Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/12/2009

Beethoven, comme promis...

Comme promis dans une note précédente, je vous révèle aujourd'hui pourquoi j’aime les symphonies de BeethovenstereoInterPetit.jpg.
Qnand j’avais environ 15 ans, mes parents ont fait l’achat de ce qu’on appelait un “stéréo”: un gros meuble sur pattes en bois verni, qui, en plus de permettre l'écoute de la radio ou de disques 33,45 ou 78 tours, constituait un élément de décor important du salon. Les photos de ce meuble présentées sur cette page ont été prises récemment:  toujours à la même place, un peu marqué par le temps. Mais je ne sais pas s'il fonctionne encore...stereoFinal.jpg

Pour mon anniversaire, mon père m’avait donné un peu d’argent pour m’acheter un  33 tours à faire tourner sur le nouveau stéréo (de marque Marconi), un disque qui  serait vraiment mon choix et qui m'appartiendrait. Je suis allée chez Marchand Musique, rue Racine, et après beaucoup d’hésitation, car le choix était vaste, j’ai choisi la troisième symphonie de Beethoven. Pourquoi? Je ne sais pas trop, je ne la connaissais pas vraiment car jusque-là, j’avais écouté surtout des airs d’opéra, sur les 78 tours de la discothèque paternelle, et aussi le premier concerto de Paganini (j'ai écrit une note à ce sujet, ici).
Et cette Héroïque, je l’ai écoutée vraiment beaucoup. Je l’adorais. La marche funèbre du deuxième mouvement donnait des frissons à l’ado secrètement romantique que j’étais devenue. Je découvrais aussi les possibilités expressives et descriptives de la musique, qui m’avaient échappé jusque-là. Une petit bout de cette symphonie dirigée par Herbert von Karajan sur Youtube:


J’ai souhaité bien sûr entendre les huit autres symphonies, j’ai éventuellement reçu en cadeau un coffret les contenant toutes, et je les ai toutes aimées.
Le stéréo est devenu l’objet d’une  rivalité entre mon frère Pierre et moi: c’était à qui des deux reviendrait de l’école le premier pour mettre sa propre musique: il mettait du rock (probablement Elvis mais je ne suis pas sûre) à tue-tête, faisant trembler la maison grâce à la puissance de ces gros haut-parleurs. Je devais me boucher les oreilles ou sortir dehors... jusqu’à ce que nos parents arrivent et lui intiment l’ordre de baisser le volume.  Moi, quand j'avais la chance d'arriver la première à la maison, je mettais la troisième de Beethoven à volume raisonnable et, étendue sur le divan du salon je “trippais” en l’écoutant.
J’aime toujours autant ces symphonies, même si j’ai appris à goûter bien d'autres musiques et d'autres compositeurs, et même si j'ai tendance en général à préférer Mozart à Beethoven, et l’art lyrique à la musique symphonique. Elles sont toutes sur mon iPod, bien entendu (version Karajan) pochetteKarajan.jpget quand on les joue quelque part en concert, je cours les entendre. J'ai assisté au marathon de Yannick Nézet-Séguin avec l'Orcheste métropolitain du grand Montréal en 2005 (notes 1 et 2) et, l'été dernier, j'ai pu entendre deux des quatre concerts dirigés par Jean-Philippe Tremblay qui a présenté les neuf symphonies au pupitre de l'Orchestre de la Francophonie canadienne.

 

Les commentaires sont fermés.