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26/06/2015

Pigeon visiteur

Arvida, pigeons, oiseaux, étrange

Notre quartier tranquille d'Arvida est une véritable volière, hiver comme été. Des centaines d'oiseaux de multiples espèces volent, virevoltent, nichent, font l'amour et la guerre, chantent et piaillent à nous en étourdir parfois. Il y a même de temps en temps des mouettes dans la cour voisine.

Mais pour la première fois il y a quelques jours, nous avons vu un pigeon.

Peut-être qu'on n'avait pas bien regardé avant, toujours est-il que mon mari m'a signalé la présence de ce volatile. Il sautillait tranquillement dans la rue, tout près d'un petit lac laissé par une pluie récente. Mais l'eau ne l'intéressait guère.

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Il préférait le pavé, picorant je ne sais trop quoi dans les craques de l'asphalte. Des samares peut-être, ou des grains minuscules que lui seul pouvait voir.

Je suis sortie sur la galerie pour prendre quelques clichés de ce visiteur inattendu, pourtant très commun dans les villes. Il est désormais interdit de nourrir les pigeons de la place Saint-Marc, à Venise, car ils sont si nombreux qu'ils en deviennent nuisibles.

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J'ai cherché un poème approprié, mais n'ai pas trouvé grand-chose.

Il y a bien la fable de La Fontaine intitulée Les deux pigeons (cliquer sur le titre pour la lire).

Et une chanson de Charles Aznavour qui commence par le même vers:

Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre,

(cliquer sur la photo de l'artiste pour l'entendre)

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Pour terminer, un texte plutôt bien tourné, oeuvre d'une jeune Française élève de CM1 (4e année du primaire, donc 9-10 ans):

 

 

       Poème du pigeon

Quand on est pigeon on n’est pas guépard
On ne mange pas toutes les gazelles qui passent
Parce qu’elles ont une belle carcasse
On ne passe pas en semant le bazar
(Quand on est pigeon on n’est pas guépard)

On attend dans le jardin
Qu’on nous jette des petits bouts de pain

En été, on monte sur les toits
Pour prendre le soleil

En hiver, devant la cheminée des restaurants
On attend la chaleur

Quand on est pigeon on est pigeon

24/06/2015

Fêtons-nous quand même

24 juin, Fête nationale, Québec, fleurdelisé, drapeau

Comme par les années passées, ma note du 24 juin est pour vous souhaiter, nous souhaiter à tous une

Bonne fête nationale

du Québec

 

Nous pouvons déjà être fiers de notre drapeau. Mais j'espère (malgré tout...) qu'un jour nous pourrons en être encore plus fiers: ce sera celui de notre pays.

Le 24 juin, c'est en général une journée de farniente. Pas d'activité particulière. Un peu de rangement, un peu de popote, ordi, radio, télé, bière, vin...

Lecture aussi: je vais continuer à lire le plus récent roman de Donna Leon: Le garçon qui ne parlait pas. L'action se passe à Venise, comme celle de ses autres récits, que j'ai tous lus. Mi-polars, mi-portraits sociologiques, avec de fines observations sur la vie italienne, sur les moeurs vénitiennes, j'adore.

J'écris paresseusement un billet (celui-ci) pour mon blogue. Peu d'effort, beaucoup de copier-coller: il ne durera guère plus que ce que durent les roses.

J'aime bien cette idée de ne rien faire, de laisser le temps filer, de regarder les heures passer, sans projet particulier. Un peu comme le lendemain de Noël.

Alors Bonne fête à tous les Québécois

Bonne journée, amusez-vous bien.

Et si ça vous chante, écoutez ces propos de Fred Pellerin:

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...pour nous faire réfléchir à notre avenir collectif.

12/06/2015

Ennuis de circulation

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Mes visites quasi quotidiennes au supermarché IGA près de chez moi me permettent d'observer le comportement de mon prochain, et surtout de ma prochaine: entre respect et délinquance par rapport aux règles plus ou moins subtiles imposées par ce haut lieu du commerce.
Par exemple, tout est prévu pour que les caddies circulent avec fluidité, tout en effectuant un bref arrêt chaque fois que le consommateur prend un produit sur une étagère.
Mais les arrêts sont parfois plus longs, car la cliente souhaite voir avant de choisir. Et pour avoir une vue d'ensemble, elle se place souvent de l'autre côté de l'allée, plutôt que collée sur le rayon qu'elle veut observer. Régulièrement, donc, je dois passer avec mon chariot entre une Madame et ce qu'elle est en train de regarder, ce qui me cause un certain malaise: je m'excuse, comme je le fais chaque fois que je dois passer dans le champ de vision d'un inconnu...

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Ceux qui mettent le plus à mal la fluidité prévue, et j'en fais souvent partie, ce sont ceux qui s'attardent longtemps devant une série de produits. Par exemple les boîtes de thon. Elles sont petites et il y en a des centaines. Pour en choisir une, je veux lire l'étiquette, pour savoir voir s'il est à l'eau ou à l'huile, quels ingrédients ont été ajoutés, etc... Tout ça est bien long, et nous occupons beaucoup d'espace, mon caddie et moi. Les autres doivent faire le tour, ou attendre leur tour...
Par ailleurs la largeur des allées (semblable dans la plupart des supermarchés) est mesurée soigneusement, car l'espace coûte cher: elle permet tout juste à deux caddies de se croiser, comme sur la route.
Parfois, les chariots se croisent et... ils restent là: les deux chauffeur(e)s se connaissent, décident de pousser un petit brin de jasette et... bloquent la  circulation.
Que faire? Pousser doucement l'un des paniers, se dérhumer, dire "pardon" et attendre que les gens veuillent bien se déplacer? Ou encore rebrousser chemin et passer par une autre rangée? Je fais l'un ou l'autre, selon la situation et selon mon humeur du moment.
Parlant de rebrousser chemin, il y en a qui ont le virage facile et qui font des "u-turn" sans crier gare...

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Dans le stationnement
Je me suis toujours demandé pourquoi plusieurs clients, après avoir garé leur voiture dans un espace libre, décident d'avancer encore pour occuper la place qui se trouve devant eux, si elle est libre également.  Leur voiture a donc le nez vers l'avant: plus pratique quand vient le temps de sortir.

En revanche, l'auto qui prendra place dans l'espace laissé libre risque fort de s'avérer encombrante: il sera difficile de stationner son chariot et peut-être même d'accéder au coffre arrière.
"Illogical" tout ça, comme dirait le regretté Monsieur Spock.