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18/12/2010

Une seule vraie Virginie

chantalVirginie.jpgCette semaine, j'ai écouté les quatre derniers épisodes de Virginie, la télésérie quotidienne de Fabienne Larouche qui quitte l'antenne de la SRC après 15 ans. (Elle sera remplacée par une autre quotidienne de la même auteure, qui aura aussi pour personnage principal une enseignante, incarnée par Marina Orsini!!!). J'avoue que j'étais un peu perdue: si je reconnaissais les anciens -qui étaient heureusement de retour pour un conventum à Sainte-Jeanne d'Arc- je ne connaissais ni la nouvelle Virginie (Charest), ni son conjoint, le groom avec qui elle dansait en rêve. Elle a eu un malaise et failli mourir, mais elle est revenue à la vie.

J'ai écouté fidèlement et avec une grande ferveur tous les épisodes de Virginie pendant les sept premières années. Quand je ne pouvais pas être là à 19 heures, je l'enregistrais et l'écoutais le lendemain. Ce n'était pas parfait, il y avait des scènes un peu ratées, quelques décrochages ou raccords manqués, mais j'y prenais toujours un grand plaisir et j'avais hâte de voir la suite. J'étais attachée à ces personnages avec leurs qualités, leurs défauts, leur humanité en somme, à tous ces êtres en quête d'amour et de bonheur, bien rendus par les comédiens québécois qui ont presque tous défilé dans la série au fil des ans (vous en trouverez la liste, impressionnante, ici),  à l'école Ste-Jeanne-d'Arc, à ce milieu scolaire qui me semblait assez proche de ce qu'il est en réalité.

Même quand j'ai commencé à travailler en soirée, au pupitre du journal, et que je ne pouvais plus écouter l'émission au moment où elle était diffusée, j'ai continué pendant quelque temps à tout enregistrer et écouter.

Mais c'était une gymnastique exigeante. J'ai commencé à manquer des épisodes, à oublier d'écouter l'émisson. Puis je me suis aperçue que je ne l'écoutais plus guère. Parfois au journal, je jetais un coup d'oeil au téléviseur qui diffusait Virginie... sans le son. Je reconnaissais quelques personnages, je devinais vaguement ce qui se passait. J'écoutais un épisode de temps en temps, quand j'étais en congé, ou vers la fin de chaque saison. Mais le coeur n'y était plus... 

Et j'ai complètement décroché quand la nouvelle Virginie est arrivée. J'étais fâchée, en fait: changer le personnage principal d'une série, ça ne se fait tout simplement pas. (J'ai suivi un peu le même parcours que Hugo Dumas, de La Presse, qui signait cette semaine cet excellent papier sur la fin de Virginie.
Pour moi comme pour lui, il n'y a qu'une seule et vraie Virginie, celle qui était jouée par Chantal Fontaine. J'étais très contente de la revoir dans les deux derniers épisodes cette semaine (tout le monde a douté de sa présence jusqu'au dernier moment, car elle est, dit-on, en froid avec Fabienne Larouche).

Ces quatre dernières demi-heures m'ont rendue un brin nostalgique, à la pensée des débuts de cette série que j'ai tant aimée. J'ai trouvé émouvant, à la fin, de voir défiler tous ces visages de la première heure, Bernard Paré, Claudie Paré, Cécile Boivin, Hugo Lacasse, Gilles Bazinet, Mireille Langlois, Pierre-Paul, Hercule, Pierre Lacaille... au son de la chanson L'Amitié de Françoise Hardy.

Si ça vous tente d'écouter cette belle chanson...

Commentaires

Eh bien, chère Denise, sans jamais nous en parler, nous avons suivi le même parcours Virginie... Écoute des premières années de diffusion, long long intermède, et écoute de la dernière semaine. Juste pour voir si j'allais être perdue... et que ce n'aurait pas été important si tel avait été le cas.
Ce feuilleton quotidien a trop duré, à mon avis. Au début, je l'écoutais avec ma fille adolescente et, à la fin, je suis grand-mère...
Je profite de l'espace pour te dire Bravo pour ton texte sur l'Appât. Je gagnerais des entrées gratuites que je ne les utiliserais pas.

Écrit par : Andrée | 22/12/2010

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