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03/07/2011

Ce que mangent les stars

dsk,kate et william,albert de monaco,alain ducasseQuand les médias du monde entier s'intéressent à ce que l'on mange et en publient les détails par le menu, on peut se considérer comme une vedette planétaire. C'est le cas des rois, reines, princes et princesses de ce monde: la listes des plats qu'ils dégustent lors de cérémonies, mariages et voyages est régulièrement publiée dans les journaux.

Ainsi le prince William et sa femme Kate Middleton ont vu à deux reprises leur menu rendu public. D'abord lors de leur mariage, à Londres en avril dernier, et ensuite ces jours-ci, tout au long de leur visite au Canada. Au Québec, ils ont non seulement mangé, mais préparé eux-mêmes leur repas à base de produits locaux lors d'un atelier avec le chef Pasquale Vari et le personnel de l'ITHQ (et aussi Jean Charest et sa femme).  Sur la photo, la duchesse de Cambridge semble s'amuser... royalement).

dsk,kate et william,albert de monaco,alain ducasse.ithq,pasquale variEn France dans les médias,  rien sur la visite de Kate et William au Canada, mais d'immenses tartines sur un autre couple princier, le prince Albert de Monaco et Charlene Wittstock, qui se sont mariés samedi. Eux aussi, ce sont des stars (pas très glamour ces deux-là, si vous voulez mon avis, mais enfin...) puisque l'on peut savoir ce qu'ils mangent. Le chef Alain Ducasse a notamment préparé le Barbagiuan, une spécialité monégasque ainsi décrite: "dans une fine pâte, de délicates rissoles farcies de vert de blettes, feuilles d'épinard, blancs de poireau, oignon frais, persil, basilic, marjolaine et ciboulette liés de ricotta de brebis, d'oeuf et de Parmiggiano-Reggiano".

Partant de ce principe, on peut considérer que Dominique Strauss-Kahn a -presque- atteint le statut de prince de ce monde. Les médias ont en effet annoncé que, pour leur première sortie en liberté, lui et sa femme Anne Sinclair ont mangé des pâtes aux truffes dans un restaurant italien de New York!

02/07/2011

DSK, le film

dsk.jpgAccusations très graves, séjour en prison, assignation à résidence, descente aux enfers d'un homme puissant et respecté, peut-être le futur président de la France. Et puis un revirement spectaculaire: la crédibilité de la victime est mise en doute, le paria d'hier retrouve un peu de sa superbe... et son sourire.

Combiné à la justice-spectacle à l'américaine qui fait bien peu de cas de la présomption d'innocence, le bruit médiatique est tel qu'il devient impossible, pour nous qui suivons les péripéties de l'histoire dans les journaux ou à la télévision,  de considérer Dominique Strauss-Kahn comme un être humain ordinaire.

Il devient un personnage, le héros d'un film ou d'un roman de John Grisham. Ce n'est plus un homme, mais la somme de tout ce qui est écrit, raconté, publié sur lui. Ce n'est plus une personne, mais un tourbillon de mots et d'images où il devient impossible de distinguer les faits des présomptions, la vérité de la rumeur.

A-t-il agressé, violé la femme de chambre qui l'accuse? Tout à coup, cette question passe au second plan (on peut le regretter, mais c'est ainsi). Si le témoignage de la victime devient non crédible parce qu'elle a menti sur certains aspects de sa vie, si l'image (elle aussi puisée dans la fiction romanesque) qu'elle a donnée d'elle-même, celle d'une immigrante gagnant honnêtement et modestement sa vie s'avère inexacte, l'accusation ne pourra pas tenir, et cela même si certains faits qu'elle a relatés sont vrais.