Val-Jalbert, super!

Au mois de juillet, nous sommes allés passer une journée à Val-Jalbert. Il faisait plutôt chaud, il n'y avait pas trop de monde. Quel magnifique endroit! Bien aménagé, le vaste site conjugue harmonieusement histoire régionale et nature. Pas besoin d'en dire plus, je me contente de vous en offrir quelques photos.

Les vestiges du moulin de pulpe. En haut, l'aire de restauration, où on sert une excellente cuisine à base de produits régionaux préparée par le traiteur Banquet Royal de Métabetchouan.

 

Nous avons emprunté le téléphérique qui conduit au sommet de la chute

 

De magnifiques points de vue sur le lac Saint-Jean

 

Grâce à la passerelle vitrée, on peut presque toucher la chute

 

Le train n'ira plus jamais nulle part...

 

Le photographe photographié

 

Il était une fois Val-Jalbert...

 

 

 

Saint Roch en chair et en os

Petit voyage à Saint-Roch- des-Aulnaies (village natal de mon père) dimanche dernier, pour la messe anniversaire de mon oncle Claude, décédé il y a un an. C'était la fête de saint Roch, et donc celle des animaux domestiques et des animaux de compagnie. Un homme personnifiait le saint (photo ci-dessus) et les gens avaient emmené leurs chats, chiens, canards et autres toutous. Il y avait aussi une vache, un veau, un poulain, qui eux sont demeurés sur le parvis, là où avait lieu la bénédiction.

Un paroissien du nom d'André Dufour a chanté une pièce dont il avait composé les paroles, sur l'air de Ma solitude de Moustaki. C'était très bien, je vous en cite le premier couplet:

On raconte que notre saint patron, pèlerin solitaire

A marché, fait longs voyages et connu la misère

Et quand il fut malade, épuisé, affamé

Un chien vint le visiter, du pain lui apporter

Non, il n'était jamais seul avec sa solitude

 

Après quoi l'assistance a applaudi, ce qui a déclenché un concert d'aboiements, les chiens exprimant eux aussi leur approbation.

On a apporté des offrandes comme la nourriture et les produits de soins pour les bêtes, et souligné le rôle des animaux qui aident aux travaux domestiques ou tout simplement tiennent compagnie à leur maître.

(Ma cousine Linda et sa petite chienne Cachou, 11 ans)

 

Bien que je sois incroyante et athée, la légende de saint Roch (racontée ici sur Wikipedia et sur le document ci-contre, placé dans l'église), et du chien qui lui apportait du pain pour l'aider à survivre,  m'apparaît bien sympathique.

Les symboles qui accompagnent les représentations de saint Roch: le bâton et le coquillage du pèlerin, la plaie à la cuisse, et le chien tenant un pain dans sa gueule.

La statue du saint placée à l'arrière de la petite église (photo ci-haut), est possiblement l'oeuvre d'un membre de la famille Baillargé. Ci-dessous, le tableau (également placé dans l'église)  réalisé par le père Jean-Antoine Aide-Créqui datant de 1777 et restauré en 1945: La vision de Saint Roch.

Roch est également patron d'une autre paroisse non loin de là: celle de Saint-Roch à Québec: dans l'église, il y a aussi des représentations du même saint, soit une statue et une toile (dont je ne retrouve aucune image) attribuée au peintre français Jacques Blanchard.

Les Italiens et les Français connaissent bien saint Roch, patron d'innombrables paroisses et communes. San Rocco est même le saint patron de Venise, qu'il a, dit-on, sauvée de la peste. On peut voir sur ce site un vitrail de la cathédrale de Quimper relatant sa vie, et ici, il y a un site très complet (en trois langues) consacré à san Rocco di Montpellier: pour avoir accès à toutes les images, il faut consulter la version en italien.

Piédestal... ou Machiavel?

Le Conte bancaire de Piédestal,  spectacle solo du clown noir Pascal Rioux: excellent, percutant, très/trop troublant.

À l'instar des deux autres clowns noirs (Trac et Diogène) qui ont déjà présenté leur spectacle solo, Piédestal raconte sa vie misérable et difficile en abordant, avec acuité et beaucoup d'humour, les thèmes de l'art, de l'exclusion, du rapport à l'argent.

Sa spécialité, c'est l'interaction avec le public, qu'il embobine progressivement pour obtenir sa participation. Le spectateur entre dans le jeu et découvre finalement qu'il est en en train d'aider quelqu'un à se suicider.

Trop tard! Les rôles sont déjà distribués, et avant qu'on ait pu dire ouf!, Piédestal a trouvé, dans l'assistance, ceux qui vont incarner les êtres ayant jalonné sa vie et contribué à l'acculer à son désespérant constat: père, mère, frère, riches et pauvres (Caroline la pauvre, ce soir-là!), et ceux qui vont jouer un rôle actif dans l'organisation de son suicide: musiciens, photographe, tireur d'élite (au cas où...), lanceur de guirlandes, etc. Sans oublier les "amis",  joués par les autres clowns noirs, présents dans la salle: drôle d'amis qui poussent davantage le bouchon du désespoir!!!
Le malaise s'amplifie au fur et à mesure que progresse la pièce, jusqu'à la fin... la vraie fin dont on doute encore après être sorti de la salle.

J'apprécie -après coup- l'intelligence du texte et de la construction, l'habileté machiavélique avec laquelle Piédestal fait entrer les gens dans son histoire. J'aime bien d'habitude ce genre de proposition qui déstabilise complètement, mais à cause de mon état d'esprit ce soir-là, c'était plus que je ne pouvais en supporter, et j'ai quelque peu décroché.
J'ai refusé de crier "Tue-toi" avec la foule, pour encourager Piédestal à mettre son projet à exécution. J'ai à peine ri alors que les autres s'esclaffaient, parce que je voyais où tout cela s'en allait.
Mais bravo à Pascal Rioux pour avoir mené à bien son entreprise périlleuse. Il y a trop bien réussi en ce qui me concerne...

D'autres ont réagi différemment et bien su commenter l'exploit:
Dario Larouche

Jack
Le Quotidien
Voir (interview avec Pascal Rioux)

Adieu à Marie

À la cathédrale de Chicoutimi cet après-midi, funérailles de Marie Talbot. Beaucoup de gens du milieu culturel, une belle messe, quelques mots émouvants et pertinents de ses deux fils, Renaud et Antoine. Et ses petits-fils, de très beaux enfants qui parlaient et couraient un peu partout dans l'église.

Un (ou une violoncelliste) et un baryton que je ne connais pas ont proposé quelques beaux airs sacrés et profanes.

À la sortie, l'organiste (peut-être Céline Fortin, titulaire de l'orgue de la cathédrale), a joué une pièce extrêmement dynamique, pulsatoire... De qui était-ce? Je savais que je l'avais déjà entendue, probablement sur ce même orgue de la cathédrale... le nom de Widor me trottait en tête.

Eh oui, je l'ai retrouvée: la toccata de la 5e symphonie pour orgue de Charles-Marie Widor (je crois bien que j'ai effectivement entendu Céline Fortin jouer cette oeuvre il y a quelques années), ici interprétée par Jonathan Scott, que je vous propose. Écoutons cette merveilleuse musique en souvenir de Marie...

Hommage à Marie

(photo: Le Quotidien)

 

J'apprends le décès de Marie Talbot, et je suis sous le choc. Je l'ai côtoyée pendant de nombreuses années alors qu'elle était directrice des communications au Théâtre du Saguenay (anciennement Coopérative de Développement culturel de Chicoutimi).
C'était toujours un plaisir quand elle me téléphonait pour m'offrir un sujet d'article: spectacle, interview avec un artiste. Nous avions un contact à la fois professionnel, personnel et chaleureux.
Intelligente et rayonnante, Marie travaillait bien et efficacement, et elle savait créer avec chacun un lien privilégié.
Elle avait l'art de faciliter la tâche, autant aux journalistes qu'aux artistes et créateurs, et de trouver des solutions aux problèmes d'horaire et de déplacements qui pouvaient se présenter.
Entièrement dévouée à sa tâche qu'elle aimait beaucoup, et aux artistes qu'elle aimait plus encore, elle  était toujours là les soirs de représentation à l'auditorium Dufour, avec son sourire radieux et sa présence à la fois sensible et discrète.

Je la pleure aujourd'hui.
Elle disparaît la même année que le Théâtre du Saguenay...
Le journaliste Daniel Côté publie aujourd'hui dans Le Quotidien un texte chaleureux et bien senti au sujet de Marie Talbot: je ne saurais mieux dire....

Dur, dur, la vie de consommatrice

J'aime de moins en moins fréquenter les commerces. J'ai l'impression de plus en plus forte d'y perdre mon temps et mon argent. Ou d'y perdre mon temps pour y perdre le moins d'argent possible. Par exemple récemment:

(Poste de Traite Chauvin à Tadoussac)

 

Jack et moi allons à Place du Royaume: il cherche un netbook (ordinateur), moi un appareil photo. Trois magasins possibles: Future Shop, Walmart et La Source, ce dernier seulement pour l'appareil photo. L'ordi chez Future Shop est intéressant. Le même chez Walmart coûte un peu moins cher, mais la vendeuse a tellement les deux pieds dans la même bottine qu'elle prétend que ceux qui sont sous clé coûtent 20$ de plus que celui qui est sur l'étagère. Complètement nulle.

Tellement que je me dis que ce sera pareil pour les caméras et que je renonce à demander l'appareil photo de mon choix, qu'ils ont pourtant en magasin.

Retour chez FS, ou finalement Jack achète son ordi. Le vendeur prend tellement de temps pour aller chercher l'article que deux ou trois autres employés, nous voyant attendre dans l'allée, nous demandent s'ils peuvent nous aider. On dirait que ces produits sont rangés dans un bunker à Québec.

Baie Ste-Marguerite

Je décide donc d'aller voir au rayon des appareils-photo:  il y a celui que je veux, à 250$. Le vendeur m'assure que je devrai en plus acheter une carte-mémoire (40$ pour 4 giga-octets) car mes anciennes cartes ne fonctionnent pas avec cet appareil  (ce qui est faux, elles conviennent parfaitement). Et une pile de rechange à 40$. Bizarre, je n'en avais pas pour mon précédent appareil et je m'en passais fort bien. On envisage donc un achat de 350$ plus taxes.

 

- Cet appareil-photo est en spécial à 228$ à La Source, lui dis-je.

- Avec une preuve, on vous le laisse à ce prix moins 10%, répond-il.

Petite course à La Source, d'où je rapporte la circulaire, avec l'annonce.

En voyant celle-ci, le vendeur de Future Shop m'explique que ce rabais porte sur l'appareil seulement, alors que leur produit comprend un étui en cuir d'une valeur de 40$.
Mais l'étui en cuir ne m'intéresse absolument pas. Il me regarde comme si j'étais folle de refuser une pareille offre.

Bye bye, mon jeune fendant, tu ne me reverras plus!

Je retourne à La Source acheter l'appareil, plus une carte mémoire de 8 giga-octets en spécial à 30$, et ça me coûte au total, taxes comprises, moins de 300$. Le vendeur, très correct et très gentil, m'offre une garantie prolongée pour 50$, mais je refuse.
Finalement, je suis contente que le gars de FS ait refusé de m'offrir un rabais de 20$: je l'aurais peut-être acheté et j'aurais commis une erreur. Mais il m'a menti au sujet de la carte-mémoire, et ça, ce n'est vraiment pas bien.
Et je me réjouis d'avoir acheté au seul des trois magasins qui a un nom français (La Source, anciennement Radioshack).
Le vendeur du portable, finalement revenu du quarantième sous-sol, a offert de configurer l'appareil  (installer les logiciels et Internet) pour la modique somme de 80$. Jack a refusé. Il a fait le travail lui-même, ça lui a pris quelques heures, mais il n'a pas payé.
Tout un après-midi pour acheter ces deux bébelles.
Ah oui, mon appareil: un Canon Powershot 1400 (plus un étui à 5$), pour remplacer mon petit HP Photosmart: celui-ci m'avait coûté 100$ et m'a donné entière satisfaction pendant trois ans.

Les photos de cette page ont été prises avec mon nouveau jouet, notamment à Tadoussac. Ça manque donc un peu de variété car je ne l'ai pas encore beaucoup utilisé, et peut-être un peu de qualité, car je suis en train d'apprendre à me servir des diverses options possibles.

Rions un peu

J'ai reçu d'une amie un courriel que j'ai un peu retravaillé. C'est sexiste, je l'avoue, mais pas plus que les "jokes de blonde", alors rigolons toutes et surtout tous ensemble.

Quand Dieu a créé Adam et Ève, il leur aurait dit :

Il me reste seulement deux cadeaux à vous offrir:

Le premier est l'art de pisser debout

Alors, Adam s'est empressé de crier :
Moi!!!! Moi!!!!!!! Moi!!!!! Seigneur, je le veux !!!!
S'il te plaît Seigneuuuuur!!!!!!!!!!!!!
Tu sais, un tel cadeau changerait ma vie substantiellement!!!
Ève aurait acquiescé, considérant que ceci n'était pas très important à ses yeux.
Alors, Dieu a donné à Adam le cadeau.

Et l'homme a immédiatement manifesté son bonheur.

Il courait dans le jardin d'Éden, il faisait pipi sur tous les arbres et arbustes.
Il courait sur la plage en faisant des dessins avec son pipi.

Dieu et Ève contemplaient l’homme fou de joie.

 

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Puis Ève aurait demandé :
Seigneur, c'est quoi le deuxième cadeau?
Et Dieu aurait répondu:

Le CERVEAU, Ève, le cerveau!
Et il est tout à toi!!

Aventures culinaires à Québec... suite et fin

Voici le récit, en textes et images, de ma journée du 22 juillet dernier (avec Jack), qui complète la série de mes Aventures culinaires à Québec.

Départ d'Arvida (photo prise au printemps) à 8h30.

Déjeuner (lunch) au café du Musée National des beaux-arts du Québec, où nous allions pour la première fois. En plat principal, l'inspiration du chef, ou plutôt de la chef Marie-Josée Gagné: un trio de poissons (thon, saumon, sole) enroulés les uns sur les autres, cuits à la perfection, dans une sauce courte délicatement parfumés, avec riz et légumes cuits à point. Plat simple aux saveurs subtiles et équilibrées, un vrai délice. En entrée, Jack a choisi un potage froid au concombre et moi, un potage chaud au céleri. Verre de vin blanc. Le dessert du jour:  un genre de renversé aux framboises. Espresso de grande qualité pour terminer. Tout était parfait. La salle est magnifique, mais il faisait tellement beau ce jour-là que la plupart des clients allaient manger sur la terrasse, tout aussi belle, avec vue sur le fleuve.

Des instants exceptionnels, un peu hors du temps.

 

Ensuite, passage à la clinique de 13h30 à 14h30.

 

Puis direction Ste-Foy, arrivée à l'hôtel Lindbergh, et quelques heures de magasinage dans les centres d'achats. Ensuite, douche (désolée, pas de photo!) et un peu de repos.

 

Départ vers 18 heures pour un parcours le long de la superbe promenade Champlain, arrêt-photos.

 

Dîner au Café du Monde. Bonne nourriture de bistro, mais les plats de la table d'hôte me semblaient lourds, trop viandeux, il y avait même de la viande chevaline. Rien qui me tentait. J'ai opté pour une saucisse de Toulouse, à la carte, excellente mais par définition peu délicate. Le menu offert manquait à mon avis de variété et de finesse. Et c'était plein de monde et extrêmement bruyant. Ceci dit, l'endroit est formidable, au bord du fleuve, les vins étaient excellents, et la soirée fut somme toute très agréable.

 

Après le repas, nous avons pu marcher le long de la jetée, tellement il faisait beau. Le CTMA Vacancier, en provenance des Îles- de-la-Madeleine, était à quai.

 

Trop fatigués pour aller voir un spectacle, nous sommes rentrés à l'hôtel et...

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Un dimanche à Tadoussac

Un temps magnifique, de bons amis, une balade à Tadoussac. Quoi de mieux pour faire de cette journée quelque chose d'exceptionnel?

Il m'est cependant impossible d'en parler plus loguement ce soir, car je suis lessivée, brûlée, crevée... mais heureuse!

Si je ne vais pas me coucher maintenant, je vais tomber endormie sur mon clavier. J'ai tout juste le temps -et à peine l'énergie- de vous proposer ces deux photos, choisies rapidement parmi la centaine de clichés que j'ai pris aujourd'hui: le grand hôtel Tadoussac, ci-dessus, ainsi que la majestueuse baie (de Tadoussac) qui se trouve juste devant.