez que je ne le connais pas, je ne sais pas grand-chose de lui, je le regarde simplement jouer à la télévision, j'aime plusieurs joueurs, notamment Marcos Baghdatis, qui a joué un tournoi fabuleux et qui est passé du statut de nobody à celui de vedette, comme Nadal il y a quelque temps, mais personne n'égale Federer, son élégance, sa concentration, son intelligence. Il se dégage de lui une impression de force, de puissance, et en même temps d'assurance tranquille et de douceur : que demander de plus ?
Je projette, me direz-vous. Mais oui, pourquoi pas, ça fait du bien de voir des athlètes, ou encore des artistes, qui arrivent ainsi à des sommets à la fois dans leur art et dans leur capacité à soulever le public. Nous qui ne sommes rien à côté d'eux, on a au moins le loisir de les admirer, et de vivre de grandes choses à travers eux.
Euh, est-ce que ça a du sens, tout ça ?

Ma note à Roger Federer : 8/10

(Restons calme, tout de même! À 10, c'est la passion. Quelqu'un mériterait-il cette note, selon moi ? Vous êtres trop curieux...)