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16/07/2010

Aventures culinaires à Québec(2)

(Je poursuis ici le récit, commencé à la note précédente, de mes aventures dans le merveilleux monde de la restauration à Québec. Et je ne sais pas encore s'il y aura un chapitre trois).


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C'est un peu l'histoire de notre vie, du moins à Québec: nous trouvons une bonne table, l'adoptons, mais un jour, nous y vivons une expérience un peu moins heureuse qui nous incite à la délaisser.

C'est arrivé avec Les Frères de la Côte, bistro provençal de la rue St-Jean, où nous allions manger chaque fois que nous passions à Québec: un repas moins réussi, il y a quelques années, à cause d'un seul ingrédient de qualité douteuse, et nous n'avons pas envie d'y retourner. Même chose pour le café Krieghoff, rue Cartier: une visite récente s'est avérée décevante, même pour de simples hambourgeois (viande sèche, frites ordinaires). (Il n'est pas dit cependant que nous n'irons plus jamais manger à ces deux endroits).

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Difficile donc, quand on y va rarement, de trouver quelque chose de nouveau et de bon. Un essai, l'an dernier, au Café Oh! Pino, un autre bistro de la rue Cartier: sympathique et cher, quelques erreurs dans le service, nourriture correcte mais sans plus: on n'y retournera sans doute pas.

L'an dernier encore, après avoir vainement cherché un endroit potable, Jack et moi avions échoué à La Tyrolienne, un restaurant suisse spécialisé dans la fondue, à Ste-Foy. Comme il y avait une file d'attente, nous avons supposé que c'était bon signe. Grave erreur: viandes de piètre qualité, sauces ordinaires, service débordé, atmosphère désagréable, prix assez élevé. Seule la fondue au caramel servie au dessert était excellente. Un piège à touristes... pourtant peu fréquenté par les touristes!

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Une valeur sûre qui a survécu pour nous au fil du temps: le Bistango, de l'avenue Germain-des-Prés à Ste-Foy. C'était délicieux et parfait lors de son ouverture il y a 15 ans, et ce l'était encore en juin dernier, alors que nous y avons mangé deux fois en deux semaines. La deuxième fois, Jack voulait essayer autre chose, mais, lui rappelant nos précédentes et décevantes recherches, je l'ai convaincu d'y retourner: c'était tout aussi bon. Voilà des gens qui connaissent leurs produits et savent les traiter avec respect, offrant des propositions classiques délicatement agrémentées de notes originales. Ragoût de ris de veau ou gâteau de morue en entrée, filet de doré, osso bucco, filet de porcelet au romarin en plat principal, desserts cochons et vins de qualité, servis par un personnel attentif, dans un décor très agréable. Tout cela pour un prix qui n'a rien d'extravagant.

Un autre bistro que nous aimions bien: le Café du Monde, merveilleusement situé, presque directement sur le fleuve, où nous avons mangé un midi de l'an dernier un repas léger entièrement satisfaisant. Nous y retournerons peut-être bientôt...

(Finalement, il y aura un troisième chapitre à cette série... très bientôt!)

 

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