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30/09/2009

La quête de Laliberté

laliberteClown.jpgJ'avoue que je ne sais pas trop que penser de la balade spatiale  de Guy Laliberté. En fait, je me demande pourquoi il va là, qu'est-ce qu'il va chercher qu'il n'ait déjà. Il faut croire que les millions, l'amour, l'accomplissement d'une grande oeuvre ne lui suffisent pas.

Le Cirque du Soleil est en effet une oeuvre extraordinaire, un phare, une réussite totale, tant du point de vue artistique que du point de vue des affaires. Masis la planète ne lui suffit pas...

Il veut mettre un peu de fantaisie dans le voyage spatial, c'est tout à son honneur.

C'est par ailleurs un homme secret, qui cache beaucoup de choses de lui-même, et c'est son droit le plus strict.

guyLaliberte.jpg

Bref, je l'estime et j'admire ce qu'il a fait, je respecte ce parcours du saltimbanque devenu milliardaire, mais sans l'aimer et sans le comprendre vraiment.

Peu importe, c'est ça Laliberté!

De toute façon, il se paie un trip extraordinaire avec ce voyage dans l'espace à bord de Soyouz, avec l'Américain Jeffrey Williams, commandant du vaisseau, et le Russe Maxim Souraïev, ingénieur de bord. Il faut quand même du courage, car en ce qui me concerne,  même si j'en avais les moyens, jamais je n'oserais prendre place dans une navette spatiale: j'aurais trop peur. Alors je ne l'envie pas, mais je lui lève mon chapeau, tout de même.

On peut voir le décollage de la fusée sur Youtube, par exemple sur cette vidéo (commentaires en anglais):

 

 

28/09/2009

Un bâtisseur nous quitte

ghislain_bouchard.jpgJ'ai appris avec une grande tristesse le décès de Ghislain Bouchard, chez lui à Saguenay, à l’âge de 77 ans. Je savais que sa santé n’était pas très bonne depuis quelques années, mais tout de même c’est un choc, car c'est un homme que j'appréciais beaucoup.

Je l'ai interviewé et fréquenté régulièrement pendant toutes mes années de chroniqueuse culturelle au Quotidien et au Progrès-Dimanche, car il avait sans cesse des projets et des idées à faire connaître, à expliquer, à défendre.
Ghislain Bouchard a joué un rôle majeur dans la vie culturelle régionale du Saguenay-Lac-Saint-Jean. On le connaît comme le père de la Fabuleuse histoire d’un Royaume:  sans lui, ce grand spectacle n’aurait pas vu le jour en 1988 et ne constituerait pas aujourd’hui un des grands attraits touristiques du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Ghislain Bouchard a aussi créé Le tour du monde de de Jos Maquillon, destiné à  prendre le relais si jamais la fréquentation de La Fabuleuse devait diminuer. L'organisation a plutôt choisi d'abandonner Jos Maquillon et de modifier La Fabuleuse, pour en faire Les aventures d'un Flo, dénaturant ainsi  à mon avis l'oeuvre originale.
Passionné de théâtre et de tout ce qui concernait la scène, Ghislain Bouchard a été très présent lors des premières années de l’opérette du Carnaval Souvenir. Je crois même qu’il a contribué à la naissance de cette tradition en 1971, avec l’Auberge du Cheval blanc. Il a ensuite fait la mise en scène de plusieurs opérettes, y allant même d’une création, une opérette (ou comédie musicale)  intitulée Entre deux temps, en 1984. Il avait écrit le texte (Dominic Laprise avait composé la musique) de cette histoire “moderne” dont l'action se situait dans un cégep... Ce n’était pas extraordinaire (ma critique avait été plutôt sévère, si je me souviens bien), mais au moins il avait osé... et il avait travaillé fort. Même après avoir quitté l’organisation, il assistait chaque année à l’opérette de la Société d’art lyrique du Royaume.
Travailleur infatigable, il a créé plusieurs spectacles,  entre autres La tournée folle du Grand brûlé, une version du Roi lion, La grande embardée. Il avait un autre projet d’envergure, Occident 2000, qui n’a pas pu être réalisé.
Peu importe, il continuait. Il y a quelques années encore, il montait Huit femmes de Robert Thomas, avec un groupe de comédiennes d'ici, et aussi L'Opéra de Quat'sous de Bertolt Brecht. Il a fondé des troupes, notamment La Marmite, au Collège de Jonquière, en 1961 et monté de très nombreux projets.

Enthousiaste et dynamique, il savait communiquer sa passion à son entourage et à ses collaborateurs et se montrer très convaincant auprès des instances politiques.
Amoureux de la langue française, il a créé en 1975 l'École de langue française et de culture québécoise de l'UQAC. Il était aussi un souverainiste convaincu.

Toutes mes condoléances à sa femme Olivette Hudon, qui a pris une part active à tous ses projets, ainsi qu'à sa famille et à ses amis.

Quelques liens:

Le Quotidien |   VoirLes clapotis...


26/09/2009

La belle et le bête

nellyArcan.jpgÀ quelques jours d'intervalle, une belle jeune femme se suicide, et un vieux bougon meurt du cancer. Ils avaient en commun d'être des artistes, des créateurs, des chercheurs de sens, chacun à sa façon. En ce qui concerne Nelly Arcan, j'avais été bouleversée par son roman, Putain. Belle et fragile à la fois, elle affirmait dans ses romans (et sur toutes les tribunes) que la société, les autres ou je ne sais quelle pulsion la poussait (elle et toutes les autres femmes) non seulement à préserver mais à augmenter, par du maquillage, de la chirurgie,  etc..., cette beauté qui était la sienne et que paradoxalement elle semblait craindre par dessus tout de perdre.
Sûrement très malheureuse, peut-être en manque d'amour, je ne sais pas, on doit lui laisser son secret
Quant à Pierre Falardeau je l'appréciais beaucoup.  Son blogue est très intéressant). Sous ses dehors de bourru mal embouché, se cachait un véritable artiste, un homme de conviction, qui semblait n'avoir peur de rien, et qui défendait ses opinions sans craindre de blesser ou de choquer. Il en a assumé, parfois très durement, les conséquences.pifalardeau.jpg
J'avais été éblouie par son film Le Party (un court extrait ici), vu en projection de presse en 1989. Alors que la critique dans son ensemble avait été partagée, moi j'y étais allée d'un long papier, très élogieux, reflétant le coup de coeur que j'avais eu pour le film. (Je ne l'ai plus, je vais faire des recherches peut-être). Je ne me souviens pas si je l'ai rencontré à cette occasion, mais j'ai entendu dire plus tard que lui et son équipe avaient exprimé en quelques occasions leur surprise qu'une "critique de province" ait si bien compris le film. Je l'ai pris comme un compliment...
J'ai en revanche retrouvé ma critique de son film Octobre, en 1995: en voici quelques extraits, publiés dans Le Quotidien:

«Octobre» de Pierre Falardeau
Un film que tous les Québécois devraient voir
par Denise Pelletier

CHICOUTIMI (DP) - On pourra aller voir «Octobre» pour diverses raisons: se rafraîchir la mémoire au sujet d'événements historiques qui se sont déroulés il y a 24 ans, apprendre ce qui s'est réellement passé alors, comparer le film avec nos souvenirs, et quoi encore.
Mais la meilleure raison pour aller voir ce film, en fait, ce sera l'envie de voir du bon cinéma. Un film efficace, aux cadrages et aux images impeccables, joué par des acteurs extraordinaires et mené de main de maître par un réalisateur qui connaît son métier: Pierre Falardeau. Bien sûr, au plaisir éprouvé à la vue d'un bon film fait ici, d'autres éléments viendront s'ajouter pour enrichir l'esprit du spectateur. En particulier toutes les questions politiques soulevées par l'action du FLQ dans les années 70, tout le problème de la soumission des Québécois aux «Anglais» et au pouvoir de l'argent.
(..)
Pierre Falardeau est conscient, comme il le dit dans les entrevues, qu'il ne s'agit que d'une vision partielle, et qu'il y aurait beaucoup de films à faire, de livres à écrire sur le FLQ, sur la crise d'Octobre 70 et le rôle qu'y ont joué les divers intervenants. Mais ce qu'il a fait, il l'a bien fait, et «Octobre» est un film que tous les Québécois devraient voir, car il soulève des questions auxquelles il faudra bien, un jour, répondre.

24/09/2009

Livres-outils

yorkCSS.jpgPour compléter ma note précédente, j'ajouterais deux livres à mes outils de travail. Si je peux trouver la solution à un problème précis sur Internet,  j'aime bien aussi avoir à ma disposition un bon gros livre. Un ouvrage de référence que je peux consulter pour obtenir une réponse à un problème, mais aussi lire de façon plus globale. Parcourir un chapitre, juste pour le plaisir, même si c'est un sujet sur lequel je ne suis pas en train de travailler.
Mon premier "trésor" c'est Débuter avec les CSS pour le Web Designs, (Éditions First), de Richard York. L'auteur est aussi poète et dessinateur à ses heures, une petite idée sur son site, qui en passant me semble très ordinaire pour un spécialiste de la conception Web. J'ai déniché son livre plus ou moins par hasard il y a quelques années à la librairie Les Bouquinistes. En traduction française, ce qui est assez rare dans ce domaine. Complet, clair, précis, avec des exercices (il y a même un site web où on peut télécharger les scripts imprimés dans le livre pour y travailler). Je le consulte presque chaque jour.  Ce livre est un outil hyper-précieux, une véritable mine d'or.guideJSdecoup.jpg

L'autre livre dont je me sers beaucoup et que je lis même à l'occasion comme un roman, c'est  JavaScript le Guide complet, par Olivier Hondermarck qui a aussi un site consacré à JavaScript.   Un vrai trésor ça aussi, une initiation progressive dans laquelle on peut aussi aller chercher un point précis. Et même si je fais aujourd'hui moins de programmation JavaScript qu'autrefois, j'aime toujours autant ça.

20/09/2009

Outils de travail

iconeSmultro.pngUn de mes passe-temps: la création de pages web. Je suis en train de concevoir un site dont je vous reparle bientôt.
Mais dans cette note je veux surtout parler des outils que j’utilise. Après moult essais d’outils gratuits ou non, je me rends compte que les éditeurs de pages web comme Dreamweaver, KompoZer, ou même iWeb pour Mac me compliquent la vie plus qu’autre chose.
Tout ce dont j’ai besoin, c’est d’un simple  éditeur de code (HTML, Javascript et CSS, essentiellement). Rien de compliqué: couleurs pour  identifier les parties du code, accès à un aperçu de la page en cours de conception. Plus les fonctions copier, coller et autres du MAC (une page de travail ressemble à l'image ci-contre).pageSmultron.png
Pour le reste, j’aime mieux avoir les mains dans le cambouis, comme on dit. Alors pour les pages web, mon outil préféré est Smultron pour Mac (c'est son icône en haut à gauche), un programme très simple, complet, et que je comprends bien. Malheureusement, l’auteur vient d’annoncer qu’il ne fera plus de mise à jour de Smultron: le logiciel deviendra donc peu à peu moins performant et, ultimement, inutilisable. Mais j’espère pouvoir m’en servir pendant encore quelques années .

J'utilise aussi Web Developper, un module complémentaire de Firefox, qui affiche une barre d'outils et des menus permettant d'analyser les différents éléments d'une page Web et de simuler des modifications à son code (HTML ou css): un très précieux outil, extrêmement utile quand je veux voir ce qui arriverait si...
Pour l’écriture de textes non destinés au Web, j'utilise Microsoft Word quand je veux contrôler la présentation d'un texte. Mais je commence souvent par écrire au kilomètre, des brouillons, des listes de choses à faire, ou encore des notes pour ce txeditPlusIcn.jpgblogue, à l’état d’ébauche avec des liens: pour cela mon traitement de texte préféré est Tex-Edit Plus (disponible en français), à ne pas confondre avec TextEdit, l’éditeur de texte fourni avec le Mac, qui n’est pas mal, mais avec lequel je me sens moins à l’aise.
Tex-Edit Plus est une assez vieille chose, pas souvent mise à jour, mais qui fonctionne parfaitement. Il comprend des modules AppleScript (on en trouve d’autres ici) efficaces et faciles à utiliser.
Pour écrire un texte, je l’affiche en gros caractères, sans formatage autre que la fenêtre, la famille et la taille de police: je n’ai besoin de rien de plus. De plus, je peux faire du copier-coller de TEP vers Haut et Fort pour ce blogue, ce que l’on ne pouvait pas faire avec Word jusqu'à tout récemment. (Une option de collage spécial à partir de Word a été récemment ajoutée à l'éditeur Haut et Fort).
La complexité et la belle mise en page sont également possibles avec Tex-Edit Plus, mais ce n’est pas cela que j'y cherche.
Simplicité, efficacité, stabilité: que demander de plus à un logiciel?

14/09/2009

Internet arrive!

siteInternet.jpg

La plupart des gens aujourd'hui auraient de la difficulté à fonctionner sans Internet. Les jeunes croient que les ordinateurs et le Web ont toujours été là.

Mais ce n'est pas le cas. Voici un texte que j'ai écrit dans

le Progrès-Dimanche en février 1995, aussi bien dire en des temps préhistoriques. J'étais moi-même un dinosaure...

 

Internet bientôt accessible dans la région
par Denise Pelletier

CHICOUTIMI (DP) - D'ici une semaine ou deux, les citoyens du Saguenay-Lac-Saint-Jean pourront être reliés au réseau Internet. Jusqu'ici, cet accès était réservé au seul personnel de l'Université du Québec à Chicoutimi.
Roger Fong, informaticien et professeur au cégep de Chicoutimi, est en train de mettre sur pied un serveur qui rendra Internet accessible au grand public. Il faudra toutefois remplir certaines conditions, comme posséder un ordinateur (Macintosh ou PC sous Windows), un modem, et un logiciel d'accès graphique tel Mosaic ou Netscape, permettant de recevoir des images.
Il faudra aussi payer pour ce service, soit des frais d'accès de 30$ et ensuite, 35$ par mois comprenant dix heures de temps de communication. Cela peut sembler cher mais Roger Fong fait remarquer que comme il s'agit d'un abonnement au mois, les clients pourront s'abonner pendant un mois ou deux, utiliser Internet au maximum pendant cette période, puis interrompre l'abonnement pendant un certain temps, ce qui permettra de limiter les dépenses.
leChatInternet.gifIl s'agit pour lui et son associée Réjeane Rivard d'un investissement d'un peu moins de 100 000$, comprenant l'équipement et l'achat d'un lien avec Internet à Montréal. «Je ne pense pas devenir millionnaire avec ça», dit-il, soulignant qu'il lui faudrait quelques centaines d'abonnés dans la région pour faire tourner son entreprise. Roger Fong ne peut pas encore donner de date exacte, car la mise en service est assez complexe et il doit procéder à plusieurs ajustements, mais il assure que c'est pour très bientôt, dans quelques semaines tout au plus.
L'intérêt semble être là, dit Roger Fong, qui a reçu plusieurs appels téléphoniques après avoir placé une annonce classée dans le Progrès-Dimanche. Il voit comme clients potentiels des individus ayant des intérêts spécifiques, qui veulent faire des recherches, communiquer avec d'autres abonnés du réseau, recevoir chez eux des images, des jeux vidéo, des logiciels, de la musique.
Ou encore des gens d'affaires ou des entreprises qui pourraient ainsi communiquer avec diverses parties du monde pour un coût moindre que le téléphone ou le «fax».
-30--

N.B. M. Roger Fong est encore actif dans le domaine, si j'en crois mes informations.

10/09/2009

Un bel hommage

Une murale dédiée à la mémoire du célèbre affichiste Vittorio Fiorucci (1932-2008), a été inaugurée le mercredi 9 septembre à Montréal, au 2915 rue Ontario Est, en face du Bain Mathieu, par la gasconVitt.jpgSociété pour promouvoir les arts gigantesques (SPAG).
La murale, une mosaïque de faïence (poterie de terre vernissée ou émaillée), reprend de très belle façon l’affiche (ci-contre) réalisée par Vittorio en 1980 pour la pièce de moliereAff.jpgthéâtre Don Juan, de Molière présentée au Centre national des Arts d’Ottawa.
Don Juan y est présenté sous les traits d’un chat noir et blanc aux yeux jaune et vert perçants. On peut y distinguer un autoportrait de Vittorio.
La murale est l’œuvre de Laurent Gascon (que l'on voit sur la photo), artiste muraliste, et ami de Vittorio à qui il rend ainsi un superbe hommage.

08/09/2009

Une p'tite vite

bobBalle.jpgD'après le magazine Men's Health, 71% des Américains de sexe masculin sont convaincus que leurs chiens les comprennent plus ou moins par une sorte de télépathie.

L'ancien présentateur de The Tonight Show, Jay Leno, a proposé une explication:

 

les hommes et les chiens ont en commun les mêmes intérêts fondamentaux: manger, dormir, jouer à la balle et baiser.

 

Source: numéro Hors-Série du Courrier international consacré aux animaux. À l'article chien.

Pour être honnête, il faut ajouter que cet article fait état des recherches démontrant que les chiens et les humains ont beaucoup plus que cela en commun: le chien est capable d'évaluer et de comprendre le comportement et les intentions de l'homme.

Source de la photo: le blogue de Jack

03/09/2009

"Ouaciste", Tintin au Congo?

Les redresseurs de torts, les révisionnistes de l'histoire, les ayatollahs du politiquement correct ne savent plus où donner du tintinPorteur.jpg fouet. Voici qu’ils s'attaquent (et ce n’est pas la première fois) à Tintin, et plus spécifiquement à  Tintin au Congo.
Bien sûr qu’il y a des images et des idées racistes dans cette BD, mais pas plus qu’ailleurs.
Tintin au Congo me semble bien doux et bien anodin au regard de la virulence et de la haine qui émanent albumCongo.jpgde certains écrits et oeuvres de fiction.
Les films américains mettant en scène les bons Blancs et les méchants Peaux-rouges. La Bible et le Coran, méprisants pour les femmes et pour certaines catégories d’humains. Les ouvrages qui tonnent contre les athées, les homosexuels, les femmes, les pauvres, etc.
Faut-il  interdire, abolir, cesser de lire, brûler tout ça?
La bibliothèque publique de Brooklyn (aux États-Unis, naturellement!) a déjà commencé, voyez ici.
Je vous cite le commentaire d’un internaute en réponse à l’article cité plus haut concernant la requête du comptable belge d’interdire la vente de Tintin au Congo en France:

Je n'ai aucune sympathie pour les colonialistes et les esclavagistes mais cette requête est ridicule et cela devient insupportable. S'il faut reprendre tous les écrits du passé sous prétexte qu'on ne pense plus pareil aujourd'hui, on a du pain sur la planche.


Les Africains sont les plus choqués par Tintin au Congo, et on peut les comprendre. Leur image en prend un coup... mais seulement si on s'en tient au premier degré, si on ne remarque pas que tout ça est fait avec humour, et si on oublie de replacer l’ouvrage dans son contexte, à son époque, comme on le fait - ou devrait le faire - pour chaque texte que l’on lit.

À ce compte-là, les Écossais pourraient être fâchés par l'Ile Noire, les Américains par Tintin en Amérique, etc..
La bd s’adresse surtout aux enfants et les propos supposément racistes qu’elle contient pourraient troubler de jeunes esprits. C'est possible. Alors il faut encadrer leur lecture, encore que... je n’en suis pas sûre. Un petit avertissement au début, peut-être, comme cela est d’ailleurs déjà fait dans les rééditions de TAC. Et une occasion de montrer aux enfants, avec un exemple précis qu’ils peuvent comprendre, ce que c’est le racisme...

Mais surtout, laissons vivre les livres, vivre la liberté, vivre Hergé...

 

Vive Tintin au Congo!