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20/04/2013

Denis Rousseau: organique et minéral

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Quand je suis allée pour la première fois au centre d'art le Belgo à Montréal, c'était, comme je vous le disais ici, afin de voir l'exposition Gorganciel, de Denis Rousseau, qui était présentée (jusqu'au 30 mars) à la galerie Joyce Yahouda ( dont, soit dit en passant, le site Internet est superbe: simple, beau, bien fait).denis rousseau,artiste,belgo,joyce yahouda,galerie

Mon conjoint avait attiré mon attention sur lui en me montrant cet article dans Le Devoir.

Effectivement, le travail de cet artiste est fort intéressant. Les deux oeuvres sur la photo ci-dessus, Le cuirassé de Spire et Les Gorgones, ressemblent respectivement à un ver marin et à des plantes sous-marines. On s'attend à voir l'un se mettre à ramper, les autres agiter doucement leur ramure.

D'autre part, par ses inquiétantes aspérités, la Nébuleuse des Tripodes (ci-dessous) évoque des objets fabriqués par l'homme dans une matière métallique, par exemple des outils trouvés dans l'épave d'un cuirassé ou des armes abandonnées sur un champ de bataille.

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Quant à l'oeuvre suivante, intitulée La Coupe de fumerolles, elle combine les deux types d'éléments: minéral pour les bases (qui font penser à des boulets de canon!), et végétal pour les branches.

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Toutes ces oeuvres sont le fruit d'un procédé long et minutieux qui fait appel aubois, au métal, au silicone, au polyuréthane. Et le lien entre ces matériaux et l'apparence finale de la création est bien présent, mais comme en filigrane, davantage lié à notre perception qu'à la réalité du travail en atelier. C'est là un des aspects les plus intéressants de son travail.

Ces sculptures sont riches en qualités visuelles et intellectuelles. Je n'en dirais pas autant des quelques photos qui complètent cette exposition: images abstraites qui font penser à des des poussières de roche ou à des micro-organismes grossis mille fois, mais dont le secret m'a semblé impénétrable.

Ceci dit, j'ai bien aimé plonger dans l'univers de Denis Rousseau, après un parcours du combattant qui m'a conduite jusqu'à la galerie, dans un couloir au cinquième étage du Belgo, rue Ste-Catherine.

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