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25/04/2012

Chapeau les Sags!

Les Saguenéens de Chicoutimi de la Ligue de hockey Junior majeur du Québec sont parvenus en demi-finale et luttent avec courage contre les puissants Sea Dogs de Saint-Jean (Nouveau-Brunswick), qui mènent la série 2 à 1. Le héros du match de mardi fut Étienne Brodeur (photo ci-dessous) qui a compté le but vainqueur en prolongation, et soulevé la foule des partisans réunie au centre Georges-Vézina.

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Je ne suis pas une grande fan de hockey, mais ce sport fait néanmoins partie de mon ADN, comme de celui de tous les Québécois: j'écoutais les parties de la Ligue Nationale à la télévision avec mon père et mes frères, j'ai moi-même joué au hockey dans la rue, j'ai même reçu un bon coup de hockey sur la tempe, qui m'a valu une visite à l'urgence. Je connais tous les règlements et je sais apprécier un bon jeu, un bon match à l'occasion.

Quant aux Sags, leur succès actuel me rappelle les deux dernières années de ma carrière au journal Le Quotidien. Après 32 ans comme journaliste à la section culturelle, j'avais l'impression de tourner en rond...

Un poste s'ouvre au pupitre, et hop! me voilà propulsée dans le merveilleux monde du sport!

Je ne connaissais rien à la mise en page, et rien au milieu sportif régional. J'ai tout appris en relisant les textes des journalistes chevronnés de la section. Les Sags occupaient beaucoup d'espace. Nouvelles, interviews, analyses, commentaires, statistiques, photos: avant chaque match, après le match, le lendemain du match... et entre les matches. Et davantage de textes et de photos quand les Bleus se rendaient en série éliminatoire.

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Tout un monde s'ouvrait à moi. J'ai appris les noms de ces jeunes vedettes de 18-20 ans, je savais les reconnaître sur les photos. Il y avait notamment  David Desharnais, qui joue aujourd'hui pour les Canadiens de Montréal. (Certains s'obstinent à dire et à écrire "le Canadien", ou encore "Canadien", mais je ne suis pas d'accord). J'ai aussi fait la connaissance (sans jamais le rencontrer!) de Richard Martel, l'entraîneur omniprésent qui régnait en maître à l'époque. Son adjoint était Marc-Étienne Hubert, qui l'a remplacé aujourd'hui à la barre de l'équipe.

Pendant ces deux années précédant ma retraite, j'ai vécu au rythme des Saguenéens de Chicoutimi. Je suis même allée voir un match au centre Georges-Vézina. Ils n'ont pas été très loin dans les séries à cette époque.

Maintenant, ils sont parvenus en demi-finale. Le prochain match a lieu demain, 26 avril, à Chicoutimi. Contrairement aux partisans sur la photo, je n'y serai pas. Mais je leur souhaite de  vaincre les Sea Dogs et de poursuivre leur chemin vers la Coupe Memorial.

PS: Finalement, les Sags ont été éliminés: dommage! Mais ce fut tout de même un beau parcours.

14/04/2010

Mickelson: quel champion!

philMicks.jpgC'est drôle, on a beaucoup parlé de Tiger Woods à l'occasion du récent Tournoi des Maîtres. On a parlé aussi pas mal de Lee Westwood, aspirant au titre, qui a mené pendant les premiers jours du tournoi et  terminé deuxième.
Mais le mien c'était Phil Mickelson. Je voulais qu'il gagne, et il a gagné. Il a tellement bien joué, avec calme, aplomb, précision. J'aime beaucoup le golf (un sport qui a joué un rôle dans ma vie) mais c'est rare que j'écoute les tournois à la télé. Ce que j'en avais vu samedi (c'était chaudement disputé)  m'a incitée à écouter amyEtPhil.jpgla fin du tournoi dimanche, et j'ai fondu pour Mickelson. Toujours le beau sourire, simple, pas prétentieux pour un sou. Ses trois petites filles présentes. Et sa femme Amy qui combat un cancer du sein. Larmes versées de part et d'autre après sa victoire, mais pas de tape-à l'oeil, juste la beauté d'une émotion humaine.
Quel contraste avec la fin de partie du Tigre, pourtant dans une très honorable position... quatrième.  Sauf sa maman Kultida Woods, qui a fait une courte visite sur le parcours, aucune femme dans son entourage. Si jamais il y en avait eu une, vous imaginez les paparazzi, les rumeurs, la frénésie médiatique? Devra-t-il vivre comme un ermite pour le reste de ses jours?
augustagolf.jpg Le temps magnifique mettait bien en valeur le camaïeu de vert du Augusta National, émaillé de fosses de sable toutes blanches et de plans d'eau qui luisaient comme des miroirs.

Phil Mickelson a réussi des coups formidables, comme ce deuxième coup difficile (près d'un arbre), qui a atterri tout près du trou, lui assurant un oiselet sur cette normale 4.
Déjà, jouer 272 (15 sous la normale) pour quatre rondes, c'est extraordinaire, incroyable comme ils disent.
Mais a-t-on remarqué, dans les résultats, le meilleur score pour ce parcours? 65, soit 7 sous la normale pour un 18 trous, réussi par deux joueurs le dernier jour: Anthony Kim,  qui a terminé troisième, et Nick Watney, qui a fini en septième place. Incroyable!!!!

16/08/2009

Chaude finale à Montréal

andyMurray.jpgQuelle finale chaudement disputée à la Coupe Rogers de Montréal!

J'ai écouté le match à la télé. Mon favori était Juan Martin del Potro, mais je savais que ce jeune Argentin de de 20 ans aurait fort à faire devant l'expérience et la ténacité du Britannique Andy Murray,  surtout qu'il était encore sur le court central à 22 heures samedi, luttant durement pour venir à bout de l'Américain Andy Roddick.

Et de fait, après deux manches disputées de belle façon, pied à pied, point à point jusqu'au bris d'égalité remporté par chacun des deux joueurs, le grand del Potro s'est littéralement écroulé, victime de la fatigue, de la chaleur, de quelques muscles douloureux. Il ne jouait plus, incapable de retourner, de servir, de courir.

Dommage, mais enfin, il est très jeune et déjà sixième au monde. Tout un poulain (c'est ce que signifie le mot espagnol potro)!

Murray, qui incidemment a largement mérité sa victoire aujourd'hui, n'est guère plus vieux: 22 ans, et il passe au deuxième rang ATP, devant Rafael Nadal.

Il faudra s'habituer à ces nouveaux noms, à cette nouvelle génération de champions, sans doute appelés à remplacer les Nadal, Federer et autres grands joueurs: ces nouveaux venus m'apparaissent pour le moment sans beaucoup de charisme, comparés à leurs prédécesseurs, mais enfin, ils changeront peut-être, ou c'est moi qui changerai de point de vue!

Le tennis, c'est comme la vie: plein de surprises, de rebondissements, de revirements, de bouleversements: les choses s'y passent rarement comme prévu!!!

 

26/10/2008

Bonnes athlètes

alexa.jpgAujourd’hui dimanche, j’ai assisté à la finale du tournoi de tennis Challenger (Banque nationale), au club intérieur Saguenay (Arvida). La grande Américaine Alexa Glatch (six pieds, 19 ans), mince et blonde comme les blés, a défait la petite  Italienne brune et râblée Alberta Brianti (5 pieds 5 pouces, 28 ans). La gagnante portait short rouge et polo blanc, la perdante jupe blanche et polo rouge.
Un match assez soporifique, sans élan, sans éclat, ni chez les joueuses, ni venant du public. Chaque joueuse a fait quelques bons coups, il y a eu quelques échanges intéressants, mais jamais le match n’a vraiment levé.
Toute une différence avec la partie qui opposait, jeudi, l’Allemande Carmen Klaschka à la Québécoise Stéphanie Dubois. Celle-ci a perdu, mais quel match! Chaudement disputé, devant une foule partisane et réactive, et Stéphanie qui pestait et se parlait en québécois.
Somme toute je suis ravie d’avoir vu ces matches: pour un prix minime, et sans bousculade car il y a peu de monde, une centaine de personnes environ, on a accès à des joueuses de très haut niveau, et on les voit de très près.

17/08/2008

JO bizarres

cochraneryan.jpgJ’ai des problèmes avec la diffusion des Jeux Olympiques de Pékin. Comme je n’allume jamais la télé dans le jour, et à cause du décalage horaire, je n'écouje me retrouve en début de soirée avec la rediffusion des compétitions que j’ai vues la veille. Il faut attendre 21h30 pour voir de nouvelles épreuves, à la télé de Radio-Canada, qui, bizarrement, ne rediffuse pas (en résumé) les épreuves de la journée diffusées par le Réseau des Sports.
À la radio de Radio-Canada, que j’écoute pendant la journée, c’est particulièrement pénible. Les mêmes reportages sur ce qui s'est passé la veille, de 9 heures à 10 heures, et aussi pendant dix minutes à la fin de chaque heure.

J’ai eu l’impression hier (samedi) que les athlètes canadiens avaient remporté 90 médailles, et non pas trois, puisque cela a été répété du matin au soir, en encore le soir à la télé. Personnellement, je me fous que les Canadiens remportent ou non des médailles (sauf aux jeux d’hiver, quand il y a des patineurs saguenéens).

Ce que j’aime, c’est le spectacle, peu importe qui gagne. Par exemple la fin du marathon féminin hier soir,tomescu.jpg remporté par la Roumaine Constantina Tomescu (photo de droite). Et celle du 1500 mètres des hommes en natation. Le Canadien Ryan Cochrane (photo en haut à gauche) a remporté le bronze, bravo (encore plus bravo au Tunisien Oussama Mellouli, qui a remporté l’or), mais j’ai peur d’en entendre parler (de lui et des autres médaillés d'hier soir) pendant toute la journée aujourd'hui à la radio.
Je vais aussi entendre parler toute la journée de la huitième médaille d’or de Michael Phelps, avec l’équipe étatsunienne du relais 400 mètres. Tout un exploit, quand même.
Il y a de bons reportages à la télé de Radio-Canada en début de soirée, sur la Chine et ses habitants.
Ce que raconte Charles Tisseyre sur les aspects scientifiques du sport est aussi très intéressant. Jean-René Dufort est parfois bon, parfois très mauvais, mais sa voix de fausset est insupportable.
Et la table ronde Zone olympique va remporter la médaille d’or pour le plus grand nombre d’inepties proférées en une minute, ou encore pour le plus grand nombre de fautes de français commises dans une seule phrase.

02/04/2008

Hockey: suite et fin... numéro 2 !

384329007.jpgLe sport aujourd’hui a pris la relève  de la guerre, des luttes tribales, des combats individuels pour régler des conflits. Il offre une canalisation, une mise en mots, en images et en activité sociale à la violence brute des mâles. Ces derniers acceptent en général cet encadrement de leurs pulsions, car il leur offre finalement beaucoup d’avantages: il permet au jeune garçon de grandir, d’apprendre, de s’ouvrir et même de cultiver ses possibilités physiques, et donc de devenir un homme complet.
Mais de temps à autre, la vapeur monte, la testostérone prend le dessus et les coups pleuvent.1124795450.jpg Il suffirait que les bagarres soient bannies des matches de la Ligue nationale de hockey pour que les ligues mineures les bannissent à leur tour.  On ne peut pas demander à la LHJMQ de donner l’exemple aux plus vieux, c’est l’inverse qu’il faut faire.
Cependant, si au hockey, on interdit les combats à mains nues quand tombent les casques, ne va-t-on pas encourager les coups plus sérieux et plus vicieux, un dardage dans le ventre ou le dos pendant que l’arbitre regarde ailleurs, un petit coup de patin sur une jambe, une mise en échec plus sévère... Je ne sais pas.

Et la boxe?

Par ailleurs, expliquez-moi une chose: pourquoi on met en scène, en ondes, en spectacle des combats de boxe, où les adversaires se tapent directement dessus, à coups de poings, visant la tête ou l’estomac et s’infligeant des blessures parfois assez graves, où il faut, pour gagner, envoyer l’autre au tapis, et sans connaissance de préférence.

Et la foule applaudit à chaque coup porté, applaudit quand l’un des boxeurs s’écroule. Parfois le sang coule et les gens applaudissent encore plus fort. Si ça ce n’est pas de la violence, encouragée, télédiffusée, citée aux jeunes comme un but à atteindre....

Oui, je sais, des gens que je connais très, très bien me diront que je ne comprends rien à la boxe...


30/03/2008

Fous de hockey

1644960218.jpgAu sujet de l’affaire Patrick et Jonathan Roy, les femmes sont bien peu intervenues. Sauf la ministre de l’Éducation, bien obligée de répondre à la mystérieuse hystérie collective qui s’est emparée soudain de la moitié - masculine - de l’électorat québécois après la volée administrée par Jonathan Roy au gardien de but des Sags.
C’est comme si les hommes venaient tout à coup de découvrir qu’il y a encore des bagarres au hockey! Le combat s’est poursuivi, on dirait, dans les médias, où partisans, commentateurs, analystes de tout poil se répandent (éjaculent??) depuis ce temps.
Partout, le refrain est le même: il faut abolir “la violence” au hockey.
Aucune voix discordante dans ce concert bien-pensant, du moins je n’en ai pas entendu. Même Gil Courtemanche, chroniqueur du Devoir que je respecte beaucoup et qui tient habituellement des propos pertinents et - ou parce que - subversifs sur les conflits armés et la situation internationale, s’est joint au concert des lamentations de ses compères.
Il y a bien sûr des femmes qui aiment le hockey, qui y jouent même (comme Valérie Chouinard, sur la photo), mais manifestement, ce n’est pas leur monde.
Ce sont les gars qui, après un match, commentent pendant des heures les performances, les passes, les montées au filet, les arrêts des gardiens, les punitions, et même les bagarres.
Je crois que nous, les femmes, avons tendance à ne pas prendre le hockey au sérieux. Nous le considérons, comme les autres sports d’équipe, comme un jeu, un simple jeu. D’ailleurs nous aimons bien que nos amis, compagnons, fils et frères s’y affrontent et s’y défoulent. Les éventuelles bagarres ne nous semblent être rien d’autre que l’explosion d’un trop-plein de frustration, et pour les pugilistes, l’occasion de faire étalage de leur virilité. Nous les trouvons normales, utiles et rassurantes, bien entendu s’il n’y a pas d’excès, de blessures, de conséquences graves.
Nous préférons en somme, car nous les aimons beaucoup et avons besoin d’eux, que nos hommes et garçons se défoulent par quelques coups et blessures sur une patinoire plutôt que de partir à la guerre pour tuer et risquer de se faire tuer.
Il ne s’agit pas d’un jugement moral sur les mérites des unes et des autres. Simplement, hommes et femmes sont différents et ne s’enflamment pas pour les mêmes causes.
Si peu de femmes sont intervenues, c’est que pour elles, si j’en juge par ma propre réaction, tout ça est un incident, disgracieux certes, condamnable peut-être, mais vraiment mineur (!!!), prévisible et presque normal.
Comme mères, nous savons bien que les garçons ne peuvent s’empêcher de se taper dessus à l’occasion. Bien sûr nous efforçons de les éduquer, de leur enseigner d’autres façons de se faire valoir, et, en cas de combat, nous montons au front pour séparer les belligérants, surtout si ça devient trop sérieux et qu’il y a risque de blessures graves. Mais c’est toujours à recommencer, à cause de la testostérone.
Bref les femmes (moi incluse bien entendu) ont agi comme elles le font en général, sur la patinoire ou dans les médias:  elles ont laissé  les petits gars se battre.
Ça vous dirait que je continue sur ce sujet?  Bien que je sois une femme, j’en ai encore long à dire: j’y reviens dans ma prochaine note.

26/03/2008

Roy: suite et fin

Petite question en passant au sujet du dossier Jonathan Roy et les autres, et des bagarres au hockey: si les petits gars n'apprennent pas à se battre pendant qu'ils sont chez les juniors, comment vont-ils pouvoir se débrouiller (se défendre) si jamais ils sont admis dans la LNH?

Les Roy de Québec

1279906179.jpgJonathan Roy n’a pas 20 ans, il est peut-être mineur, en tout cas à peine majeur (junior majeur!). Il a le sang bouillant, hérité de son père Patrick, entraîneur et propriétaire des Remparts, ancienne vedette de la Ligue nationale.  Il a donné une volée au gardien des Sags qui se tenait tranquille devant son filet, pendant qu’une bagarre générale sévissait ailleurs sur la patinoire.
C’était disgracieux, complètement idiot en fait, une niaiserie comme en commettent bien des jeunes de cet âge.
Et la scène a été filmée!!! On l’a vue et revue deux cent mille fois à la télé, autant de fois que l’effondrement des tours du World Trade Center.
Un sujet en or pour les médias qui n’avaient pas grand-chose à se mettre sous la dent pendant le congé de Pâques. Ils se sont répandus à pleines pages, à pleines ondes, et continuent à le faire.
Et le réflexe de la plupart des commentateurs est le même chaque fois qu’un problème, un incident,  un accident, défraie les manchettes: demandons au gouvernement d’intervenir! On n’est pas capables de contrôler, d’encadrer nos jeunes, alors demandons à la ministre de l’Éducation de le faire à notre place!!!
Bon, et maintenant que le jeune a reçu une sanction pour son geste, si on passait à un autre appel?

Si on se mettait à parler de choses importantes?

23/01/2007

Pôvre Patrick !

Il me semble que Patrick Roy devrait avoir la couenne plus dure que ça. Toute sa carrière de hockeyeur et d'entraîneur a été ponctuée de ces sortes de crises médiatiques engendrées à la fois par son caractère bouillant, par son statut de vedette, par la passion que les Québécois éprouvent pour le hockey, et sans doute, dans le cas de l'incident au Centre Georges Vézina après la partie Sags-Remparts, par l'absence de nouvelles importantes dans le domaine de la politique au même moment.
Les médias en ont beurré épais, ils ont dit tout et n'importe quoi, les commentateurs continuent à se répandre à pleines pages et à pleines ondes, c'est trop, c'est exagéré pour un incident totalement anodin, je suis bien d'accord. Mais il me semble que le Roy en a vu d'autres, et de bien pires. On dirait une tortue qui a perdu sa carapace. Une citadelle sans remparts...
L'entraîneur chef et directeur général des Remparts de Québec dit qu'il n'a rien à se reprocher, mais si c'était vraiment le cas, il se ficherait bien de ce que racontent les journalistes et ne tenterait pas de faire taire tout le monde avec une menace de démission. Soit il en avait assez depuis quelque temps et cet incident est la goutte qui fait déborder le vase et lui apporte le prétexte qu'il cherchait pour s'en aller.
Ou encore, il a réellement quelque chose à se reprocher, mais ce n'est peut-être pas un geste à l'endroit de Pierre Cardinal, ou des gros mots qu'il aurait pu dire ce soir-là. C'est autre chose. Quoi, je n'en sais rien, quelque chose en tout cas qu'il n'aimerait pas voir dévoiler publiquement. Il sait que si les journalistes continuent à fouiller, ils trouveront.
Peut-être qu'il préfère partir avant...

P.S. Comment se fait-il qu'on accepte la présence de hooligans aux parties des Sags? Ces partisans imbéciles et stupides n'ont pas leur place au hockey junior, il me semble.