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18/11/2013

Vues de Chicoutimi

Lors de ma séance de photos au bord du Saguenay, j'ai tourné mon objectif vers Chicoutimi, pour prendre ces quelques clichés:

Saguenay, Chicoutimi, vues

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Cette dernière vue, plus rapprochée, montre bien les deux clochers de la cathédrale St-François-Xavier (au premier plan, on peut voir l'hôtel Chicoutimi).

Le bâtiment surmonté d'un petit clocher situé derrière la cathédrale, c'est l'ancien Collège du Bon Pasteur, où j'ai fait mon cours classique dans les années 60. Conçu (tout comme la cathédrale) par l'architecte Alfred Lamontagne pour les soeurs du Bon Pasteur, le pensionnat pour jeunes filles a ouvert ses portes en 1927.

En 1947, les religieuses en firent le premier collège classique pour filles du Saguenay-Lac-Saint-Jean. En 1967, elles firent construire un tout nouveau collège, rue Lafontaine, où j'ai déménagé avec elles pour les dernières années de mon cours. Ce bâtiment, très moderne pour l'époque, est devenu aujourd'hui l'école secondaire Lafontaine.

D'importants travaux sont en cours dans  mon ancien couvent de la rue du Séminaire (qui a abrité pendant plusieurs années le Lycée du Saguenay): il deviendra un immeuble de condominiums appelé Le Chick.

D'après ce que je puis voir sur le site, l'architecture originale (extérieure du moins) est non seulement respectée mais mise en valeur. Vue imprenable sur le Saguenay en plus: tout ça est très chic.

Le couvent austère est devenu une résidence haut de gamme pour gens fortunés: quel destin, tout de même!

Que de souvenirs des cinq années où j'ai été pensionnaire dans cette belle vieille bâtisse, bois, pierre, salles, fenêtres, pièces mystérieuses, notamment la section réservée aux religieuses où nous, les élèves, n'avions pas le droit d'aller.

Je n'y ai pas été malheureuse, bien au contraire. J'y ai rencontré de merveilleuses amies, que je fréquente encore aujourd'hui. Et j'y ai connu quelques excellentes enseignantes (religieuses et laïques) et un très bon professeur de mathématiques qui m'ont guidée et donné accès au monde de l'esprit, à celui de l'art et de la littérature, qui fait encore mon bonheur aujourd'hui.

17/11/2013

Paysages du Saguenay

Je me suis arrêtée le long du boulevard Saguenay, entre Chicoutimi et St-Jean-Eudes, pour prendre quelques photos. Le soleil de fin d'après-midi était à la fois fort et légèrement voilé, en ce samedi 16 novembre 2013.

Je vous les présente en deux billets. D'abord le Saguenay et ses rives.

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La flamme que l'on voit au haut de la falaise, c'est le reflet du soleil dans une fenêtre...

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Ce pan de rocher teinté de rose m'a toujours intriguée et fascinée. Je me suis permis un petit zoom.

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Mon zoom sur la croix de Sainte-Anne me fait découvrir que quelqu'un était assis sur le banc!

Et voici deux autres vues:

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24/10/2013

Le facteur et les oies blanches

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Un matin: le facteur vient de livrer le courrier chez le voisin d'en face. En redescendant l'escalier, il s'arrête et lève la tête vers le ciel. Je l'observe de ma fenêtre, croyant d'abord qu'il veut ainsi profiter du bref rayon de soleil qui éclaire son visage.

Mais comme il garde les yeux ouverts, je comprends qu'il regarde quelque chose. Sans doute, me dis-je, un voilier de ces oies blanches qui, ces temps-ci, fuient notre hiver et vont retrouver le chaud soleil du Sud.

Mon intuition se confirme quand j'ouvre ma porte pour prendre le courrier: une petite  formation en V traverse le ciel, criaillant et cacardant.

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Trop tard pour photographier celles-là, mais j'en ai croqué d'autres il y a quelques semaines. Au retour d'une expédition à l'Anse-Saint-Jean, j'avais suggéré à mes amis un petit arrêt à la Baie des Ha! Ha!, derrière le Musée du Fjord, où j'avais entendu dire que les oies, bernaches et autres gros oiseaux migrateurs s'arrêtaient en grand nombre.

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En grand nombre en effet. C'était magnifique. Fascinant. Étourdissant. Ça fait rêver, ces foules, ces envolées, ces cris, cette liberté.

Je n'ai pu m'empêcher de jouer avec mon zoom:

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Et j'ai pensé à cette magnifique chanson, Est-ce ainsi que les hommes vivent (Aragon-Léo Ferré), surtout à cause de cette strophe:

Le ciel était gris de nuages
Il y volait des oies sauvages
Qui criaient la mort au passage

Au-dessus des maisons des quais

Je les voyais par la fenêtre

Leur chant triste entrait dans mon être

Et je croyais y reconnaître

Du Rainer Maria Rilke.

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Vous pouvez l'écouter en entier en cliquant sur la photo de Léo Ferré:

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...et en lire toutes les paroles au bout de ce lien.

14/10/2013

Paysage en mutation

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Je vous présentais il y a peu cette grange blanche que j'avais découverte et photographiée à L'Anse-Saint-Jean (mon billet est ici).

Et voici comment je l'ai retrouvée, deux mois plus tard, perdue dans une profusion de couleurs automnales qui, me semble-t-il, la font vibrer. (Remarquez, à gauche, la petite cascade qui ruisselle dans la montagne).

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Cette fois je l'observais à partir du village (j'étais sur la terrasse du Bistro de l'Anse) qu'elle dissimulait sur la première photo.

En effet je suis retournée hier à l'Anse Saint-Jean (de même qu'à Petit-Saguenay, Rivière-Éternité et Saint-Félix d'Otis) me saouler de couleurs et de paysages, non seulement naturels, mais jetés sur leurs toiles par les peintres qui participaient au symposium Villages en couleurs.

30/09/2013

Feu mon ancêtre

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En faisant le tri de ses papiers, mon père a retrouvé cette photo prise par un de ses voisins en 1987. Elle représente le "calvaire" érigé à Chambord en souvenir de cinq hommes ayant péri dans le Grand feu de 1870. Le premier nom mentionné, Osée Fortin, est celui d'un de mes ancêtres: c'était le grand-père de mon grand-père Ludger, qui était le père de ma mère Claire, décédée en 2007.

Il y a cinq noms sur le monument (certains documents parlent de sept morts), un nombre relativement faible de victimes  compte tenu de l'immensité du brasier qui dévasta le Lac-Saint-Jean et le Saguenay, de Roberval à Chicoutimi, le 19 mai 1870.

On peut ajouter à ces cinq noms au moins celui d'un des fils d'Osée, Tommie. En effet, un témoin, cité par Victor Tremblay dans son ouvrage Histoire du Saguenay, raconte comment lui et d'autres hommes ont retrouvé Osée (que l'on appelait José ou Josée) et son fils dans une cave où ils s'étaient réfugiés, près des décombres de sa maison neuve.

Le récit, que l'on peut lire en cliquant successivement les deux images (empruntées au dernier chapitre du livre de Mgr Victor, accessible en entier sur le site Nos racines), est saisissant:

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Telle fut donc la triste fin de mon trisaïeul Osée Fortin.

Étrange coïncidence: il a vécu un certain temps et péri à Chambord (où ce monument fut érigé en 1946), petite municipalité où ont vécu les ancêtres de mon conjoint, et où ses parents se sont rencontrés.

22/09/2013

La 175: souvenirs enneigés

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Aujourd'hui 22 septembre 2013, inauguration officielle de la route 175, entre Saguenay et Québec. Boulevard Talbot, Route du Parc, route de la Réserve faunique des Laurentides, on l'avait aussi surnommée, avant sa réfection commencée il y a presque dix ans et célébrée aujourd'hui, "boulevard des coroners" tellement les accidents mortels y étaient nombreux.

route 175,parc des laurentides,réserve faunique,tempête,hiver,inaugurationJe ne vous raconte pas son histoire, vous pouvez la lire sur cette page ou ailleurs. Comme saguenéenne, je me réjouis et je profite du fruit de travaux gigantesques -et fort coûteux: une belle route à quatre voies divisées, agréable à parcourir, où les périls reliés à la traversée du parc sur une route à deux voies (collisions frontales, dépassements risqués, orignaux, camions) ont été sinon complètement éliminés, du moins considérablement réduits. Et je lève mon chapeau au petit groupe d'allumés qui, sous le nom de mouvement Accès-Bleuets, s'est battu pour l'obtenir

Bien sûr je connais des gens qui ont eu de graves accidents dans le Parc. Et des familles de victimes. Il y a eu des morts et de nombreux blessés. Ce ne fut pas mon cas, merci la vie. Mais j'ai vécu deux incidents liés à l'hiver sur ce parcours.

Le premier remonte au temps de mes études à l'Université Laval, en 1967 ou 1968.

Comme tous les jeunes Saguenéens et Jeannois qui étudiaient à Québec, je revenais aussi souvent que possible dans ma région afin d'y passer la fin de semaine (chez mes parents à Arvida). Rares étaient les étudiants qui possédaient une voiture, nous nous entassions souvent à 4 ou 5 dans un vieux bazou pour traverser la route 54, c'était son nom à l'époque.

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En pleine tempête, donc, je me retrouve assise sur la banquette arrière d'une petite voiture qui roule vers Chicoutimi. C'est le soir, il fait noir. Neige, froid, blizzard, les conditions se détériorent, on ne voit ni ciel ni terre. La conductrice est prudente et va lentement, mais rien n'y fait: l'auto dérape et se met à tourner lentement sur elle-même au milieu de la chaussée  (où heureusement il ne passe personne pendant ce temps) pour revenir à sa position initiale.

Sa position initiale? Qu'en savons-nous? Il n'y a que des arbres, de la neige, deux tronçons de route, à l'avant et à l'arrière, qui semblent parfaitement identiques. Aucun de nous cinq ne sait plus dans quelle direction se trouve le Saguenay. Après tous ces tours, nous avons littéralement perdu le nord. Nous avons dû attendre qu'une voiture passe, faire des signaux pour qu'elle s'arrête et demander notre chemin au chauffeur!

Plus de peur que de mal.

Le deuxième incident s'est déroulé en décembre 2007, alors que je prenais place avec mon conjoint dans un autobus Intercar qui nous ramenait de Québec à Saguenay. En pleine tempête, encore une fois. Un camion immobilisé occupait une bonne partie de la voie, la visibilité était nulle, le chauffeur l'a aperçu trop tard et nous l'avons percuté. Un choc, des contusions, mais rien de grave. Et pas d'attente car nous avons pu monter dans un autre autobus. Un voyage qui a duré six heures plutôt que trois. J'ai relaté notre aventure dans ce billet.

14/09/2013

Zoom et... zoou!

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Par un beau dimanche ensoleillé, frais et venteux, petite excursion à quatre dans le magnifique village de Sainte-Rose du Nord (Jack publie également aujourd'hui un billet sur cette sortie, où il est question de ce même kiosque).

Assise sur la terrasse du restaurant, je repère, très haut et très loin, sur la montagne qui me fait face, ce joli kiosque. Je le photographie avec un léger zoom, et ensuite à la puissance maximum:

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Je me dis que j'aimerais bien monter là-haut, car la vue doit y être saisissante.

Et puis mon souhait se réalise, car nous y montons. En auto pour la plus grande partie, ensuite un bref parcours à pied sur le sentier du plateau. Le grand kiosque érigé sur la pierre est tout entouré de nature, sauf pour les clôtures et gardes qui protègent les visiteurs de chutes éventuelles. Je peux donc voir de haut l'endroit où je me trouvais quelques minutes plus tôt:

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Et le Saguenay en plongée vertigineuse:

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Je constate aussi que l'amour est partout. Il a déjà gravi cette montagne, comme en témoigne cette inscription ("Steph et Martin"), gravée dans le bois de la barrière:

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04/09/2013

Hommes, chevaux, (s)cul(p)tures

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C'est beau, n'est-ce pas? Deux chevaux, paisibles parmi les fleurs, aux Mosaïcultures de Montréal. Je crois qu'ils sont faits en bois de grève. Parmi les multiples merveilles vues lors de cette visite, il y avait aussi des chevaux construits avec des plantes, comme ceux-ci:

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En classant ces photos, j'ai repensé à cette vision d'un groupe de cavaliers lors d'une excursion récente à l'Anse Saint-Jean, avec un couple d'amis et mon conjoint Jack, qui en a parlé ici

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Je les ai pris de fort loin (les photos de Jack sont bien meilleures), mais tout de même, c'était une image de liberté, de fusion avec la nature, de connivence humain-cheval. Ils se promenaient dans ce paysage extraordinaire, longeant justement la grève.

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Le cheval modifie l'homme, et l'homme lui rend hommage en faisant de ce noble animal le sujet de ses oeuvres.

Ainsi dans ce poème de Rainer Maria Rilke:

Tel cheval qui boit à la fontaine
Telle feuille qui en tombant nous touche,
Telle main vide, ou telle bouche
Qui nous voudrait parler et qui ose à peine -,

Autant de variations de la vie qui s'apaise,
Autant de rêves de la douleur qui somnole :
ô que celui dont le coeur est à l'aise,
Cherche la créature et la console.

02/08/2013

Orgues et cathédrales

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(crédit photo: Jeannot Lévesque, Le Quotidien)

 

Olivier Latry est un maître: habitué du grand orgue de Notre-Dame-de-Paris, dont il est titulaire, il a mis à sa main l'orgue plus modeste de la cathédrale de Chicoutimi, mardi soir lors d'un concert gratuit. Il a su tirer le maximum des trois claviers et 60 jeux de l'instrument, faisant sonner ceux-ci comme rarement on les a entendus, aussi bien piano que fortissimo.

Il l'a même fait tonner dans une Marseillaise endiablée, un air qui évita à l'orgue de Notre-Dame de Paris d'être démoli à la Révolution française. "Vous ne pouvez pas me détruire puisque je joue votre musique", semblait dire le vénérable instrument aux insurgés par la voix du compositeur et titulaire Claude-Bénine Balbastre. Les quelques coups de canon insérés dans l'oeuvre, obtenus en martelant le registre bas des claviers, se firent donc entendre à Chicoutimi.

Ayant d'ailleurs choisi comme fil conducteur pour son programme les compositions de ses prédécesseurs à Notre-Dame de Paris, Olivier Latry a proposé des oeuvres de styles variés, tirant des sonorités étonnantes du bel instrument qui répondait à toutes ses sollicitations avec souplesse et élégance.

Notamment dans un boléro envoûtant qui n'était pas celui de Ravel mais celui de Pierre Cochereau, dont le rythme obsédant était soutenu par les percussions de Robert Pelletier.

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(Voilà ce que je voyais, de la place où j'étais assise au milieu d'une foule nombreuse)

 

Joyau et clou de la soirée, morceau de bravoure incontournable: l'improvisation. La titulaire de Chicoutimi Céline Fortin lui a soumis, dans une enveloppe scellée qu'il a ouverte juste au moment de jouer cette dernière pièce, deux thèmes: "Sous les ponts de Paris" et "Joyeux anniversaire", en hommage à la nationalité de l'invité et aux anniversaires célébrés: les 850 ans de Notre-Dame de Paris et les 175 ans du Saguenay-Lac-Saint Jean.

Immédiatement inspiré, Olivier Latry s'est engagé dans une cavalcade échevelée, exploitant d'abord séparément les deux thèmes, pour ensuite les mélanger progressivement et subtilement, offrant d'innombrables et improbables variations mélodiques, rythmiques et harmoniques qui firent vibrer tous les tuyaux du Casavant saguenéen. Un beau moment que la foule nombreuse a particulièrement apprécié, lui demandant un rappel, qui fut je crois une autre improvisation. (Mais je me trompais: l'organiste titulaire de la cathédrale Céline Fortin m'indique dans son gentil commentaire qu'il s'agissait du Final de la première symphonie pour orgue de Louis Vierne).

La cathédrale était bondée, les derniers arrivés furent refoulés au jubé, il y avait quelques personnes assises sur les marches: un succès considérable pour un concert qui se démarquait par la qualité, la maîtrise et le talent exceptionnel de l'artiste invité.

19/07/2013

La mer qu'on voit danser...

Lac Saint-Jean, St-Henri de Taillon, plage Wilson, mer intérieure, chalet (crédit photo: Jacques-B. Bouchard)

Petite visite il y a quelques jours à ma cousine Renée, qui passe une partie de l'été à Saint-Henri-de-Taillon. De son chalet, la vue extraordinaire qu'on sur la plage et sur le lac Saint-Jean m'a rappelé le paysage que j'ai contemplé il y a quelques semaines au cap-de-Bon-Désir, assise sur les rochers devant le fleuve Saint-Laurent.

Ma cousine me raconte qu'en voyant cette immensité bleue, un couple suisse qui lui rendait visite s'est écrié: "mais c'est la mer!"

Avec ses longues plages de sable parsemées de parasols et de chaises longues, cette vaste mer intérieure rappelle en effet les stations balnéaires européennes. À une différence près: il y a rarement foule sur les plages du lac Saint-Jean, souvent presque désertes même par beau temps.

Les plages publiques sont quant à elles fort fréquentées pendant les vacances et les jours de canicule. Par exemple celles de Saint-Gédéon, du camping Belley ou du parc de la Pointe-Taillon.

On la voit bien, cette pointe Taillon, sur la magnifique photo (ci-dessus) prise par Jack, qui est aussi l'auteur des deux autres photos que je vous présente. Celle-ci, le lac vu de la terrasse du chalet:

 

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Et cette autre, dominée par un pan du parasol rouge sous lequel nous nous tenions:

 

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Comme, du bord de l'océan on aperçoit parfois une côte lointaine, péninsule ou rivage d'un pays voisin, on peut voir à l'horizon une bande de terre: c'est l'autre rive du lac, à la hauteur de la pointe de Chambord.