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04/08/2011

Suites, lits et canapés... la suite

Trois nuits à Québec en juillet (voir note précédente), si on compte les repas et quelques visites touristiques, nous auront donc coûté presque aussi cher qu'une semaine à Cuba (en été) dans un tout-inclus! Je ne regrette rien de ces trois jours, qui furent fort agréables. Mais mon budget vacances est à sec.

rossignolLepage.jpg
(Photo Patrice Laroche, Le Soleil)

J'aurais bien aimé retourner à Québec ces jours-ci pour voir Le Rossignol et autres fables, opéra mis en scène par Robert Lepage.

Pour une chambre à deux lits dans le secteur du Grand Théâtre, il faut compter environ 160$ (230$ au Concorde, sans petit déjeuner), plus stationnement (15$-20$... ou 28$ au Concorde), plus taxes, plus essence, plus billets (près de 100$ chacun, ce qui est fort correct compte tenu du spectacle). Soit entre 400$ et 500$ pour passer une nuit et voir un spectacle à Québec.
Alors j'y ai renoncé, à mon grand regret...

Suites, lits et canapés

hôtel Port Royal, Québec, chambres d'hôtel

Pas évident de trouver une chambre à Québec. D'abord il nous faut, à mon conjoint et moi, impérativement deux lits. Or, toutes ces jolies chambres d'auberges aménagées dans des bâtiments historiques et des maisons ancestrales n'ont en général qu'un seul lit.

Il a beau être queen ou king, ça ne nous convient pas. Il nous en faut deux. Et pas juxtaposés, car nous ronflons tous les deux, nous devons donc pouvoir nous éloigner un peu l'un de l'autre. (Ce n'est pas un travers propre à Québec, d'ailleurs, partout au monde les chambres d'hôtel sont conçues pour y faire autre chose que dormir... d'où le lit unique, parfois immense... et parfois surmonté d'un grand miroir!).
À l'hôtel le Port-Royal où nous avons séjourné récemment, il n'y avait plus de chambre à deux lits quand j'ai réservé, alors nous avons eu une suite avec lit king et divan-lit.hôtel Port-Royal, Québec, Le rossignol, divan-lit, chambre d'hôtel
Allô suite! C'était sombre et plutôt petit, le divan-lit était collé sur le lit, tout ça directement au-dessus du bar: musique horrible et forte jsuqu'à une heure du matin.
Après une nuit sans sommeil ou presque, nous avons demandé à changer de chambre, ce qu'on nous a accordé avec beaucoup de gentillesse. Impossible cependant d'avoir deux lits, alors une autre suite avec divant-lit.
Elle était beaucoup mieux, que la précédente, plus grande, pas de musique.
Mon conjoint, le plus galant des hommes comme je vous l'ai déjà dit, choisit toujours le sofa-lit, même si je lui offre d'y prendre place moi-même. Alors j'ai couché sur un immense lit king (je n'en demande pas tant!) tandis que lui s'est rompu les os et bousillé les articulations sur un divan-lit complètement déglingué.
Ces pièces de mobilier ne sont en réalité pas conçues pour servir de lit (nous l'avons constaté dans tous les hôtels où nous sommes allés, au Québec, aux États-Unis, en Europe). Mon galant conjoint préfère la plupart du temps ne pas ouvrir la chose pour s'y coucher, optant pour l'une de ces deux positions: genoux repliés sous le menton, ou jambes allongées et pieds dans le vide.
Par ailleurs, l'hôtel était très bien situé, le personnel fort gentil, et notre auto était stationnée tout près de la sortie: là-dessus, rien à redire.

On m'avait dit lors de la réservation que le petit déjeuner (non inclus dans le prix stratosphérique demandé pour cette suite), était offert à 10$ par personne. Le premier matin, nous sommes donc allés le prendre à la salle à manger, où on entendait encore cette horrible musique. Et nous avons payé environ 20$... chacun!
Les autres jours, nous avons découvert, non loin de l'hôtel, le Buffet de l'Antiquaire, un charmant café de la rue Saint-Paul qui sert un excellent petit dej pour un prix très raisonnable. Nous y avons même pris un repas du midi très convenable.

02/08/2011

Béton ou diamants: un choix déchirant

tunnel Ville-Marie, effondrement, Plan Nord, Stornoway, Pendant que les infrastructures s'écroulent, à Montréal, l'inneffable Jean Charest se rend à Chibougamau pour annoncer la construction d'une route dans le secteur des monts Otish qui servira essentiellement à la mise en place et à l'exploitation d'une mine de diamants (projet Renard). Ce prolongement de la route 167 entre Chibougamau et Mistissini sera-t-il utile aux communautés autochtones et aux autres résidants de ces territoires isolés? On ne le sait pas, personne n'en a parlé.

Tout ce qu'on voit, ce sont des diamants qui brillent dans les yeux de Jean Charest et de ses acolytes du gouvernement libéral.
Ça me fait penser à ces images de bandes dessinées qui montrent un personnage qui, pensant à un trésor ou à un gros lot quelconque, qui a des $$$ à la place des yeux. (Je voulais dessiner moi-même ce genre d'yeux à JC, mais ça me déprimait trop de regarder une photo de lui... j'y ai renoncé!)
Ce qui me réjouit malgré tout, c'est que cet effondrement dans le tunnel Ville-Marie a coûté cher à Jean Charest, médiatiquement parlant. Même s'il s'était déplacé en personne à Chibougamau pour annoncer la construction de cette route (en ppp avec la Stornoway Diamond Corporation, qui investit des pinottes!), la nouvelle a été reléguée bien loin par certains médias. (La Presse notamment: dans un bas de page de la section Affaires, un communiqué de la Presse Canadienne en provenance de ... Vancouver!).
Pendant qu'il fait les yeux doux aux compagnies minières, des infrastructures utilisées par des millions de personnes se dégradent, tombent, menacent la vie des citoyens.
La solution, selon les porte-parole et autres sous-tapis libéraux? Des inspections régulières. Dont on s'empresse de cacher les conclusions. Parce que si les gens l'apprennent et exigent des correctifs, ça va coûter des sous, et alors on n'aura plus 300 millions à investir dans la route des diamants.