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31/03/2017

Musique d'un océan à l'autre: deux octuors

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Deux quatuors solides et expérimentés, l'un du Saguenay l'autre de Victoria en Colombie-Britannique se sont unis pour présenter deux oeuvres rarement jouées et vraiment extraordinairesquatuor saguenay,quatuor lafayette,niels wilhem gade,octuor,mendelssohn

Le Quatuor Lafayette, fondé en 1986, est le seul ensemble musical au monde à comprendre les mêmes artistes qu'à sa fondation, et ce sont quatre femmes. Le Quatuor Saguenay (anciennement Alcan) réunit quant à lui deux femmes et deux hommes.
Je ne connaissais pas du tout Niels Gade, un compositeur danois qui a parfois travaillé avec Mendelssohn.
Sa musique est intense, très belle, facile d'accès. Et l'octuor de Mendelssohn est un chef-d'oeuvre absolu.
Ces formidables musiciens ont rendu justice aux oeuvres et complètement envoûté le public réuni dans la salle du Conservatoire (à 17h pour moi, le concert fut répété à 20h).

Un son riche, des nuances infinies, un accord parfait entre tous et toutes: bonheur total, vraiment.

Interprètes: Quatuor Saguenay, Quatuor Lafayette
Programme: deux octuors à cordes
Niels Wilhem Gade op 17, Félix Mendelssohn op. 20
Le mardi 13 février 2017, à la salle Jacques-Clément du Conservatoire de Saguenay

28/03/2017

Idoménée, roi de Crète

Idomeneo, re di Creta, de Mozart, en direct du Metropolitan Opera
Vu le samedi 25 mars 2017 au Cinéma Apéro de Jonquière

Idomeneo, opéra, Metropolitan, Maahew Polenzani, James Levine, Cinéma Apéro

Un opéra moins connu de Mozart, on se demande pourquoi.Idomeneo, opéra, Metropolitan, Maahew Polenzani, James Levine, Cinéma Apéro
Superbe production, signée Jean-Pierre Ponnelle.

Les plus:
1 - La fabuleuse musique du génial Wolfgang Amadeus.
2 - Matthew Polenzani en Idoménée: voix, physique, émotion: il EST ce roi tourmenté à la perspective de sacrifier son fils au dieu Neptune. Les ornementations ne lui font pas peur, comme on peut le voir sur cette vidéo:
https://www.youtube.com/watch?v=FXzECHpshmI
3 - Elza van den Heever en Elettra, le faux accord dans cette symphonie de personnages bons, purs et aimants.  Dans son immense robe noire, avec rouge à lèvres et maquillage outré (on pense à la Reine de la Nuit) elle chante avec une parfaite maîtrise et nous offre un jeu intense légèrement teinté de second degré.
4 - Nadine Sierra, qui chante le rôle d'Ilia avec une voix fraîche et pure.
5 - Mise en scène dépouillée, décor unique, choeurs, jeu des interprètes.
6 - L'orchestre du Met, dirigé par le toujours magistral(!) James Levine. Pendant un entracte, une vidéo nous le montre, beaucoup plus jeune, en répétition avec Jessye Norman (elle aussi très jeune) pour l'opéra Ariadne auf Naxos: fabuleux!

Les moins:
1 - Alice Coote, dans le rôle d'Idamante, fils d'Idoménée et amoureux d'Ilia, est le maillon faible de ce quatuor d'interprètes. Mal à l'aise, peu expressive, elle chante correctement, mais sans éclat.
2 - Deux entractes interminables, inexplicablement vu qu'il n'y a pas de changement de décor.
3 - Le troisième et dernier acte. Sauf le grand air de la folie d'Électre, absolument magnifique, cette partie m'a semblé (peut-être à cause du long entracte qui avait précédé) moins intéressante musicalement que les précédentes.

Ces quelques irritants n'ont toutefois pas gâché mon plaisir et j'ai passé un après-midi magique.