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15/09/2006

Petites histoires

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Vu au Festival de la marionnette à Saguenay, Pequeñas historias, en provenance du Pérou: un véritable petit bijou, tout en finesse et en délicatesse. Les histoires sont vraiment petites: un enfant et une balle, un homme et un chapeau, un musicien, un bébé en deux parties, une femme. Les personnages sont formés par les pieds, les genoux, les mains des deux marionnettistes, Hugo Suares et Inés Pasic, qui enfilent, sur leurs membres, un bout de chiffon, une chemise, un faux nez, de faux yeux, les doigts forment une chevelure dressée sur la tête. En quelques secondes, le caractère et le désir du personnage sont fixés. Une grande tendresse pour ces êtres imaginaires se dégage des gestes des deux artistes. Chacun d'entre eux a aussi son style, elle tend vers la poésie par sa gestuelle proche de la danse et ses attitudes maternelles, lui penche plus du côté du clown et du mime.De très courtes scènes qui ressemblent à la vie, drôles, émouvantes, étonnantes, un peu coquine à l'occsasion. Autant les enfants que les adultes présents au Côté-Cour ont adoré le spectacle. Une seule petite réserve: la scène qui montre le parcours d'une vie, de la naissance à la mort en cinq minutes, aurait dû être la dernière du spectacle, au lieu de se trouver en avant, avant-dernière position dans l'ordre des scènes. Mais c hapeau tout de même à ces deux artistes et à leurs merveilleuses créatures.

Gargantua

Le spectacle Gargantua, de Guylaine Rivard, m'a quant à lui laissée perplexe, très perplexe. J'avais adoré sa précédente création, Poupzée, absolument géniale. Cette fois, j'ai eu du mal à apprécier.Les marionnettes sont, en fait, des comédiens (une demi-douzaine au moins) vêtus de costumes paillards, gros seins, fesses et hanches surdimensionnées, qui se livrent à un ballet de corps entremêlés sur un fond sonore déjanté, criard, agressant pour l'oreillle. Le début est visuellement séduisant, avec l'entrée en scène des comédiens dont les mouvements lents et fluides semblent prometteurs. On se dit ça commence bien et on attend qu'il se passe quelque chose. Mais ça continue dans la même veine, tout est dépeint à gros traits, tout n'est pas clair. Gargantua naît, mange, fait la guerre, défèque, pas nécessairement dans cet ordre. Il y a bien quelques idées intéressantes, quelques belles images évoquant des tableaux anciens découpés grâce à un éclairage intéressant, mais on s'évertue sans cesse à essayer de comprendre ce qui se passe. Une voix récite des passages du texte de Rabelais, mais on entend mal ce texte au départ difficile d'accès, car c'est à faible volume et mal articulé.Pour qui ne connaît pas cette histoire, la production demeure complètement hermétique.
Et après? est-on tenté de dire en sortant de là. Beaucoup de travail certes, pour proposer cette version visuelle et charnelle en accord avec l'esprit de Rabelais. Mais rien de plus. On en reste là, et c'est dommage.

14/09/2006

Ainsi font, font, font...

J'ai assisté à deux productions du Festival international des arts de la marionnette, au Centre culturel de Jonquière. Entre autres, Merci pour elles, une création d'Émilie Valantin, du Théâtre Fust, en provenance de France.

Je ne sais pas si mon intelligence ou ma perspicacité sont en cause, mais je n'ai pas compris le message de cette pièce pour adultes. On disait qu'il y était question du féminisme et de ses dérives, peut-être, mais je n'ai pas vu grand-chose qui ressemble à ça. La pièce est longue, très longue.Quelques éléments intéressants, bien sûr: mélange de techniques, décors ingénieux, ambiance angoissante et mystérieuse, fils conducteurs, personnages qui reviennent, réminiscences de culture classique. L'histoire d'Épaminondas, avorton mal-aimé qui devient violent, et peut-être les discours du docteur Morin, sorte de macho fini qui pontifie sur le rôle de la femme, amusent et intriguent. Mais le coup des deux anthropologues et de leurs recherches sur les primates m'a semblé bien peu pertinent.
On va de petits bouts intéressante en petits bouts trop longs, et on sort de là en se posant des questions, en se demandant à quoi rimait le spectacle. Bref, j'ai été plutôt déçue par cette production.
J'ai vu aussi Vie et mort du petit Chaperon rouge en 8 minutes ralenties, un spectacle de huit-dix minutes monté par Dany Lefrançois : l'histoire du petit Chaperon rouge, telle qu'on la connaît mais revisitée dans un théâtre d'objets minimaliste qui pointe des éléments reliés à l'inconscient collectif: la petite fille, poupée de plastique enveloppée d'un chiffon et dont la figure est une pomme, et le grand méchant loup, un morceau de fourrure avec des dents, alléché par le fruit défendu. Leurs voix sont déformées sur une bande sonore ralentie qui enrichit l'atmosphère d'inquiétante étrangeté qui entoure le spectacle, finalement assez réussi.

Après, j'ai voulu aller voir le spectacle son et lumière près de la place Nikitoutagan. Il était annoncé pour 21h30, j'ai attendu jusqu'à 21h45, il faisait beau mais un peu froid, alors je suis partie.

03/09/2006

Savoureux Expressio

medium_devidLeb.jpgJ'ai assisté, samedi soir au Théatre Palace Arvida, à la dernière représentation (pour l 'été 2006) d'Expressio, le nouveau spectacle de la troupe Québecissime. J'ai beaucoup aimé ce spectacle qui me semble une suite logique au précédent, de Céline Dion à la Bolduc. Cette fois, l'équipe élargit ses choix de chansons à tout le répertoire francophone et s'éloigne des interprètes originaux pour proposer les chansons dans un contexte entièrement recréé. À tous points de vue, on note une amélioration remarquable par rapport au précédent spectacle, fruit de l'expérience apporté par dix ans de scène, et, pour certains musiciens, par une participation à d'autres spectacles et productions d'envergure.
Je pense à David Leblanc (photo), magnifique, qui chante vraiment très bien, à Michaël Girard qui a un bagage impressionnant de prestations derrière lui et qui sait nous en faire profiter, à Marie-Eve Riverin, qui nous livre entre autres un J'veux bien t'aimer de Lynda Lemay très émouvant, et à Sylvain Doré, qui s'améliore d'année en année.
Près de 80 chansons sont mises à contribution pour la création d'une sorte de comédie musicale qui raconte l'histoire de Doris, une petite chanteuse québécoise qui ira faire carrière aux États-Unis sous le nom d'Angela et deviendra une vedette internationale, sorte d'hybride de Céline Dion et de Madonna, un rôle très bien endossé par Caroline Riverin.
Le spectacle réserve plusieurs moments forts: un duo masculin qui combine les chansons New York de Daniel Lavoie et Je voudrais voir la mer, de Michel Rivard, ainsi que la chanson Un trou dans la tête. Également, un amalgame fort réussi de trois titres français, Ne me quitte pas (Brel), Je suis malade (Lama), et Avec le temps (Ferré), d'abord chantés séparément puis superposés entre eux et justaposés à un très beau tango mettant en scène un homme et deux femmes. Les arrangements musicaux en général sont d'ailleurs tout à fait remarquables, le rock sonne bien et tout s'enchaîne avec souplesse et subtilité.

Les décors modernes et vivants, qui bénéficient de l'expertise de l'équipe et de plus grands moyens financiers, exposent un mélange judicieux de meubles réels et d'images virtuelles, la scène du clavardage est tout à fait saisissante et les musiciens sont intégrés à tout ça de façon intelligente. Tout ce monde chante en français et prononce parfaitement, de façon à revisiter le sens des mots pour créer une histoire originale, ce qui permet au public de redécouvrir les textes et de mieux comprendre les chansons de Nanette, Éric Lapointe, Daniel Bélanger, Sylvain Lelièvre, Aznavour, Hugues Aufray entrw autres. Offertes dans un nouvel écrin, elles brillent d'un nouvel éclat.

J'ai quelques petites réserves: il y a du flottement avant l'arrivée finale d'Angela, avec un passage axé sur les retrouvailles et les relations père-fille où le choix des chansons manque d'éclat et où on semble oublier la trame de l'histoire. Et le thème de la-fille-abandonnée-et-enceinte est vraiment un peu cliché.

Il me semble aussi que la finale manque un peu de punch: j'aurais aimé que ça explose davantage, et aussi, peut-être, voir défiler sur écran les noms des artistes (pour ma part, j'en connais plusieurs, mais ce n'est pas le cas de tout le monde) et les titres des chansons entendues.

Ceci dit, j'ai passé une excellente soirée, et je ne regrette pas un instant d'avoir assisté à Expressio.

Je précise enfin que, pour un soir de dernière, le public était singulièrement amorphe.

01/08/2006

Clarence, Fernand et Jean-Paul

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Compte rendu de ma dernière
visite au Musée du Québec.



Clarence Gagnon, 1881-1942. Rêver le paysage.
Du 7 juin au 10 septembre 2006

Style impressionniste, paysagiste classique, traditionnel. Assez peu inventif, mais capable de saisir une atmosphère, de peindre des choses agréables à l’oeil. L’expo propose des scènes québécoises, bûcherons à l’oeuvre, promenades en traîneau, travail dans l’érablière. La partie la moins intéressante, car c’est du déjà-vu, assez convenu. Mais il y a une autre partie, ses paysages européens, scènes de stations balnéaires, quelques eaux-fortes représentant Venise, qui m’a davangtage intéressée, même si ce n’est pas super-original: un parfum d’exotisme, une perspective québécoise sur des paysages européens.

Fernand Leduc. Libérer la lumière.
Du 11 mai au 15 octobre 2006

Ça c’est vraiment super. Un artiste engagé (né à Montréal en 1916), toujours à la recherche de nouvelles façons de travailler. Les gens qui disent qu’ils seraient capables d’en faire autant, ou que c’est facile de peindre une toile d’une seule couleur, ne comprennent rien à l’art. Ils confondent peinture et photographie. Le Refus Global, pour moi, c’est la libération de la force créatrice, et ceux qui l’ont signé, comme Leduc, sont de grands artistes.

Jean-Paul Riopelle
Chaque fois que je vais au Musée à Québec, je passe par la salle où est exposé l’Hommage à Rosa Luxembourg, de Riopelle. Une oeuvre pleine de souffle, fabuleuse, que l’on peut découvrir et redécouvrir sans jamais se lasser. Je m’attarde à une ou l’autre de ces merveilleuses toiles, je reste assise quelques minutes, à contempler les oies, les clous imbriqués dans la toile, la transparence des couleurs : du bonheur à l’état pur.

16/07/2006

Reine et diva

J'ai assisté au spectacle de Natalie Choquette La reine et la perle, mardi dernier (11 juillet) sur les plaines d'Abraham, à Québec. Chanter l'air de la Reine de la nuit avec une amplification de show rock, inviter des marionnettes géantes, des musiciens de divers horizons, des acrobates pour composer un spectacle à saveur classique, seule la Diva Choquette peut le faire. C'était spectaculaire à certains moments, redondant et erratique à d'autres: on semblait ne trop savoir que faire de ces marionnettes géantes, une murène et deux poissons, une fois qu'on les avait fait apparaître sur scène ou dans la foule. Mais c'était marrant. L'histoire ne se tenait pas beaucoup, mais assez pour justifier une enfilade de numéros assez hétéroclites. Le meilleur moment: un guitariste électrique et allumé qui faisait des variations sur l'Amour est enfant de Bohème tout en sautant sur un trampoline. Assez sauté, justement.
Somme toute, c'était sympathique, agréable à regarder, je crois que les enfants ont adoré. Et ça s'est terminé par un beau feu d'artifice! Il y avait sûrement moins de monde que pour Éric Lapointe ou Garou, les gens apportent leurs chaises ou leur couverture, c'est convivial, et agréable en somme.
Mais ce serait bien de monter un vrai show, avec un scénario solide et des performances bien enchaînées.

12/07/2006

"L'autre" Lapointe

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J'ai passé quelques jours à Québec, il y avait un ordi à ma disposition, mais c'était un PC, j'ai de la misère avec le clavier, les accents et caractères spéciaux. Alors j'ai attendu jusqu'à aujourd'hui pour faire part de mes expériences là-bas.
Ce qui a motivé mon voyage, c'est un concert donné par Jean-François Lapointe (photo), baryton originaire d'Hébertville, qui a grandi à Chicoutimi, et qui fait aujourd'hui une belle carrière internationale. Il a notamment fait ses débuts à la Scala de Milan l'automne dernier, dans Pelléas et Mélisande. Pendant que je travaillais comme journaliste et critique, j'ai eu l'occasion de le rencontrer et de l'interviewer à plusieurs reprises. J'ai suivi sa carrière depuis ses débuts dans l'opérette à Chicoutimi, il y a près de 25 ans. Chaque fois qu'il chante, au Québec du moins, je cours l'entendre: une vraie groupie!
Doté d'une superbe voix, l'homme peut se montrer flamboyant sur scène, y exprimer toute la gamme des émotions, mais il est plutôt discret par ailleurs, il parle assez peu de lui, on ne le voit presque jamais à la télé ou dans les médias.
Il chantait donc avec la soprano Marie-Josée Lord et l'Orchestre symphonique de Québec, sous la direction de Yoav Talmi. La salle Louis-Fréchette du Grand Théâtre était presque pleine, ce qui m'a surprise, puisque les médias avaient peu parlé de ce concert, présenté dans le cadre de la série classique du Festival d'été de Québec. Il n'y en avait eu que pour les autres Lapointe, Éric et Pierre.
Extraits d'opéras et d'opérettes, solos, duos, et pièces pour orchestre composaient ce programme relativement léger.
Jean-François Lapointe: charme, élégance, séduction, fougue ou émotion contenue selon les pièces, puissance et beauté de la voix. Manifestement heureux d'être sur scène. Un homme et un artiste «di qualita», comme son exubérant Barbier de Séville.  Encore plus beau: son extrait de Hamlet, Ô vin dissipe la tristesse.
Sans être tout à fait du même calibre que son partenaire, Marie-Josée Lord affiche une belle voix, assez naturelle: les deux formaient un duo amoureux crédible, dans la Barcarolle des Contes d'Hoffmann et l'Heure exquise de la Veuve Joyeuse.
Somme toute, une soirée exquise, offerte par des artistes totalement engagés dans leur art, un de ces moments qui font du bien à l'âme.

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06/07/2006

Cacophonie

Est-ce que j'exagère? Je suis allée entendre les Petits chanteurs du Mont-Royal, mercredi soir à la cathédrale de Chicoutimi. Une horreur. Rien ne marchait dans ce concert, que j'ai quitté à l'entracte. Aucun média n'avait daigné nous informer du programme, je l'ai donc découvert en y arrivant: uniquement des musiques de films, la plupart en anglais. Pour être juste, je dois dire que j'étais assise complètement à l'arrière, sous le jubé, et que le son y circulait très mal. La cathédrale était d'ailleurs remplie à craquer pour ce concert gratuit.
C'est écrit dans le programme: cette chorale, rattachée à l'Oratoire Saint-Joseph, fondée il y a 50 ans, a pour mission de propager et de faire connaître la musique sacrée.
Musique sacrée, mon oeil! Le roi lion, Le matou, Les triplettes de Belleville, est-ce de la musique sacrée? Ceci dit, j'aurais été prête à apprécier ces musiques, si elles avaient été bien interprétées. Mais ce ne fut pas le cas. Les petits gars ne chantaient pas ensemble, les quatre musiciens engagés pour la circonstance faisaient leur possible, mais n'avaient manifestement pas assez répété avec les chanteurs. Ces derniers prononcent tout aussi mal le français que l'anglais. Il ya eu quelques beaux passages fortissimo, quelques accents intéressants dans les musiques tirées des Choristes, et de La liste de Schindler, mais le reste tenait plus de la cacophonie que de la véritable musique.
Bref, après une heure, j'en avais assez. Je suis rentrée chez moi.
Il y a quelques années, j'avais assisté à un autre concert de petits chanteurs, ceux-là venaient de France, me semble-t-il, et s'étaient produits dans une église Sainte-Thérèse (Arvida) presque vide. Et c'était très mauvais, là aussi, entre autres parce que les jeunes étaient très fatigués et incapables de donner leur maximum. Bizarre, non?

28/05/2006

Amadeus

Le choeur Amadeus chante Mozart. C'est logique. Un petit concert tout simple, pour lequel choristes et musiciens ont certes beaucoup travaillé, qui fut donné samedi 27 mai en l'église Saint-Mathias (Arvida). Pierre Lamontagne a pris la relève de Roch Laroche, qui après avoir dirigé ce choeur pendant des années, a dû se retirer pour raisons de santé, tout en continuant à chanter au sein de la chorale.
Au programme, des chants sacrés, entre autres deux kyrie et des extraits du requiem, deux pièces instrumentales, le tout ordonné selon l'âge qu'avait Mozart quand il a composé les pièces. Une conception de programme un peu faible, sans grande logique ou idée musicale. Ce ne sont pas des musiciens professionnels, les instrumentistes étaient des étudiants avancés du Conservatoire, le tout sonnait assez bien dans les fortissimi, mais un peu moins dans les passages plus doux. Un entracte interminable: dans une église, il n'y a pas grand-chose à faire, sinon discuter avec ses voisins. En deuxième partie, ils ont oublié d'éteindre les lumières dans la salle. Dommage.
Musicalement, quelques beaux moments, mais aussi beaucoup de confusion en plusieurs endroits. Le Requiem était plutôt bien rendu, troublant et émouvant comme d'habitude.
 Près de 300 personnes ont assisté à cette prestation. Un bon petit concert paroissial, pourrait-on dire.

21/05/2006

Marie-Thérèse

Marie-Thérèse Fortin chante Barbara, samedi au Côté-Cour de Jonquière. Une comédienne que j'aime beaucoup, un spectacle intelligent, bien travaillé. Bon choix de chansons, qui expose les diverses facettes de Barbara. De profil, Marie-Thérèse ressemble parfois à Barbara. Bons musiciens. Deux grands moments d'émotion, pour moi: Drouot (la Salle des ventes) et le Mal de vivre. Nantes était très bien aussi, de même que la plupart des chansons. Quelques chansons coquines, Hop là, Maîtresse d'acteur, Les amis de Monsieur, très amusantes bien servies par le talent d'actrice de Marie-Thérèse. Elle n,aurait pas dû cependant partager Dis quand reviendras-tu avec son pianiste, ni terminer le spectacle par  l'Aigle noir, qui n'est pas une très bonne chanson de Barbara à mon avis.

Et l'art vocal n'est pas au rendez-vous. Elle ne fausse pas, ni rien, elle a bien travaillé pour arriver à rendre tout ça, il y a même des moments de grâce,  mais musicalement, comparé à ce que faisait Barbara, c'est relativement faible. C'est toujours le problème avec les comédiens qui se piquent de chanter. Mais c'était un bon petit spectacle, sans prétention, qui m'a fait passer une soirée agréable et même ressentir de l'émotion.

PS: c'est  ma fête, aujourd'hui 21 mai. 59 ans... J'aime autant ne pas y penser...

 

 

09/05/2006

Trompette et orgue

Un concert tout simple, à l'église Saint-Mathias, présenté dimanche après-midi par deux musiciens: Stéphane Beaulac à la trompette, Vincent Boucher à l'orgue. L'occasion pour moi de voir et d'entendre l'orgue de l'église Saint-Jacques déménagé à Saint-Mathias (car l'église Saint-Jacques est fermée au culte) grâce aux efforts d'un groupe de citoyens d'Arvida. L'instrument est parfaitement intégré à son nouveau vaisseau, on peut le «visiter», se promener tout près des jeux, placés derrière le maître autel. La console est mobile, pour le concert elle était placée directement devant le public, et Vincent Boucher en a expliqué le fonctionnement, c'était tout à fait passionnant. Son collègue a aussi expliqué le fonctionnement de son instrument. Le concert était présenté dans le cadre des tournées Jeunesses musicales, d'où ces quelques éléments pédagogiques.
Un superbe programme, bien pensé: Purcell, Bach, notamment la grande Toccate et fugue, qui a permis d'apprécier les possibilités de l'instrument, Claude Gervaise, Viviani, Georges Delerue. Les sonorités des deux instruments se marient très bien, bref, ce fut un enchantement que ces deux heures de belle musique, servies par deux jeunes musiciens compétents, expérimentés, et passionnés par leur art.