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18/03/2010

Derniers courts 2010

afficheReg.jpgJ'ai passé tout l'après-midi du dimanche 14 mars au Petit Théâtre de l'UQAC. La meilleure salle, sans contredit, de toutes celles que j'ai fréquentées au festival Regard sur le court métrage au Saguenay. Tant pour les conditions de projection (qualité de l'image et du son, taille de l'écran) que pour le confort des sièges.
Les courts métrages du premier groupe de films (compétition 5) étaient tous intéressants.

  • Le plus réussi: Betty B and The The's, film du réalisateur allemand Félix Stienz. Une très grande femme et un petit monsieur bettyB.jpg trouvent le bonheur, deux paumés parmi d'autres paumés. Humour noir, tendresse, lumière projetée sur un univers urbain et post-moderne, façon Fassbinder. Original et esthétiquement fouillé.
  • Le plus émouvant: Naissances, d'Anne Émond: un homme et une femme se rencontrent, cachent leur fragilité et leur détresse respectives: tout est mensonge, pieux mensonge à travers lequel passe quelque chose qui ressemble à l'amour.
  • Le plus amusant: L'homme et la bête, de Martin Thibodau. Trois "chasseurs urbains" aux prises avec un raton-laveur.
  • Le plus humain: Le technicien, de Simon-Olivier Fecteau. Venu réparer le téléviseur d'un vieil homme, un technicien constate que ce n'est pas l'appareil mais le contenu qui pose problème.

La séance suivante s'intitulait Courts de danse. (Compte rendu complet de Jean-François Caron, avec lequel je suis plutôt d'accord, ici sur Voir.) Des films sur la danse, donc.

  • Dans Becoming, un être féminin qui semble issu becoming.jpgd'un croisement entre le Cirque du Soleil et Avatar défend  la nature... de façon plutôt violente.
  • Nora: les souvenirs, en mots, en image et en mouvement, d'une danseuse née au Zimbabwe.
  • Nous avons revu le superbe Pas de deux, de Norman McLaren, tourné en 1958.
  • Dernier film au programme: Pretty Big Dig, un "pas de trois" exécuté par des pelles mécaniques.
  • Le plus beau de ces films à mon avis: I Dream of Augustine: une danseuse, la folie, les transes du corps, les rêves.

Aucun des films que j'ai vus en quatre séances n'a gagné de prix finalement, mais peu importe: j'ai apprécié -presque- tout ce que j'ai vu.

J'ai donc passé au Petit théâtre un très beau dimanche, qui s'est terminé avec la performance Animer le corps, dont j'ai parlé dans ma note précédente.

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