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30/09/2010

Blogue au repos

 

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Congé de blogue pendant quelque temps. Jusqu'au 10 octobre probablement, mais j'aurai peut-être l'occasion d'écrire avant, je ne sais pas. En principe, je devrais faire des choses intéressantes pendant ce temps...

 

27/09/2010

Gagnon Frères: indispensables toilettes

gagnonFre1.jpgTout le monde qui s'est promené sur la rue Racine (à Chicoutimi) au cours des dernières décennies a forcément fréquenté, souvent ou à l'occasion, les toilettes du magasin Gagnon Frères.  Quand on était aux prises avec une envie pressante, il n'y avait qu'un seul endroit où aller: le sous-sol de Gagnon Frères.
Gagnon Frères a quitté cet édifice, mais les toilettes sont restées.
Encore récemment, j'y suis allée faire un petit... tour. Et cette fois, j'avais mon appareil photo. Elles font un peu dur, surtout le plafond, comme vous pouvez le constater, sur les photos ci-dessous,

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mais peu importe: comme il n'y a toujours pas de toilettes publiques sur toute la rue Racine, elles répondent encore à un besoin. Merci aux fondateurs, Jos et Louis Gagnon (petit historique bien incomplet sur cette vidéo) d'avoir aménagé l'édifice en pensant au citoyen (et surtout à la citoyenne) d'abord.
Ce même jour, j'ai aussi photographié la belle façade d'une autre institution du temps, Lessard et Frère, située juste en face. Même un peu défigurée par Planète Rock,  elle a tout de même encore fière allure, je trouve.

 

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25/09/2010

Salut Ricky!

planRicky.jpg48 ans, c'est bien jeune pour mourir. C'est à cet âge que l'homme de théâtre Ricky Tremblay est mort il y a quelques jours. Je l'ai fréquenté régulièrement quand je travaillais, c'était un homme doux et gentil que j'appréciais beaucoup. Véritable artiste, il avait toujours un ou deux projets en cours, peut-être un peu de difficulté à se fixer, mais une chose est sûre: c'était un passionné de théâtre qui aimait se perfectionner et approfondir les multiples aspects de ce métier.

Il a joué un rôle important dans le Rêve de Marguerite, spectacle musical qui fut monté  au Palais des sports en 1997. (Il s'agit de Marguerite Belley, la fondatrice de Jonquière).

Ricky Tremblay, comédien professionnel, est crédible en meneur de jeu, maître de piste, commentateur et parfois aussi acteur du drame,

 

avais-je écrit à l'époque. (Pour ceux que cela intéresserait, ma critique complète de ce spectacle est ici).

C'est le monde régional du théâtre qui est en deuil, car Ricky a collaboré avec la plupart des troupes et avec tous ceux qui évoluent dans ce milieu, notamment les gens de la Rubrique.


Des nouvelles plus joyeuses:
- Parlant de La Rubrique, j'ai mis la main récemment son programme de diffusion en théâtre pour l'année et je le trouve particulièrement riche et intéressant. En fait j'ai envie de voir tous ces spectacles, même ceux pour jeune public.

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- J'ai assisté il y a quelques semaines à une présentation du Théâtre de La Tortue noire à la salle Murdock. Très intéressant travail de manipulation d'objet, présenté à des connaissances et amis, afin de recueillir leurs commentaires. Dany Lefrançois, Sara Moisan (photo) et Guylaine Rivard ont présenté une suite de petites scènes axées sur l'interaction entre le corps (des comédiens) et des objets tels que matelas, lanternes, barres parallèles, poupées ou morceaux d'icelles.  Cette lente exploration et/ou appropriation fait surgir des atmosphères parfois comiques, parfois troublantes, d'où se dégagent à l'occasion des bribes de scénarios, des considérations sur certains aspects de notre monde. Un travail fascinant mené avec rigueur, qui produira éventuellement un spectacle en bonne et due forme.

D'ailleurs le spectacle Kiwi, de la Tortue noire, fait partie de la programmation de la Rubrique, le 16 octobre. Ils reprennent aussi (bientôt mais je ne sais pas quand) leur amusante production Vie et mort du petit Chaperon rouge en 8 minutes ralenties.

23/09/2010

Quatuor Alcan: sortir sous la pluie

Il y avait le Docteur House et Les rescapés. Il y avait de de la pluie et du vent. Quelle belle soirée pour rester chez soi à écouter la télé! Eh bien non, j'ai décidé de sortir pour aller entendre le Quatuor Alcan à la salle Pierrette-Gaudreault, qui était plutôt bien remplie en ce mardi soir.
J'ai déjà écrit ici que je cours entendre le Q. Alcan quand il joue, donc je l'ai fait.
Leur invité,  le guitariste Alexandre Éthier a proposé en solo une pièce intitulée Koyunbaba (on le voit jouer cette oeuvre sur la vidéo ci-dessous), de Carlo Domeniconi, compositeur italien né en 1947. Le titre est un mot turc qui signifie berger (explications en anglais ici). Guitare accordée en ré-la-ré-la-ré-fa (au lieu du mi-la-ré-sol-si-mi habituel),  a expliqué le jeune musicien,  ce qui produit des effets sonores intéressants.

 

Bien entendu (pour ceux qui me connaissent), c'est le volet classique-classique du programme qui m'intéressait le plus, signé Beethoven et Boccherini. Deux oeuvres légères et dynamiques: le quatuor opus 18 no 2 de Beethoven, une oeuvre de jeunesse, plus pétillante que les derniers quatuors, à la limite superficielle mais impeccablement enlevée par les musiciens d'Alcan, qui lui ont tout de même conféré une certaine profondeur. Dès cet instant et jusqu'à la fin, le public a pu goûter la belle sonorité du violon de Laura Andriani.
Le quintette no 1 pour guitare et cordes de Boccherini pétille également, varié et rythmé. Violoncelliste de haut niveau, Boccherini aimait bien, quand un violoniste s'absentait, jouer sa partition (en plus de la sienne) sur son violoncelle, a précisé David Ellis. D'ailleurs il a eu fort à faire pour exécuter convenablement sa partie, truffée de difficultés et de pièges, pleine de glissades et d'acrobaties sur les cordes, jouant parfois plus aigu que les violons, en plus de battre la mesure sur quelques castagnettes: de la haute voltige, vraiment.

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Le reste du programme comprenait des World Dances pour quatuor et guitare de Sergio Assad (qui a été le professeur d'Alexandre Éthier), une musique inspirée par le folklore, agréable pour ceux qui aiment le genre. Et une oeuvre du compositeur torontois Steven Gellman, que je n'ai vraiment pas comprise et que j'ai trouvée soporifique au possible.

En fin de compte, je n'ai pas regretté d'être sortie sous la pluie ce soir-là: partager quelque chose avec des gens vaut mieux que l'écoute solitaire d'une émission de télé.

Et mon rendez-vous avec ces super-musiciens, qui d'ailleurs partent bientôt pour une tournée en Corée, m'a fait vivre de bien beaux moments.

17/09/2010

Walmart: oh! my George!

georgeWalmart.jpgJe vais assez rarement chez Walmart: je boycotte le magasin de Chicoutimi depuis qu'ils ont sauvagement fermé celui de Jonquière. Mais parfois, tout de même, pour certains articles précis, j'y vais faire un tour.
Il y a quelques jours, j'ai eu la surprise d'y trouver une invasion... de George. George. (avec un point, s'il vous plaît)  est maintenant partout. Plus aucune marque connue dans les vêtements pour dames, hommes, enfants: c'est George. mur à mur.
Même dans dans les sous-vêtements: j'aurais donc pu m'acheter un soutien-George!!!!
Des affiches partout, ne portant rien d'autre que ce nom: George.

Cette stratégie de marketing (expliquée ici) me laisse fort perplexe. Les vêtements sont OK, du style passe-partout, ça peut faire pour un pantalon ou un chandail, mais franchement je n'ai pas très envie de porter l'étiquette George. L'omniprésence de ce George. sans visage, anonyme et inconnu, m'agace au plus haut point. C'est très quétaine... et très américain. Je ne crois pas que ça va plaire aux Québécoises.

Si au moins il s'agissait de George Clooney...
Je trouve que Zellers a eu une meilleure idée en s'associant à un couturier, Alfred Sung, pour créer une ligne de vêtements (Pure) de qualité à prix raisonnable: ils ne sont pas tous beaux, mais quand même, certains sont intéressants.

12/09/2010

Derniers fragments de l'été

guylaineGregoire.jpgAu cours de l'été, j'ai assisté à quelques concerts que je n'ai pas eu l'occasion de commenter, par paresse ou parce que j'étais trop occupée...
Deux en particulier étaient fort intéressants et auraient mérité plus d'éloges.
D'abord un événement de la série Concerts d'été de la Cathédrale de Chicoutimi,  le 13 juillet. Deux musiciennes, l'organiste Marie-Hélène  Greffard,  titulaire à  l'église St-Thomas de Montmagny, et la violoniste saguenéenne Guylaine Grégoire (photo ci-dessus),  ont démontré leur expérience, leur virtuosité et leur passion. Haendel, Bach, Corelli, Mendelssohn, Haendel: un beau programme, à la fois sobre et varié, impeccablement exécuté.
C'était jusque-là un très bon concert, et puis est arrivé... un moment de grâce. Il n'y en a pas dans tous les concerts, loin de là, et quand ça arrive, tout le monde le ressent... comme si les musiciens et le public passaient ensemble dans une autre dimension.

Cela s'est produit avec l'interprétation d'une pièce de Fritz Kreisler (Prélude et allegro dans le style de Gaetano Pugnani), pourtant moins grand compositeur que ceux déjà cités... Intense, l'oeuvre progresse par vagues et enroulements à la manière d'un mouvement perpétuel: la violoniste était en feu, totalement concentrée, visiblement heureuse de jouer, c'était fascinant de l'écouter tout en l'observant sur grand écran.


(On peut entendre ce Prélude et allegro joué par la violoniste Leila Josefowicz, considérée à l'époque comme  un enfant prodige, au bout de ce lien.)

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Je n'ai assisté qu'à un seul concert du Rendez-vous musical de Laterrière, un très bel événement que je fréquente plus assidûment d'habitude... Titre:  Les Violons et le roi, le roi étant l'orgue, tenu par Régis Rousseau, entouré des violonistes Pascale Gagnon et Inti Manzi,  de l'altiste Annie Morrier et de la violoncelliste Catherine Perron (photo), tous excellents et faisant passer au premier plan la qualité de l'ensemble plutôt que la prestation individuelle.

Un magnifique concert, même si à mon goût, le programme comportait un peu trop de Dvořák  (deux longues oeuvres, fort agréables au demeurant) et pas assez de Mozart et de Bach (quelques oeuvres  en début de concert).

05/09/2010

Obliques et sympathiques...

Arvida, ville industrielle, ville planifiée, ville dessinée avec un soin méticuleux.

Pourtant, tous les non-Arvidiens se lamentent et affirment qu'il est difficile de s'y retrouver dans ces rues en U et en O, ces carrefours giratoires, ces artères qui débouchent les unes sur les autres et semblent se mordre la queue. Ça me fait bien rire, moi l'autochtone qui sillonne ma ville à pied, à vélo, en auto, depuis une demi-douzaine de décennies.

La seule chose qui m'a déroutée, ce fut le changement des numéros civiques et des noms de plusieurs rues, pour cause d'harmonisaton après la fusion entre Arvida, Kénogami et Jonquière. Même ma rue a changé de nom: on lui a ajouté une particule, elle est devenue noble!

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Et même à Arvida, il y a des choses qui échappent aux planificateurs. Voyez ces lampadaires plantés de guingois rue Ste-Émilie et offrant une perspective brisée, qui détonne dans ce quartier coquet et plutôt récent, tout près de l'édifice gouvernemental canadien...

Au fond, je trouve plutôt sympathique cette plantation imparfaite. Peut-être que quelqu'un dans l'équipe avait pris un petit coup...

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01/09/2010

En pleine nature

vueTriton.JPGJ'ai passé la fin de semaine à la Seigneurie du Triton, une fort belle pourvoirie située à la tête de la rivière Batiscan. Je dis belle, mais je ne puis la comparer à d'autres, puisque c'était ma première incursion dans une pourvoirie, et il en était de même pour la plupart de mes onze amies qui ont fait le séjour.

Issues de la classe de Rhétorique 1964, au Collège du Bon Pasteur de Chicoutimi, nous organisons un conventum à peu près tous les dix ans, pour celles, parmi les 28 élèves que nous étions, qui peuvent y participer.

Donc, 46 ans plus tard, nous nous retrouvons, un peu différentes, mais en même temps très pareilles à ce que nous étions à 17 ans: morphologie, regard, façon de parler, sujets abordés, points d'intérêt, on nous reconnaît au premier coup d'oeil: Agathe, Myriam, Michèle, Constance, Denise, Suzanne, Lorraine, Francine, Catherine, Marie, Lise... et Lise.

leBatiscan.jpgNous avons passé trois merveilleuses journées dans cet environnement à la fois sauvage et civilisé, accessible uniquement par bateau (si vous voulez voir la vidéo promotionnelle). Nous avions un pavillon pour nous seules, le Batiscan (petite photo ci-contre), rustique, entièrement construit en bois, tête d'orignal et fourrures suspendues au mur. Mais doté de tout le confort moderne: eau courante, électricité, literie de qualité, et même internet haute vitesse.
Touts les repas étaient compris, ainsi que l'animation, assurée par notre guide Laurent: excursions dans les sentiers, visite au lac des castors et au village Innusit  (campement amérindien), sorties en rabaska, rôtissage de guimauves sur feu de camp.

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Le midi, nous nous rendions, par bateau, au shore lunch (dîner sur la berge),  près du lac Charité, où on nous faisait cuire, sur charbon de bois, de délicieuses grillades. Il y avait aussi soupe, dessert et boissons alcoolisées ou non: en pleine nature, avec la fumée, c'était extra.

Les moments les plus remarquables selon moi: sortie de nuit en canot, leçon de choses sur la vie et les moeurs des castors, compagnie amicale des chiens dans nos expéditions. Et surtout: une séance de berçage et placotage sur la grande galerie en bois, assises dans des chaises berçantes en bois, un verre de vin à la main: des instants doux et chaleureux.

Bref, une fin de semaine de rêve, hors du temps. Des retrouvailles émouvantes entre ces belles femmes mûres que nous, jeunes filles d'autrefois, sommes devenues, pour évoquer nos souvenirs, raconter nos travaux et nos jours, parler de nos proches, exposer nos innombrables projets.

Des échanges riches et chaleureux, des verres de l'amitié, des moments exceptionnels à des kilomètres de nos vies ordinaires.

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La lune nous a rendu visite le dernier matin...