Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/01/2010

Alegria: allégresse!

clownsAlegria.jpg(photos: Le Soleil)

C'est étrange, mais Alegria m'a fait penser à Avatar.  Tout comme le film de James Cameron, le spectacle du Cirque du Soleil, que j'ai vu jeudi après-midi au Centre Georges-Vézina, nous transporte dans un monde imaginaire, peuplé d'êtres qui nous ressemblent mais qui disposent de pouvoirs ou de talents extraordinaires. Le monde d'Alegria est plus complexe et plus inquiétant, avec ses  ses clowns, ses déshérités, ses aristocrates déchus et bedonnants, inquiétants personnages qui hantent les coulisses, mais tout de même, il fait référence, comme celui d'Avatar, à la notion de tribu, de rites primitifs, de force physique et mentale.
Comme devant le film, je me suis abandonnée au spectacle: les critiques avaient parlé de numéros de clowns un peu longs, or moi je les ai adorés. Le zèbre jaune et noir qui ne veut pas sauter (super-mignon), les disputes par avions de papier interposés,  et le voyage en train du clown triste qui s'achève  par une tempête de neige soufflant sur les spectateurs: tout ça est beau et fort.
Comme j'avais déjà vu ce spectacle en son temps (1994)  et que j'ai assisté à plusieurs autres productions du Cirque du Soleil, j'ai observé davantage les détails, les costumes fabuleux, les chorégraphies originales, j'ai mieux écouté la musique de René Dupéré, toujours aussi belle et prenante, chantée en direct pendant les numéros qu'elle rythme et accompagne.
deuxJongleursFeu.jpg Mon coup de coeur: les jongleurs de feu. Deux hommes jonglent avec des torches enflammées, qu'ils lancent et font tournoyer,  touchant le feu avec leurs pieds, leurs mains, leur bouche, incendiant le plancher: un tourbillon insensé de flammes pulsé par une musique qui nous rentre dans le corps: ce numéro m'a complètement hypnotisée.
Les contorsionnistes,  un numéro tout en douceur, où deux jeunes femmes,  telles des lianes, s'étirent, s'enroulent, se déforment et se reforment, devant un étrange personnage, unijambiste en manteau et capuchon, dont on devine le regard admiratif ou envieux.  D'une inquiétante étrangeté.
cerceauxAlegria.jpgLa femme aux cerceaux est excellente. La chanteuse en blanc aussi, qui participe vraiment au spectacle.
Quelques numéros moins impressionnants au point de vue de la difficulté  (comme l'homme volant et le dernier numéro où les acrobates répètent les mêmes mouvements), mais tout de même quel merveilleux spectacle!
La salle n'était pas pleine: au parterre, où je me trouvais, à peine un tiers des sièges étaient occupés. Il y avait davantage de monde dans les gradins à l'arrière. Je dirais qu'il y avait environ 700 à 800 personnes.
Sûr qu'à 100$ le billet, c'est un peu cher. Mais pour ma part, je n'ai pas regretté un seul instant d'avoir dépensé cette somme.

Commentaires

J'avais vu ce spectacle filmé pour la télé, je ne me souviens plus à quelle année. J'avais été fascinée, bien qu'en chair et en os, sûrement quel envoûtement! Et j'ai le CD, magnifique musique et voix. Mais, à 100 $ le billet, disons que je n'aurais pu. J'espère que tu vas mettre le ticket sur ton site de billets de concerts, pour que je le contemple!

Écrit par : Andrée | 16/01/2010

Les commentaires sont fermés.