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07/03/2009

Adieu à Stan d'Haese

D'Haese.JPGJ’ai appris avec tristesse le décès de Stanislas d’Haese, artiste, créateur, peintre, sculpteur, homme de théâtre, animateur très engagé dans le milieu artistique et sportif du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Il a été d’ailleurs l’un des fondateurs, en 1987, de la Société d’art lyrique du Royaume, dont je fais partie maintenant.
Il assistait à toutes nos productions, en compagnie de sa femme, Madeleine Gauthier, avec leurs amis, Olivette et Ghislain Bouchard, qui furent eux aussi, tout comme Normand Laprise et sa famille, des pionniers et des piliers de l’opérette. Il a été président de la SALR de 1990 à 1997, tout en continuant à s’occuper des décors et d’autres aspects techniques des productions.
Je rencontrais là et à plusieurs concerts ce grand amateur de musique et d’art lyrique. Toujours gentil et prévenant, il venait me parler pour me donner ses impression, ses commentaires. Je m’informais de sa santé, cela n’allaiit pas fort depuis quelques années, mais il luttait avec courage contre le cancer.
Mes plus sincères condoléances à sa femme Madeleine, à sa famille et à ses proches. La disparition de ce Belge au grand coeur laisse un grand vide dans le  milieu culturel régional.

Plus de détails:
Le Quotidien
Leucan
Soccer
Blogue de la SALR
Blogue de Dario Larouche

04/03/2009

Saguenéen dans l'orchestre Youtube

Félicitations à Gaël Chabot-Leclerc, vibraphoniste de Saguenay, l’un des 90 musiciens sélectionnés pour faire partie du Youtube Symphony Orchestra, qui se produira à Carnegie Hall en avril.
Près de 3000 musiciens ont soumis leur candidature au moyen de vidéos envoyées à Youtube.
Un jury de professionnels de la musique a d’abord sélectionné 200 candidats. Ce sont les votes des internautes qui ont ensuite désigné les 90 finalistes venant de 30 pays et âgés de 15 à 40 ans.
Un autre Québécois a été retenu, le violoncelliste Stéphane Tétreault, de Montréal. Trois Canadiens font également partie de ce nouvel orchestre mondial.
Sur la vidéo de sélection, le musicien, étudiant au Conservatoire de Saguenay (filmé dans une salle de l'institution si je ne me trompe pas), interprète un passage de La flûte enchantée de Mozart.

29/01/2009

Fidèle à mon Mac depuis 25 ans

On célèbre ce mois-ci le 25e anniversaire de naissance du Macintosh. Souvenirs...
En 1984, Jack m’a montré un Macintosh dans la vitrine d’un magasin de la rue Racine. Et ce fut le coup de foudre...mac128.jpg
Imaginé par Steve Jobs (que l'on dit très malade), cofondateur d'Apple (avec Steve Wozniak), le premier Macintosh mis en marché disposait de 64k (kilo-octets) de mémoire vive. Puis le 128k est sorti, ce qui nous semblait très puissant. Mais Jack a dit: “nous devrions attendre le steveJobs.jpgprochain, le 512k”. Ce que nous avons fait.

Ça coûtait cher, aux alentours de 4000$ si je me souviens bien. Mais avec 512k (comme celui sur la photo de gauche), nous étions en cadillac, par comparaison avec notre ZX-81 de... 1k. (Vous avez bien lu: un kilo-octet de mémoire vive, je vous raconterai cette histoire une autre fois).
C’était intuitif et amusant. La souris se manipulait facilement. Avec les logiciels MacPaint, MacWrite, on pouvait dessiner, écrire des textes, c’était en noir et blanc... et tout à fait fabuleux.
Mais il n’y avait pas Internet, à l’époque, donc pas question de naviguer, de faire des recherches, d’envoyer des messages.

Que faisions-nous?
Jack passait des soirées entières -et des nuits parfois- à jouer dans le système, notamment pour traduire les programmes de l’anglais au français, changer les menus, améliorer la rapidité et les performances de la machine.
Moi je faisais de la programmation en BASIC. Puis Apple a proposé un logiciel de programmation appelé Hypercard, et ensuite Supercard, avec lesquels j'ai beaucoup travaillé. Poésie aléatoire , analyse de textes, tirage de numéros de loterie, ce genre de choses, que je fais maintenant en HTML et JavaScript. Vous pouvez voir des exemples de poésie aléatoire dans ma colonne de droite, en appuyant sur les boutons Créer un tercet et Nouveau tercet, et sur le blogue de Jack, colonne de droite, sous les rubriques Poémier et  Poémier deux.

Ce fut donc notre premier Mac. Depuis, il y en a eu d’autres, je ne sais plus trop combien, cinq ou six. Un SE 30, un G3, un classic, deux iMac, un powerbook (ancien). Au bureau aussi, nous utilisions aussi des Macintosh.
Très vite, il nous a fallu deux ordis: chacun le sien, comme pour les voitures. Souvent, Jack en achète un et me donne son “vieux” Mac. Cela me convient parfaitement.
Donc nous avons beaucoup consommé, non seulement des ordis, mais tout ce qui pouvait s’y brancher: imprimantes, disquettes, disques durs, lecteurs externes... Rangés ici et là dans la maison, on trouve encore au moins deux Macintosh, trois claviers, quelques écrans et imprimantes, des souris et leurs tapis, des périphériques en tous genres et des kilomètres de fils...

iMacG4.jpg


Et maintenant j’utilise un iMac G4 comme celui-ci.
J’ai aussi un iPod de 4 giga-octets, près de mille fois plus puissant que mon premier Mac. (Merci aux collègues qui me l’ont offert comme cadeau de retraite!)
Mon Mac est l’objet dont je me sers le plus souvent dans ma vie. Il me sert à tout: écrire, programmer, jouer, communiquer, faire des recherches, écouter une interview ou une émission que j’ai manquée, lire des nouvelles, gérer mes comptes, payer mes factures, acheter des disques ou des livres.
Cependant, il y a encore quelques petites choses pour lesquelles il ne m'est d'aucun secours, comme passer l'aspirateur et prendre mon bain, par exemple.
Bon, c'est justement le temps d'y aller...

 

10/03/2008

Bravo Claude!

claude dubois,russie,artistes,toronto,sortie,saint-pétersbourg,nevaJ’étais très contente de la sortie de Claude Dubois contre ce pseudo gala du Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens qui se déroulait à Toronto. Leur attitude démontre un mépris et une méconnaissance de la vie culturelle québécoise.
Après avoir flushé de l’émission télévisée tous les artistes québécois qui ont effectué une prestation au gala, ils ont prétendu que c’est parce que leur public ne les connaît pas. Excellent argument: on comprend qu’ils ont fait semblant d’honorer des artistes québécois juste pour respecter des conditions d’obtention des subventions gouvernementales!
J’ai souvenir d’un spectacle de Claude Dubois à l’auditorium Dufour, que j’avais couvert : disons qu’il n’était pas au mieux de sa forme.


Mais ce dont je me souviens surtout, c’est que nous sommes tous deux allés en Russie, en 1993. Pas juste nous deux: il y avait sa conjointe d'alors, Louise Marleau, plus sept ou huit journalistes du Québec, dont moi.
Ce fut un voyage épique: nous devions passer quelques jours à Moscou, mais nous avons appris que c’était très dangereux, que les touristes se faisaient attaquer dans leur chambre d’hôtel. Louise et Claude y sont tout de même allés, car ils avaient des amis qui jouaient une pièce de Tchékov dans un théâtre moscovite.
Ils jous ont rejoints le lendemain à Saint-Pétersbourg, où nous avons passé une dizaine de jours: nous nous promenions dans un vieil autobus jaune déglingué, avec la guide Nadia qui parlait un excellent français, et le chauffeur qui baragouinait un peu d’anglais.

claude dubois,russie,artistes,toronto,sortie,saint-pétersbourg,neva


Nous avons sillonné la perspective Nevski, visité toutes les églises et tous les palais de la ville et des environs, y compris la forteresse Pierre et Paul, et bien entendu, l’Ermitage (photo), un musée fabuleux. L’hôtel où nous logions était un ancien centre des jeunesses communistes, absolument épouvantable, vieux, puant, mal chauffé, avec quelques coquerelles en prime.
Malgré cela, j’ai fait un superbe voyage. C’était au mois de juin, le soleil ne se couchait pas (ce qu'on appelle les nuits blanches de Saint-Pétersbourg), la ville était à la fois délabrée et merveilleusement belle. Un soir nous avons veillé dehors, assis sur des marches de pierre qui descendaient tout droit dans la Neva.
Louise et Claude se sont prêtés au jeu, ils ont participé à presque toutes les sorties, visites, réceptions officielles prévues au programme. Ils se sont chicanés parfois, mais rien de sérieux. Avec tout le reste du groupe, j'ai passé la dernière soirée dans leur chambre. Claude a sorti sa guitare et nous a chanté quelques-unes de ses tounes.
Pour moi, Claude Dubois, c’est aussi l’une des plus belles voix pop du Québec: justesse, diction impeccable, harmoniques, vibrato à l’occasion. Les jeunes chanteurs d’aujourd’hui ne savent plus, comme lui et les autres de sa génération, tenir une note plus de deux temps.
Dans le Blues du businessman, il demeure inégalé. J’ai entendu plusieurs versions de Starmania, y compris la classique, produite par l’OSM en version concert à Montréal en 2004, mais même une voix classique cultivée comme celle du ténor Marc Hervieux ne produit pas autant d’effet que celle de Claude Dubois dans le blues de Zéro Janvier.

Chapo, Mossieu Dubois !