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22/01/2011

Le Défense: un terrain de jeux


IMG_1151.jpgUne autre idée m'est venue à propos de La Défense, à Paris dont j'ai traité dans ma note précédente.  Créé de toutes pièces il y a 50 ans à peine, ce quartier a connu moult bouleversements, modifications, constructions, démolitions.  Ses édifices ont été érigés, rénovés, refaits, certains à plusieurs reprises au cours de ce demi-siècle, et ça continue à bouger vite dans le secteur: des sociétés y emménagent, d'autres en déménagent, d'autres fusionnent ou font fallite, etc...

Par contraste, quand il faut restaurer ou transformer  les vieux quartiers et les monuments anciens de Paris, les contraintes sont énormes, l'histoire pèse lourd et ça prend un temps fou. Chaque pierre est importante et doit être respectée. J'ai déjà vu à la télé des gens, grimpés sur des échafauds, nettoyer avec un NotreDameParis.jpgpetit pinceau des fresques et des frises sculptées... (Ces vieux édifices changent rarement de vocation: les églises, basiliques et cathédrales ont toujours le même pensionnaire...)
Et il faut demeurer fidèle aux plans, à l'histoire d'un bâtiment, respecter son aspect originel ou à tout le moins ne pas le modifier de façon incohérente.

Inutile de dire que tout ça est très long et coûte très cher. C'est d'ailleurs tout à l'honneur des Français que de réaliser de tels travaux: soucieux de leur patrimoine, ils tiennent à le conserver.

La Défense offre donc, quant à elle, un terrain de jeux idéal aux urbanistes, architectes, et autres designers, qui s'en donnent à coeur joie, sans avoir à se soucier du respect des vieilles pierres. Bien sûr il y a des règles à respecter, mais ils peuvent tout de même laisser libre cours à leur imagination et à leur créativité, et en contempler rapidement le résultat.

Il y a eu plus de changements à La Défense en 50 ans que qu'aux environs du Pont-Neuf en 200 ans.

18/01/2011

Gigantisme parisien: La Défense

Pendant notre séjour à Paris, nous avons décidé un jour de pousser jusqu'au quartier périphérique de La Défense, qui en principe n'attire pas beaucoup les touristes. Nous avons pris la ligne 1 du métro en direction Ouest jusqu'à la dernière station, La Défense. Nous étions sortis des limites de la Ville de Paris pour entrer dans les anciennes banlieues: Courbevoie, Puteaux, Nanterre.

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Nous nous sommes promenés, minuscules humains dans cet univers de gratte-ciels, de béton, de métal et de verre. Un quartier au design futuriste, créé de toutes pièces au 20e siècle par la volonté humaine, celle de l'État français en l'occurrence, et grandement développé sous François Mitterand: un espace qui contraste avec les quartiers du centre de Paris et leurs vieux hôtels particuliers, leurs églises, leurs monuments, leurs jardins.IMG_5434.JPG

L'édifice le plus spectaculaire est bien entendu cette Grande Arche majestueuse, hallucinant cube de verre évidé que l'on voit de partout. Nous n'avons pas pu y entrer pour monter jusqu'au sommet, car les ascenseurs panoramiques ne fonctionnaient pas (et si je ne me trompe pas, c'est encore le cas aujourd'hui, cinq ans plus tard!).

 

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 Bien que très moderne, le parvis de la Défense n'est pas dénué de beauté: conçu par des architectes compétents, il offre une belle harmonie entre les hautes tours (qui abritent des sièges sociaux de grandes entreprises, des bureaux, des ministères, des commerces) et l'environnement immédiat, qui offre au visiteur des façades décorées, des sculptures, des bassins, des jets d'eau. Curieusement, même si on est entouré de gratte-ciel, l'esplanade elle-même est tellement vaste et dégagée qu'on a l'impression de pouvoir y respirer plus librement.

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(Facade du CNIT. La grande fresque, réalisée par une technique d'impression numérique sur adhésif microperforé, varie selon les périodes ou les besoins de la publicité.)

Parce que si la vue est partiellement obstruée sur trois côtés par les gratte-ciel, le quatrième offre une extraordinaire perspective: en tournant le dos à la Grande Arche, on se place exactement dans l'axe historique (ouest-est) de Paris, et le regard peut remonter le long des Champs-Élysées, jusqu'à l'Arc de Triomphe (auquel la Grande Arche constitue une réponse et un écho): c'est assez fabuleux, comme on peut le voir sur cette photo prise par Jack:

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statueLaDefensep.jpgEn regardant vers la droite de la photo, on peut apercevoir (en vert) la statue de la Défense de paris, une sculpture en bronze de Louis-Ernest Barrias qui a donné son nom à l'ensemble, dans lequel elle détonne agréablement aujourd'hui. La voici, ci-contre, pêchée sur Wikipedia.

 

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Nous avons vu quelques-unes des quelque 60 oeuvres d'art moderne (liste complète des oeuvres au bout de ce lien) installées sur le site, comme cette sculpture de Joan Miró, intitulée Personnages, devant le centre commercial Les Quatre Temps.

Ou encore l'Araignée rouge, d'Alexander Calder (c'est lui qui a réalisé la sculpture intitulée L'Homme, située au parc Jean-Drapeau à Montréal): IMG_5455.jpg

araigneeProfil.jpg(De profil, la sculpture a bien l'air d'une araignée.)

 

Et enfin, un bronze de César, le Pouce:

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Nous n'avons passé que quelques heures dans cette forêt de symboles. J'aurais bien aimé avoir plus de temps et pouvoir y magasiner toute une journée. Ce sera pour la prochaine fois...

 

 

28/12/2010

Bouffes parisiennes(3)

Le dernier relais, et non le moindre, de ma série Bouffes parisiennes (ici les numéros 1 et 2).

Pour le nom

Je connaissais bien entendu le nom du Chat noir, mais je ne savais pas s'il existait encore. Et bien oui, d'une certaine manière: après notre visite de Montmartre, j'ai aperçu ce nom, le bistrot Chat Noir, et j'ai insisté pour que nous allions y prendre une bouchée. Fermé pendant plusieurs années, l'établissement a été entièrement rénové et transformé en un élégant bistrot. Il occupe 

IMG_1127.JPG(Jack au bistrot Chat Noir)

 

l'espace du légendaire cabaret, non loin du tout aussi légendaire Moulin Rouge (dont les ailes tournent toujours mais qui a, je crois, perdu quelques plumes depuis l'époque de la Goulue, Jane Avril et autres Valentin le Désossé).

afficheChatNoir.jpgPlus guère de traces de l'ancien Chat noir, sinon le nom et les affiches, et le fait qu'on y donne des concerts de jazz.

Le décor modernisé a tout de même beaucoup de style, avec sa déclinaison en rouge et noir et ses meubles en cuir et métal aux formes épurées. Nous y étions presque seuls. Distraite et manifestement préoccupée par un problème personnel, la serveuse nous regardait à peine et semblait s'intéresser beaucoup à une élégante jeune femme assise en terrasse (une rivale, peut-être?).

Elle nous a tout de même servis de façon très correcte. Nous avons mangé des entrées: soupe de poisson, oeufs durs mayonnaise. Tout de suite, nous avons décelé quelque chose, un petit plus, très discret: connaissance des produits, souci de bien faire, même pour de simples plats traditionnels, bref, de l'âme, de la passion oserais-je dire, chez ceux qui officient aux cuisines.

Un avenir prometteur pour cet endroit mythique au riche passé, que j'ai vraiment beaucoup aimé.

Quelques autres photos:

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23/12/2010

Bouffes parisiennes(2)

CafePanis4.jpgJe poursuis ma liste des restaurants fréquentés à Paris lors de notre voyage en septembre 2010.

Un arrêt urgent (nous mourions de faim!)

Café Panis (devinez ce que j'ai trouvé en tapant ce mot dans Google!), près de Notre-Dame (que l'on aperçoit sur la photo, tirée de Google Maps): beau décor bistrotier de style belle époque, bon accueil, sièges très confortables, grandes vitrines

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Moi au café Panis

donnant sur un trottoir très fréquenté, et donc agréable à regarder. Nous avons commandé des hamburgers  en oubliant de préciser la cuisson désirée: la viande était bonne mais très, très saignante. Cela nous a fait un peu peur, mais nous n'avons pas été malades. Un beau moment de détente après une épuisante virée.

Les meilleurs:

Le café du Musée d'Orsay (j'ai parlé ici de cette belle expérience).

Chez Camille, dans le Marais près de la place des IMG_5687.JPGVosges, où nous sommes allés après la visite du magnifique Musée Carnavalet.

Cette brasserie très fréquentée jouit d'une excellente réputation: tables très tassées et salle comble ce midi-là. Endroit agréable, animé, accueil joyeux et invitant. Conversation avec une vieille dame du quartier, qui mangeait à la table voiIMG_5685.JPGsine. Cuisine française classique (photo de droite: l'ardoise et une affiche, avec leur reflet dans le miroir. J'étais avec un artiste!).

Notre choix: piccata de veau pour moi, carpaccio de boeuf au parmesan et filet de bar sauce vierge pour Jack: tout cela était délicieux.

22/12/2010

Bouffes parisiennes(1)

J'avais noté, avant mon départ pour Paris, le nom d'endroits à la mode où il faudrait aller manger, Paul Bert, Glou, Bofinger...

Finalement, nous nous sommes laissés guider par l'air du temps et le fil de l'eau, au gré des quartiers où nous nous trouvions et nous avons choisi selon la façade, le menu, le temps qu'il faisait, pour y tenir nos agapes quotidiennes, souvent en dehors des heures normales de repas.

Et voici le résultat (dans une première note qui sera suivie de deux autres):

cafeIndustrie.jpg

Dans les environs de notre hôtel (Citadines Bastille-Marais), choisis surtout parce qu'il pleuvait:

Le Café de l'Industrie (photo ci-dessus) une institution dans le quartier: bistrot sympathique et très fréquenté, belle décoration et atmosphère agréable, nourriture correcte et à bon prix, mais sans grand éclat. Menu: rôti de porc et gratin de chou-fleur, saucisse et purée, crème caramel.

Le Thaï impérial, boulevard Beaumarchais: cuisine thaïlandaise de bonne qualité, décor asiatique, odeur désagréable montant de l'escalier, service un peu hésitant mais correct. Au menu: des plats à la vapeur, poulet et riz collant: plutôt bon.

Le café Les Artist's, à trois pas de l'hôtel (il tombait des cordes): avons mangé à côté d'un groupe de jeunes Néerlandais très bruyants. Deux salles toujours bondées, endroit sympathique de style jeune, mi-bohème, mi-branché, mais nourriture assez ordinaire. Au menu: spaghetti aux tomates, steak.

En passant par là (on regarde deux ou trois menus, et on choisit, au pif):

medovaParis.jpgLe Médova: charmante brasserie à l'ancienne non loin du Louvre,  fréquentée par des habitués, Jolie terrasse, mais nous avons mangé à l'intérieur, dans la petite salle où nous nous sentions bien, détendus. C'était jour de livraison et les employés transportaient bouteilles d'eau, boîtes de tomates géantes et autres denrées de la porte d'entrée jusqu'à la cave, passant et repassant devant nous dans un incessant ballet. Bon et sympathique. Au menu: tranche de jambon grillée en sauce aux champignons.

Pizza Nelly (avant d'aller à l'Opéra): salle minuscule, serveur un peu bête, bonne escalope de veau à la milanaise accompagnée de pâtes délicates pour moi, excellente pizza pour Jack. Le garçon est devenu plus joyeux à l'arrivée d'une belle jeune femme venue chercher un plat à emporter. J'ai bien aimé finalement.

 

 

03/12/2010

La neige, le jardin, la Seine... Paris!

IMG_0700.JPGneigeParis.jpg

 

Il neige ces jours-ci sur la France  et sur Paris. En parallèle (et en contraste), deux photos prises au jardin des Tuileries, à quelques mois d'intervalle. Celle de gauche, je l'ai prise moi-même en octobre dernier et je l'ai déjà publiée ici. J'ai glané celle de droite sur le web ce matin,  (crédit: Henri Garat, mairie de Paris), mais je ne suis pas sûre qu'elle ait été prise si récemment.

 

Pour tourner le fer dans la plaie -des Parisiens- tout en me rappelant ce merveilleux voyage,  un petit film (ci-dessus) que j'ai tourné pendant une belle balade en bateau-mouche sur la Seine.

Et enfin, cette magnifique chanson de Francis Lemarque, interprétée par le -tout aussi magnifique- Yves Montand:

24/10/2010

Gentils Français

breguetSab2.JPGL'une des choses qui m'a le plus -agréablement- étonnée lors de mon voyage à Paris début octobre, c'est la gentillesse des Français. Partout, dans les restaurants, les musées et autres endroits visités, l'accueil a été extraordinaire: prévenance, sourires, aide au besoin. Les Parisiens, qui avaient très mauvaise réputation à ce chapitre, ont changé du tout au tout...

Cela a commencé dès le premier matin, quand nous nous sommes rendus à la station de métro (Bréguet-Sabin) située à quelques pas de notre hôtel, avec un peu d'appréhension: comment procéder pour acheter un billet "paris-visite" valable pour cinq jours? J'ai fait la demande à l'employé, m'attendant à être reçue un peu fraîchement.

Mais non: tout souriant, l'homme (grand, environ 35 ans, beau en plus!) a quitté sa guérite pour venir nous guider pas à pas dans notre transaction au guichet automatisé. Faire un choix dans un menu, insérer la somme d'argent, récupérer les petits tickets. Il est ensuite retourné à son poste avec nos billets pour y inscrire la date et les insérer chacun dans un petit étui de carton, tout en nous offrant une carte du métro de Paris. Tout cela avec la plus grande gentillesse.

Ouaouh!!!! Nous étions si étonnés que nous avons failli nous tromper de direction!!!

breguetSab4.JPG

Et tout a continué ainsi. Au Palais de Chaillot (étonnant musée dont je reparlerai), la visite était gratuite ce jour-là, mais on nous a quand même remis, en nous souhaitant la bienvenue avec le sourire, un billet d'entrée.

Dans les restaurants, l'accueil fut neutre parfois, mais le plus souvent cordial, même en période d'affluence.

Sur la rue, les simples citoyens répondaient avec empressement à nos demandes de renseignement.

Une exception: les préposées aux toilettes publiques. Mais c'est normal: la proverbiale mauvaise humeur des dames-pipi qui se prennent pour des généraux de l'armée fait partie du folklore parisien!

Conclusion: le maudit Français est une espèce en voie de disparition!

12/10/2010

Manger au musée(2)

museeDorsVue.jpgAu Québec, j'ai mangé aux restaurants de plusieurs musées: Pointe-à-Caillière, Musée des Beaux-Arts et Musée d'Art contemporain à Montréal, et Musée National des Beaux-Arts à Québec. Toujours: cadre agréable et nourriture raffinée.

À Paris, une des premières choses que j'ai faites,  c'est de manger au musée d'Orsay. Bien entendu, j'ai visité aussi les magnifiques salles d'exposition (dont je vous reparlerai) de cette ancienne gare 1900, superbement transformée en un musée voué aux oeuvres (toiles et sculptures) de la période 1818 à 1914. Après la visite, nous nous sommes présentés au restaurant, un lieu très chic, très 1900, richement décoré de blanc et d'or, orné de fresques et de sculptures.

"L'ancien restaurant de l'hôtel d'Orsay, situé au premier étage du musée, a conservé toute sa magnificence depuis son ouverture en 1900. La sobriété du nouvel aménagement de l'architecte Jean-Michel Wilmotte met en valeur les lustres étincelants, les plafonds peints et les dorures de cette salle classée Monument historique",

est-il écrit sur le site Internet du Musée: je ne saurais mieux dire.

Nous avons pris la formule du midi, plat principal et dessert (du chef Yann Landureau) à 16.50€  : le plat du jour était un filet de lieu noir (poisson que nous appelons ici goberge et qui sert à fabriquer l'horrible simili-crabe!), servi avec sauce safranée et riz: c'était excellent, mais pas tout à fait aussi raffiné que ce que servent les musées québécois.  Et une crème caramel (mon favori dans les restaurants) pour moi et des glaces (trois boules aux saveurs de vanille, mangue et pistache) pour mon compagnon.

Pour les curieux: nous avons payé au total, pour deux "formules", deux verres de vin, deux cafés, service: 65€, soit environ 90$.

Les tables très rapprochées favorisent la conversation: nous avons fait connaissance avec notre voisine de droite, qui venait de Hong-Kong, et notre voisin de gauche, un retraité qui habite Clermont-Ferrand.

Voici quelques photos que j'y ai prises. Il est à noter que si le cadre est chic, les clients, eux, ne le sont pas ou le sont rarement.

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Oups! Je faisais dur avec mes chandails de travers. Quand je vous disais que les clients n'étaient pas très chics!

09/10/2010

Partout, la beauté

IMG_0710.jpgJe viens de passer une semaine à Paris. J'y ai vu des chefs-d'oeuvre, des merveilles dues au génie humain, comme le Musée du Louvre (photo de l'arc de triomphe du Carrousel, avec la pyramide, le musée et... les gens), les tableaux et autres trésors dont je reparlerai sur ce blogue.

Je suis revenue de Montréal jeudi, en autobus. Et j'ai été frappée par la beauté de mon pays: dans le Parc des Laurentides, des paysages aux couleurs riches et lumineuses, des lacs et des rivières qui miroitent, une nature qui existe de tout temps, pour elle-même et en elle-même, belle qu'on la regarde ou non.

L'homme est présent, là aussi, par son ouvrage gigantesque, cette  route (creusée pour des raisons pratiques et économiques) qui zèbre la réserve faunique de part en part, et par ses expéditions de chasse et de pêche. Mais il n'est qu'un invité (certains diront un prédateur, mais je ne suis pas d'accord), admis au royaume des grands arbres, des montagnes, des lacs et des rivières, des orignaux, lièvres, perdrix, poissons, oiseaux, à condition de se soumettre aux lois de cette faune et de cette flore.

Les royaumes de la terre sont de diverses sortes: on peut les admirer tous, voilà la merveille que c'est de vivre aujourd'hui dans les meilleures conditions qui soient.