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30/08/2009

Le jardin de Spring Hurlbut

AjardinDuSommeil.jpgUn jour du mois d’août, je me suis rendue au Musée d’art contemporain, un endroit de Montréal que j’aime beaucoup, davantage que le Musée des Beaux-Arts, parce qu’on y trouve l’art actuel, celui qui se fait aujourd’hui, créé par des artistes pour la plupart encore vivants et actifs.
Il y avait plusieurs expositions en cours, dont une magnifique rétrospective Betty Goodwin (décédée en 2008) dont je vous reparlerai.
Celle qui m’a le plus frappée est une installation intitulée Le jardin du sommeil (jusqu'au 7 septembre 2009), de l’artiste torontoise Spring Hurlbut, née en 1952.
Toute une salle occupée par 140 lits d’enfants, en réalité des châlits, soit les armatures métalliques dépouillées de tout leur contenu. Disposés en rangées, ces berceaux métalliques anciens forment des allées rectilignes qui toutes se rejoignent.
Je m’y suis longuement promenée, parcourant presque chaque chaque allée, très lentement.

Quelques idées me sont venues: dortoir, hôpital, orphelinat, et donc, enfants maltraités, négligés, privés d'amour. Notion d'enfermement, de prison, fortifiée par les lampes qui diffusent une lumière blanche et crue.AjardinSommHaut.jpg

Mémorial, commémoration: accomplissement (par l'artiste et le visiteur) d'un devoir de mémoire envers tous ceux qui ont dormi dans ces lits, morts aujourd'hui.

Allée de cimetière:  le cycle de la vie, de l'enfance à la mort.

L’accumulation, la disposition sage et élégante, l’éclairage tamisé dégagent en revanche une atmosphère paisible, des notions d’harmonie, de sérénité, qui font contrepoids à la nostalgie, à l'angoissante oppression que dégagent les berceaux eux-mêmes.


AjardinJauneCorr.jpgBref, j’ai beaucoup aimé Le Jardin du sommeil: pas vraiment novateur comme idée, mais profond, intime.

On en ressort avec un riche mélange d'idées et de sentiments contradictoires. Poétique et touchant en quelque sorte.

Note: Spring Hurlbut a déjà présenté la même installation dans un contexte très différent: lits et berceaux partiellement peints en blanc, placés dans un jardin verdoyant où poussent aussi de grands arbres. Les connotations de l'oeuvre étaient allors totalement autres, comme on peut en juger d'après la photo ci-dessous.

jardinCouleur.jpg

 

27/08/2009

Les dents de la science

SensodyneOrig.jpg

Comment j'ai approfondi un sujet

 

Situation

L’air froid et les liquides et aliments froids me causent de la douleur aux dents.

 

Solution proposée par mon dentiste

Utiliser le dentifrice Sensodyne. Original (tube rose et blanc), prend-il soin de me préciser, car lui seul contient l'ingrédient actif appelé  chlorure de strontium, adapté à mon cas et à mes besoins.

 

Vérification

En lisant ce qui est écrit sur les  différents tubes de pâte Sensodyne, je constate qu’en effet,  le chlorure de strontium est présent dans le Sensodyne original, mais dans aucun des autres, ceux de la série Sensodyne-F de différentes couleurs et à différentes vocations.

 

Je creuse le sujet

Les autres dentifrices Sensodyne contiennent du nitrate de potassium, un composé chimique qui a pour effet de calmer la douleur nerveuse. Son mode d’action est différent de celui du chlorure de strontium, qui place une barrière entre certaines parties de la dent et les substances absorbées, détails techniques ici.
Au final, l’effet obtenu pourrait -sans doute- être le même.

 

Détail important

Sensodyne original ne contient pas de fluorure, alors que tous les autres produits de la marque en contiennent.
Si on part du principe que le fluor (sous forme de fluorure de sodium) est important pour prévenir la carie SensodyneF.jpg, il faudrait donc utiliser un autre dentifrice, Sensodyne-F (ou n’importe quelle autre marque (Crest, Colgate etc.) car la plupart contiennent du fluorure), pour s’assurer d’en apporter à nos dents.

 

Mon cas particulier

Suivant les recommandations de mon dentiste, j’utilise (jusqu'ici) Sensodyne original le soir, et Oxyfresh (un dentifrice qui ne contient pas de fluorure) le matin.

 

Conclusion(s)

  • Les conseils de mon dentiste son bons, mais incomplets.
  • Même si je suis une vieille dame, je devrais peut-être protéger mes dents contre la carie dans la mesure du possible.

 

Action à poser

Utiliser un troisième dentifrice, avec fluorure, en alternance avec les deux autres.

 

Complément

Sur Youtube, j’ai trouvé une publicité Sensodyne d’un goût pour le moins discutable, je vous mets le lien, mais pas l’image (c'est trop quétaine),  allez voir si vous voulez.

 

Bon à savoir

Il y a une controverse depuis des années à propos du fluor, du fluorure, et de la fluoration de l'eau potable en Europe et en Amérique. Autrement dit de l'absorption de fluor non localisée aux dents.

Affirmant que le fluor est un poison (ce qui est exact) des groupes s'élèvent contre cette pratique qui selon eux met en danger la santé des individus.

Le fluor des dentifrices s'ajoute certes à celui qui est dans l'eau potable.

Est-ce trop?

J'en doute, mais il faudrait que j'étudie davantage la question pour me faire une opinion.

 

 

 

23/08/2009

Tout un savon pour les toutous !

toutousLavesCorr.jpgVoici la délicieuse photo que m’a envoyée une de mes amies récemment installée à Montréal. Armée de son appareil photo et jetant sur son nouvel environnement un oeil curieux et prêt à s’émerveiller, elle a croqué cette charmante scène mettant en vedette une ruelle, une corde à linge et une famille de toutous qui, comme elle le dit dans son message, avaient eu droit à tout un savon!
Sans doute qu'ensuite, le sommeil de ces peluches fut long et paisible, sur l'oreiller devenu tout aussi propre qu'elles-mêmes.

Comme le dit si bien mon amie:

Et vive père Noël qui resplendira en décembre, et Nemo qui ne pourra qu'illuminer l'océan de sa flamboyante livrée!

20/08/2009

Julie Boulianne: bella voce

IMG_5973.jpgphoto: Michel Baron


Julie Boulianne chantait au Rendez-vous musical de Laterrière, mercredi. La soirée avait pour titre: Bella Notte.
Son air juvénile et espiègle ne laisse aucunement deviner la puissance, la richesse, la beauté de sa voix, à laquelle faisait davantage écho la  longue et ample robe rouge dont s’était vêtue la mezzo-soprano.
Son programme, assez bref et parfaitement équilibré, mettait en valeur tous les aspects de cette voix. Bien soutenue par l’excellent pianiste Martin Dubé, l'artiste originaire de Dolbeau-Mistassini, déjà engagée dans une carrière opératique nationale et internationale, a proposé d’abord des mélodies françaises, signées Reynaldo Hahn (notamment À Chloris, chanté ici par Philippe Jaroussky)

 

Albert Roussel, Maurice Ravel. De ce dernier, deux mélodies hébraïques absolument fascinantes, surtout Kaddish (prière juive), où la chanteuse déploie des nuances, des temps forts et des temps doux, une ligne mélodique inhabituelle pour nos oreilles occidentales,  offrant des moments totalement envoûtants à son public en fin de première partie.
Deuxième partie plus éclatée: d’autres langues, allemand, espagnol, d’autres rythmes, des airs plus entraînants, ceux de l'Argentin Carlos Guastavino, (photo ci-contre) et enfin retour au français (paroles difficilles à saisir, et c'est là le seul reproche que l'on pourrait formuler à l'endroit de guastavino.jpgcette artiste), sur un ton nettement plus léger, avec deux airs de Pauline Viardot. Les extravagantes variations de la Havanaise exigent d'invraisemblables acrobaties vocales qu'elle exécute avec une aisance remarquable.

Pour le rappel, elle verse complètement dans la veine comique et coquine, proposant J’ai deux amants d’André Messager, joignant les gestes au texte (de Sacha Guitry) pas très gentil pour les messieurs, qui dit notamment:

Que c'est bête un homme, un homme, un homme
Mon Dieu que c'est bête un homme!
Alors vous pensez... deux !

Mais la salle s’amuse ferme, et les 120 (environ) auditeurs sortent ravis de ce superbe concert. Une  belle et intéressante soirée, comme toutes celles offertes par le Rendez-vous musical de Laterrière.

Prochains et derniers concerts de cette édition 2009: vendredi 21 et dimanche 23 août à 20 heures, en l'église de Laterrière.

19/08/2009

Le pavé du chef

AuditoriumDufour.JPGsource: wikimedia.org


Pour compléter ma note précédente sur les symphonies de Beethoven, je rappelle pour mémoire que le maestro Jean-Philippe Tremblay, né à Chicoutimi et qui jouit déjà d’une bonne réputation dans le monde musical international, a agi à quelques reprises comme directeur musical des opérettes présentées dans son patelin natal par la Société d’art lyrique du Royaume (je suis membre du conseil d’administration de cette société), notamment en avril dernier, La Vie parisienne , de Jacques Offenbach.

Jean-Philippe Tremblay est également à l’origine du plus récent débat soulevé à Saguenay au sujet d’une nouvelle salle de spectacle. Il a jeté un gros pavé dans la mare en déclarant, au moment où le projet était déjà tout ficelé et à la veille du début des travaux, que la rénovation de l'auditorium Dufour (photo du hall d'entrée) ne pourrait jamais donner de résultats satisfaisants  (voir ses propos rapportés dans Le Quotidien).

À la suite de ces propos, des gens se sont réveillés et ont amorcé une action pour la construction d’une nouvelle salle (de concert ou autre) de préférence aux rénovations projetées.
Le dossier suit son cours...

18/08/2009

Beethoven version Tremblay

jPhilTremblayReduc.jpgPendant que la foule se pressait et se compressait sur les sites des deux cent mille festivals qui se déroulent à Montréal pendant l'été,  je me suis rendue dans la métropole  (pendant la tenue de deux obscurs festivals que j’ai  volontairement ignorés) pour entendre deux concerts où il n’y avait pas foule, mais qui m’ont entièrement comblée: le chef natif de Chicoutimi Jean-Philippe Tremblay (bonne interview accordée à Nathalie Petrowski, de La Presse) et l’Orchestre de la Francophonie canadienne qu’il dirige depuis sa fondation en 2001 présentaient les neuf symphonies de Beethoven en quatre concerts, à la salle Pierre-Mercure. L'OFC avait  présenté ces mêmes symphonies en juillet au Palais Montcalm de Québec, où elles ont été captées en vue d’une publication sur CD (détails de ce projet ici).
J’aurais bien aimé assister aux quatre concerts, mais c’était impossible pour diverses raisons. Donc j’ai entendu le premier concert, symphonies 1, 2 et 3 (l'Héroïque), et le troisième, symphonies 6 et 7. Il y a quatre ans, le chef Yannick Nézet-Séguin avait proposé lui aussi les neuf symphonies avec son Orchestre métropolitain à la Place des Arts , et j’avais pu toutes les entendre. J’en ai parlé ici et là.
Les interprétations proposées par Jean-Philippe Tremblay étaient magnifiques, meilleures, à mon sens, que celles de YNS, même s’il y a eu davantage d’erreurs techniques chez les musiciens, mais c’est pardonnable compte tenu de leur jeunesse et si on met dans la balance leur dynamisme et le haut niveau de qualité qu’ils ont d’ores et déjà atteint. (Jack a parlé de ces concerts sur son blogue, ici.)beethoven.jpg

J’ai été agréablement surprise et complètement conquise par la lecture qu’a faite le jeune maestro de ces oeuvres que j’aime depuis toujours (j'expliquerai pourquoi dans une prochaine note):  interprétation dynamique, survoltée même à certains moments, passionnnée et passionnante. Après la dernière note de la première symphonie, la plus réussie à mon avis de celles que j’ai entendues, même si les autres l’étaient aussi, le public, très peu nombreux ce premier soir, était complètement soufflé. (Sur Youtube, cette symphonie no.1 dirigée par Herbert Von Karajan, (photo du bas) qui adopte un tempo très lent dans le premier mouvement.)

Il y a eu aussi des moments plus calmes, magnifiques de fluidité et d'harmonie, par exemple les premier et dernier mouvements de la sixième, la Pastorale, où on entendait bien le texte et les sous-textes,  les mélodies superposées et alternées avec clarté dans un équilibre parfait. Beethoven avait un sens de la composition exceptionnel, et c'est fabuleux quand on peut littéralement le percevoir dans le jeu d'un orchestre en direct.

Et puis les deux marches funèbres, soit le deuxième mouvement de  la troisième, et  celui, sublime, de la septième symphonie:  majestueux, prenants, et en même temps rendus avec simplicité et retenue: de la pure beauté.

karajanNB.jpgJ’ai apprécié chaque seconde de ces deux concerts, les jeunes musiciens ont bien suivi le chef, malgré quelques hésitations et quelques couacs venant des cors, mais on en entend aussi chez des orchestres bien plus aguerris.

 

En somme, j’ai trouvé là tout ce que j’attends d’une prestation publique.
Là est mon plaisir...

et les festivals peuvent aller se rhabiller, ou, s’ils préfèrent, s’arracher mutuellement la tête...

16/08/2009

Chaude finale à Montréal

andyMurray.jpgQuelle finale chaudement disputée à la Coupe Rogers de Montréal!

J'ai écouté le match à la télé. Mon favori était Juan Martin del Potro, mais je savais que ce jeune Argentin de de 20 ans aurait fort à faire devant l'expérience et la ténacité du Britannique Andy Murray,  surtout qu'il était encore sur le court central à 22 heures samedi, luttant durement pour venir à bout de l'Américain Andy Roddick.

Et de fait, après deux manches disputées de belle façon, pied à pied, point à point jusqu'au bris d'égalité remporté par chacun des deux joueurs, le grand del Potro s'est littéralement écroulé, victime de la fatigue, de la chaleur, de quelques muscles douloureux. Il ne jouait plus, incapable de retourner, de servir, de courir.

Dommage, mais enfin, il est très jeune et déjà sixième au monde. Tout un poulain (c'est ce que signifie le mot espagnol potro)!

Murray, qui incidemment a largement mérité sa victoire aujourd'hui, n'est guère plus vieux: 22 ans, et il passe au deuxième rang ATP, devant Rafael Nadal.

Il faudra s'habituer à ces nouveaux noms, à cette nouvelle génération de champions, sans doute appelés à remplacer les Nadal, Federer et autres grands joueurs: ces nouveaux venus m'apparaissent pour le moment sans beaucoup de charisme, comparés à leurs prédécesseurs, mais enfin, ils changeront peut-être, ou c'est moi qui changerai de point de vue!

Le tennis, c'est comme la vie: plein de surprises, de rebondissements, de revirements, de bouleversements: les choses s'y passent rarement comme prévu!!!

 

13/08/2009

Petit congé!!!

chatDodoSouris.jpgEh oui, je prends un congé... de blogue et d'ordinateur pendant quelques jours. De retour la semaine prochaine, ou peut-être avant!

11/08/2009

La Botiga de Barcelone

botigaAutrevue.jpgUne autre découverte à Barcelone: La Botiga (site WEB pas très intéressant): en plein milieu d’un circuit en bus, descendus près de l’avenue Diagonal, dans un quartier où nous nous sentions un peu loin de chez nous. Après des  recherches fastidieuses désagréables (rien ne nous semblait intéressant) Jack et moi  avons opté pour ce restaurant catalan qui s’est avéré tout à fait exceptionnel et très connu dans la ville (il y  a quatre restaurants La Botiga à Barcelone). Décoration épurée, presque tout blanc et noir, post moderne, grande salle lumineuse,  un menu de spécialités catalanes et de plats à la carte.

Quand nous sommes entrés, un peu avant 13 heures,  nous étions seuls, il n’y avait pas un chat dans la grande salle, et le serveur nous a présenté la carte plutôt que le menu du jour. Mais à 13 heures pile,  tout a changé: le resto s’est assez rapidement rempli de convives auxquels on remettait d’office une liste des plats du jour (nous étions arrivés quelques minutes trop tôt pour le plato del dia!).  Employés des bureaux voisins,  familles, couples, petits groupes de tout âge, touristes, bref, ça bourdonnait. Je suis allée aux toilettes au sous-sol, il y avait là une autre grande salle où mangeaient quelques groupes.
Nous occupions une des tables le long du mur visibles sur la photo ci-dessous. Nous avons mangé des hamburgesa (steak haché avec des frites), un choix pas très original, mais vraiment délicieux, puis  des desserts décadents, glaces et crèmes superposées aux couleurs vives,  suivis d’un café espresso formidable.  Avec leur vin maison, La Botiga.
Prix raisonnable, pour tout ça: une belle expérience.

laBOtigaNous.jpg

Sur les murs, des reproductions de publicités pour des aliments typiques, et des listes de produits, d'où le nom -catalan- du restaurant (en français: La Boutique).

08/08/2009

Décès d'un Pelletier

claudeFlickr.jpgMon oncle Claude vient de mourir. Claude Pelletier, père blanc missionnaire d'Afrique. Dans la famille de mon père, ce n'était ni le plus vieux, ni le plus malade. Au contraire.

À 84 ans, il semblait en pleine forme. Après avoir passé la plus grande partie de sa vie en Tanzanie (au Tanganyika jusqu'à la fusion avec Zanzibar en 1964), il vivait à la maison des Pères Blancs de Québec, d'où il partait très souvent, pour aller à St-Roch-des-Aulnaies, ou ailleurs au Québec, travailler, dire des messes, voir ses amis, visiter d'autres personnes, de la famille ou non. C'est au cours d'un de ces voyages qu'il a été foudroyé par une infection aigüe.

Je l'ai vu il y a moins d'un mois, à Saint-Roch-des-Aulnaies, lors d'une réunion de famille. À sa demande, J'ai pris cette photo de lui, devant la petite chute près de la Seigneurie des Aulnaies. Il ne l'a pas vue, malheureusement: comme on m'avait dit qu'il était dans un chalet, j'ai supposé qu'il n'avait pas accès à son ordinateur, alors j'attendais un peu pour la lui envoyer...

On ne sait jamais ce qui nous attend, ni ce qui attend ceux qui nous entourent...

C'est lui qui a béni mon mariage, en 1970, en l'église Sainte-Thérèse d'Arvida. Il a dit la messe de funérailles de sa soeur Marcelle, la première de la fratrie à partir, l'an dernier, et nous étions à nouveau réunis pour le service anniversaire il y a trois semaines.

Même si un service anniversaire n'a rien de lugubre, nous avons tous souhaité, à ce moment-là, trouver une raison plus joyeuse pour nous réunir (par exemple les 60 ans de vie religieuse du père Claude, l'an prochain). Mais notre voeu ne se réalise pas: nous retournerons là-bas, dans une semaine, pour les funérailles de mon oncle Claude. (Je reparlerai peut-être de St-Roch à cette occasion!) Pourtant, tous pensaient qu'il dirait quelques autres messes pour les siens avant de partir lui-même.

C'est un choc pour la famille,

et pour moi, je l'aimais bien...