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20/04/2014

Résurrection, consolation

chatlapin.jpg

(Pâques 2010 et... 2014)

Qui d'entre nous n'a pas imaginé le retour, la résurrection d'un être cher?

Les Chrétiens ne font pas autre chose aujourd'hui.

Ceux (et surtout celles) qui aimaient Jésus n'ont pas pu croire qu'il était mort. Ils ont alors créé la légende de sa résurrection, ils ont construit une histoire, édifié une tradition, inventé une fête pour marquer l'événement chaque année. Pourquoi pas? C'est une fête, une occasion de célébrer la vie, l'amour peut-être même.

C'est humain, cela peut consoler, réconforter. Mais cela demeure un fantasme. Comme quand on imagine parler à quelqu'un qui est mort. Si on se met à y croire vraiment, la raison s'égare, il y a risque de dérive.

Même si je suis athée, j'aime bien cette tradition: chocolat, oeufs de Pâques, poussins, lapins et autres ripailles.

chatPaques.jpgJoyeuses Pâques à tous!

 

Et voici des oeufs...

oeufDeco.jpg

Un oeuf  créé par Inès Keltchewsky, selon la technique ukrainienne de la “pissanka”, dessin à la cire réalisé sur de vrais oeufs (de caille, de poule, d'autruche...) et coloré par des teintures.

 

 

oeufFaberge.pngUn magnifique oeuf de Fabergé.

 

 

oeufZipper.jpgEt ceux-ci, vraiment originaux...

 

 

 

Commentaires

Très intéressante, ta vision de la résurrection. Pour ma part -et pourtant j'aime les histoires et les fantasmes-, c'est une portion de la chrétienté qui ne me rejoint pas. Peut-être cela me rappelle-t-il trop mon enfance où on allait à la messe les jours du long Carême, où on faisait pénitence pour d'illusoires péchés que j'étais bien en peine d'énumérer mécaniquement à la confesse. Déjà à cet âge, je trouvais stupide de demander pardon pour avoir dit des gros mots, avoir été impertinente, avoir eu de mauvaises pensées... Que cé ça, hein??? Je n'aimais en fait de Pâques qu'une chose : à la messe de ce dimanche-là, on étrennait des souliers neufs (du cuir «patente» qui craquait délicieusement lorsqu'on marchait), quelquefois un manteau et un chapeau (je me souviens encore -je devais avoir 7-8 ans- d'un petit manteau à carreaux blancs et lilas, et un chapeau de paille blanc avec un ruban qui tombait sur le col. Et j'avais des gants résille!).
Chère Denise, merci de ces images qui affluent à ma mémoire et ont préséance, oh combien, sur ces incursions au confessionnal où je n'éprouvais jamais ni de sentiment de culpabilité ni de repentir, péchés puérils pour lesquels j'écopais d'une pénitence en dizaines d'Ave...

Écrit par : Andrée | 06/04/2010

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