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13/10/2012

Sortir de la Maison (symphonique)

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Petit complément à mon billet précédent.

La Maison symphonique, nouvelle résidence de l'OSM (photo du hall ci-dessus): la salle est fort belle, le son est formidable, les sièges relativement confortables. Mais les architectes ont négligé un volet très important de leur travail: assurer une circulation fluide et rapide des usagers.

À l'entracte et après le concert, tous les spectateurs du parterre (les plus nombreux) se retrouvent coincés, d'abord dans la salle même pour ceux qui sont placés à l'avant et qui doivent faire la queue entassés dans les étroits couloirs latéraux. Il y a très peu de vomitoires, c'est-à-dire de sorties latérales (au Grand Théâtre de Québec, par exemple, il y en a une à toutes les deux ou trois rangées) et les quelques-unes disponibles conduisent aux deux seules vraies sorties, situées à l'arrière.

Ensuite tous, ceux du parterre, des loges, de la mezzanine et des balcons se retrouvent en haut des escaliers qu'ils doivent descendre de conserve, comme des sardines compactées dans leur boîte, en essayant de ne guère plus bouger que celles-ci, pour éviter les sardines folles qui foncent comme des malades, celles qui ont des béquilles, celles qui ne voient rien, celles qui zigzaguent de gauche à droite, tout en regardant où ils posent les nageoires... pardon, les pieds.

La cohue totale. La cage à homards, pour rester dans le paradigme halieutique.

C'était déjà terrible à Wilfrid-Pelletier. Eh bien là, c'est encore pire!

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