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23/12/2009

Dan Brown: un Symbole de trop

livreBrown.jpgPoche: c'est le mot qui me vient à l'esprit après avoir lu Le Symbole perdu, de Dan Brown. Et ça ne veut pas dire Livre de Poche! Je ne suis pas une fan de ce monsieur qui fait beaucoup d'argent, mais tout de même, j'ai lu avec un certain plaisir ses autres ouvrages: Da Vinci Code, Anges et démons, Deception Point. Son fond de commerce: des énigmes sur fond de croyances religieuses, de révélations, de sociétés secrètes, et toujours le même héros, Robert Langdon, capable de résoudre toutes ses énigmes,  toujours poursuivi parce qu'il en sait trop, souvent par les policiers et les services secrets.
Le Symbole perdu, dont l'intrigue se déroule à Washington, mélange sans discernement la franc-maçonnerie, le christianisme, les rites occultes et sacrificiels, pour former une soupe infecte et indigeste. Un verbiage ésotérique et pseudo-scientifique à n'en plus finir, des idées qui ne tiennent pas debout, comme cette ridicule "noétique", science pratiquée par une chercheuse qui arrive à déterminer le poids réel de l'âme. Les dix dernières pages, qui devraient constituer l'explication de tout ce qui a précédé, sont en réalité un délire religieux qui n'apporte aucun éclairage valable:  très pénibles à lire, en particulier pour l'athée que je suis.
On sent que tout a été sinon écrit, du moins traduit à la hâte, dans un français approximatif et sans saveur.

Il y a quelques erreurs de narration: par exemple le révérend Galloway est aveugle. Or  on peut lire (page 376): "Galloway observa Langdon et  Katherine", et, un peu plus loin: "Ce soir, voir le signe de la Rose-Croix lui (à Galloway) avait redonné espoir".

Bref, je sors de cette lecture avec la nette impression d'avoir perdu mon temps et mon argent.

Son principal intérêt est de présenter plusieurs aspects de la ville de Washington et de me donner le goût de visiter cette ville, le Capitole, la Maison Blanche, le Smithsonian Institution, dont les concepteurs et architectes étaient inspirés par la franc-maçonnerie (selon Dan Brown) et le désir  d'imiter les monuments européens.ApotheoseWashington.jpg
Il y est question entre autre de la fresque peinte sous le dôme du Capitole (image ci-dessus), intitulée L'apothéose de Washington, réalisée par Constantino Brumidi, un artiste italien qui a voulu faire  un Michel-Ange de lui-même. Quétaine mais fascinant.

On peut lire un bon texte (malheureusement plein de fautes d'orthographe) sur les élucubrations de Dan Brown, ici.

Commentaires

Vous auriez pu simplement ajouter à votre texte que le dernier livre de Dan Brown est fondé sur un "barbarisme", puisque Robert Langdon, professeur de "symbologie" ne sait pas, pages 492 et 493 de l'édition Lattès, que la graphie "H" est celle de la voyelle longue "èta", et ne doit pas être confondue avec la consonne muette "h" de l'alphabet latin.

Ce barbarisme n'est plus commis par les collégiens qui apprennent le grec ancien moins de quinze jours après la première rentrée de septembre.

Et pourtant ce serait le mot clé du roman "Le Symbole Perdu" qui permettrait de trouver la solution.

Écrit par : maxenc | 30/05/2010

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