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04/05/2011

Le haïku du nid

nid,oiseau,branche

 

Persistance

aux branches dénudées

tordues par le vent d'hiver

le nid déserté s'accroche

 

nid,oiseau,branche,poème

29/01/2011

Concert Schumann: l'amour, toujours l'amour

Entendre parler d'amour par un dimanche après-midi (23 janvier dernier) d'extrême froidure. L'amour en mots et en musique, l'amour selon Robert Schumann, offert par des artistes audacieux et engagés est venu réchauffer le coeur des quelque 70 personnes qui s'étaient rendues à la salle Orphée pour entendre ce concert, intitulé Le romantisme de Schumann.

Nathalya Thibault, Schumann, SALRLa soprano Nathalya Thibault a offert les huit lieder du cycle L'amour et la vie d'une femme (Frauenliebe und leben). Les poèmes d'Adelbert von Chamisso mis en musique par Schumann chantent les joies de la passion amoureuse, les transports d'une jeune femme éblouie (sinon aveuglée) par la beauté et les qualités de son bien-aimé. Seul le dernier lied évoque la peine (causée par une dispute ou un abandon), une douleur aussi intense que fut le bonheur qui l'a précédée.

Appuyée par une grande expérience de la scène et une technique bien travaillée, Nathalya Thibeault a livré avec beaucoup d'âme, et dans un excellent allemand (m'a dit un auditeur qui parle bien cette langue) cette  musique superbe, et ces textes au lyrisme à la fois prenant et  quelque peu suranné. Le public l'a écoutée avec beaucoup d'attention, captant les nuances des émotions qu'elle a su bien mettre en valeur. Pour l'interprète, ce récital solo (n'oublions quand même pas l'appui constant et discret de la pianiste Céline Perreault), représentait un défi considérable, qu'elle a relevé avec une belle élégance, avec beaucoup d'aplomb... et un brin de nervosité.

En première partie, 12 élèves en musique du Cégep d'Alma, garçons et filles vêtus de beaux costumes d'époque, ont proposé autant de lieder du même compositeur, entrecoupés par des lectures d'extraits de sa correspondance.

 

groupeSchumann.jpg

Pas évident pour ces jeunes de se lancer dans un tel projet. En général, ils et elles ont assumé, chantant des lieder et des mélodies de Schumann avec tout leur coeur et un peu de trac. Plusieurs d'entre eux ont beaucoup de talent et semblent prometteurs. Mais il est évident que ce romantisme, ces grands élans lyriques, ce non-dit du texte et de la musique, ce n'est pas leur univers. Il leur faudra travailler encore afin d'acquérir la culture générale et musicale, la connaissance des textes et de l'histoire qui viendront compléter la justesse et la beauté de leur voix.

Ce concert, qui a été repris à Alma quelques jours plus tard, était une présentation de la Société d'art lyrique du Royaume, qui a décidé de frapper un grand coup en proposant, d'ici le mois de juin, pas moins de six concerts et spectacles de genres variés.

29/10/2009

Un clic, un poème

ecritureOrdi.jpgAujourd'hui, je vous invite à "jouer" avec les deux modules que je viens de placer en haut de la colonne de droite.  Le tercet prosaïque est plutôt de moi, et le tercet poétique plutôt de Jack (qui en a placé une version sur son blogue), même si certains segments peuvent être identiques de l'un à l'autre.

À l'origine, notre projet (nous travaillons là-dessus depuis plusieurs années), était de concevoir un programme pour créer automatiquement des haïkus, ces brefs poèmes issus de la tradition japonaise, et qui sont devenus très populaires en Occident, et notamment sur le web. Cela explique en partie la forme de ces tercets: trois lignes (parfois la ligne est trop longue pour l'espace de la colonne, il y a donc un "retour de chariot" pour un mot ou deux, mais cela reste un texte de trois lignes), ayant respectivement cinq, sept et cinq syllabes.

Mais en définitive, comme ces textes ne répondent pas à toutes les règles du haïku, nous les appelons simplement tercets (strophes de trois vers) pour le moment, en attendant peut-être de trouver un terme plus approprié.

belleVague.jpg

Ci-dessus, une reproduction de la La grande vague de Kanawaga, mieux connue sous le nom de la vague, la célèbre estampe du peintre japonais Hokusai, connue dans le monde entier.

 

Tout cela, programmé en JavaScript, constitue la version la plus récente de ce genre de programme que j'ai d'abord créé en BASIC, puis en Hypertalk (langage de programmation d'Hypercard)  et en quelques autres langages de programmation. Nous avons conçu plusieurs variantes de ce genre de programme, produisant des textes de longeurs, de formes et de styles variés. (Un autre exemple sur le blogue de Jack, colonne de droite, bouton "Créer un poème".)

sourisEcritRed.jpg

Et écrire en Javascript pour Hautetfort, ce n'est pas évident: le programme est très pointilleux sur la syntaxe, on ne peut se permettre d'oublier le moindre point-virgule en fin de ligne, et les noms des variables (du moins si elles ne sont pas déclarées comme locales) doivent être différents pour chacun des scripts placés sur une même page.

Donc, amusez-vous bien, vous qui passez sur ce blogue. (Il se peut que cela ne fonctionne pas, si votre navigateur ne prend pas en charge JavaScript. Je vais tenter d'intégrer un avertissement à ce sujet dans le programme même. Souhaitez-moi bonne chance....)

14/07/2008

Bonne fête cousins!

dbleDrapeau.jpg

Aujourd'hui, 14 juillet, fête nationale des Français. Alors bonne fête les Français, vous avez un bien beau pays, et vous parlez la plus belle langue du monde!
Et j'imite mon ami Jack (pardonnez mon manque d'originalité!) en citant le très beau sonnet du poète français  Joachim du Bellay (1522-1560), en hommage à sa mère-patrie:


France, mère des arts, des armes et des lois,
Tu m'as nourri longtemps du lait de ta mamelle :
Ores, comme un agneau qui sa nourrice appelle,
Je remplis de ton nom les antres et les bois.

Si tu m'as pour enfant avoué quelquefois,
Que ne me réponds-tu maintenant, ô cruelle ?
France, France, réponds à ma triste querelle.
Mais nul, sinon Écho, ne répond à ma voix.

Entre les loups cruels j'erre parmi la plaine,
Je sens venir l'hiver, de qui la froide haleine
D'une tremblante horreur fait hérisser ma peau.

Las, tes autres agneaux n'ont faute de pâture,
Ils ne craignent le loup, le vent ni la froidure :
Si ne suis-je pourtant le pire du troupeau.

 


01/03/2007

Du beau ballet

Comme je suis très occupée en ce moment, je n'ai pas beaucoup le temps d'écrire pour le blog, cela devrait s'arranger d'ici quelques jours. En attendant, voici un lien pour aller voir un numéro de ballet absolutment fabuleux. De la beauté à l'état pur: Ballet

20/12/2006

Quelques mots

Noël et les Fêtes ne m'inspirent guère. Même que cette période me paralyse, me rend muette. Alors pour aujourd'hui, je vous offre deux haïkus qui n'on rien à voir:


né dans la misère
en route vers le nirvana
le chien de Pavlov






trop de lignes blanches
retournons à la maison
sous une avalanche

04/05/2006

Haïku

 
mauvais numéro
 
           fissure du temps
 
 
 
 
            bienvenue au paradis

11/03/2006

Encore un haïku

    ressource épuisée    
tout un monde anéanti
showbiz politique

07/02/2006

Un haïku pour la route

 
 
oui vindicatif 
   avez-vous fait votre choix?
profond désarroi

12/01/2006

Solitude (haïku)

nuit célibataire
on donne une fausse adresse
pas encore un autre