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30/07/2009

Le Fantôme et l'orchestre

Petit complément à ma note précédente sur Le Fantôme de l'Opéra: la célèbre comédie musicale d'Andrew Lloyd Weber a déjà été présentée à Jonquière!

Il s'agissait d'une version concert, offerte par l'Orchestre symphonique du Saguenay-Lac-Saint-Jean.  C'était le 20 novembre 1993, à la salle François-Brassard. La soprano Claudine Côté chantait les airs (ou certains des airs) de Christine, accompagnée par l'Orchestre de chambre. Voici mon billet:

billetFantome.jpg

Incidemment, Andrew Lloyd Weber travaille à une suite ("sequel") du Fantôme de l'Opéra, une comédie musicale intitulée Phantom: Love never Dies (pas vraiement original comme titre!), où le Fantôme (on découvrira sans doute qu'au fond, il est un bon garçon!) et Christine seraient finalement réunis. C'est prévu pour le printemps 2010. Renseignements, malheureusement en anglais, ici.

Claudine Côté sur Youtube, dans le Requiem de Verdi  (il faut aller au minutage 7:29 pour l'entendre, c'est celle qui est à gauche de l'écran, l'autre chanteuse est la mezzo-soprano Corina Circa:

Cher fantôme!

afficheFantome.jpgJ’ai vécu une expérience tout à fait spéciale au dernier concert d’été de la cathédrale de Chicoutimi (mardi 28 juillet 2009). Sur l’écran installé dans le choeur: projection du film Le fantôme de l’opéra, tourné en 1925 par le réalisateur américain (d’origine néo-zélandaise) Rupert Julian, avec Lon Chaney dans le rôle du fantôme et Mary Philbin dans celui de Christine Daaé. (Quelques détails sur Wikipedia, ici en français, mais la version en anglais (lien précédent) est beaucoup plus complète.)
Pendant toute la projection de ce film muet qui dure une heure et demie, l’organiste Philippe Bélanger, jeune titulaire des grandes orgues de l’Oratoire St-Joseph (je l’ai photographié pendant sa belangerDecoup.jpgprésentation, avant le concert) a improvisé une trame sonore. Tout un exploit, très exigeant pour lui.
Pour le public, très nombreux (peut-être 700 personnes), c’était du bonbon. La musique rythmait, faisait vibrer les scènes de ce film qui, malgré son  aspect vieillot, demeure passionnant aujourd’hui.
J’ai donc apprécié cette improvisation musicale, surtout les scènes de foule, d’action, notamment la fin trépidante où la musique devenait aussi démente que les personnages. (Ma -bien mauvaise- photo donne une petite idée de ce que l'on pouvait voir sur l'écran: le film, et sur une image incrustée, l'organiste, qui travaillait lui-même devant un écran où le film était projeté.christineFant.jpg
J'ai regretté que la masse sonore soit un peu trop omniprésente (quelques silences ou notes légèrement tenues auraient pu l'alléger), et que l'organiste n’ait pas intégré à son improvisation quelques mesures de l’air des bijoux quand il était chanté par la soprano dans le film.
Ceci dit, ce fut une aventure esthétique et intellectuelle formidable, j’étais aussi concentrée et absorbée que lorsque j’ai été voir Star Trek.
Seule chose à déplorer, mais je ne sais pas à qui la faute: les textes et dialogues (écrits à l’écran) étaient en anglais, et pourtant, la version française existe bel et bien.
C’est peut-être la faute des Français, qui n’ont pas bien su tirer parti de ce roman pourtant écrit par l’un des leurs, Gaston Leroux (photo) en 1910. Les Américains, les Anglais et d’autres en ont tiré des films, des comédies musicales (voir ici la liste des adaptations dont la plus célèbre est la comédie musicale de Andrew Lloyd Webber, le plus grand succès sur Broadway à ce jour),  des émissions de télé et de radio, des chansons et musiques (dont une par Iron Maiden), des bandes dessinées, des pièces de théâtre, des documentaires...

GastonLeroux.jpgÀ ma connaissance, aucun créateur français (sauf le chorégraphe Roland Petit, qui a créé un ballet) ne s’est attaqué à cette oeuvre dont le potentiel d’attraction sur un vaste public était pourtant considérable.

Et cela même si l’action se déroule à Paris, presque entièrement à l’opéra Garnier, même si l’oeuvre représentée sur scène (dans le roman et le film) est le Faust du compositeur français Charles Gounod,  et fantomeLivre.jpgmême si l’atmosphère, le décor, les moeurs, bref tout l'emballage est très fortement teinté par la culture française.
Même sur Wikipedia, les pages consacrées au Fantôme et à Gaston Leroux sont bien plus complètes en anglais qu’en français.
Sans doute que les droits ont filé sous le nez des Français, je ne sais pas si c'est parce que ces derniers dormaient au gaz ou si c’est purement une question d’argent. C’est une énigme, aussi obscure que Le Mystère de la chambre jaune,  un autre roman de Gaston Leroux.

28/07/2009

Le fleuve aux grandes eaux*

J’aime bien les cours d’eau de ma région, le Saguenay, la Rivière-aux-Sables, le lac Saint-Jean.

Cependant le fleuve Saint-Laurent exerce sur moi un attrait tout particulier, sans doute parce que mes ancêtres paternels ont vécu dans le Bas dudit fleuve, et qu'une partie de la famille de mon père s'y trouve encore. C'est pourquoi j'y vais à l'occasion.

Au bord du fleuve, le vent souffle souvent très fort, comme le montre le petit film ci-dessus que j’ai tourné (avec mon appareil photo) récemment à St-Jean-Port-Joli.
Et voici deux photos du fleuve aux grandes eaux (*c'est le titre d'un film de Frédéric Back), prises du même endroit:

mousseRoche.jpg avVoilier.jpg

Ensuite, deux photos prises à bord du traversier N.M. Trans-Saint-Laurent, entre Rivière-du-Loup et Saint-Siméon.

duBateau.jpg

grandeMer.jpg

Et enfin celle-ci prise à partir du stationnement de l'église de Saint-Roch des Aulnaies:

flvOiesCorr.jpg

Un poème

Cliquez ici pour aller lire "Le fleuve", un texte du poète symboliste  français Albert Samain. Un peu trop verbeux et grandiloquent à mon goût, le poème pourrait cependant fort bien s'appliquer au fleuve Saint-Laurent.

On y trouve même l'expression "grandes eaux":


Et les peuples, béants d’horreur sur les coteaux,
Écoutent dans la nuit passer ses grandes eaux

(strophe 4, ligne 10)

26/07/2009

Le rastel revu et corrigé par le quatuor Alcan

rastelProgramme.jpgS’inspirant de la langue provençale, où le mot rastel (même racine que râteau) désigne “une réunion de gens que l’on invite à boire”, le quatuor Alcan a inventé le Rastel musical, une fête arrosée davantage de musique que de vin, qu’il présente depuis quatre ans (à deux reprises chaque fois) à la Pulperie.rastelDessus.jpg
Ce vendredi 24 juillet, la pièce de résistance était le quatuor k.458 de Mozart, dit La Chasse (on peut l'entendre ici ) une oeuvre gravée sur le premier des nombreux disques enregistrés par le quatuor Alcan, qui célèbre ses 20 ans cette année. La violoniste Nathalie Camus et le violoncelliste David Ellis, qui sait toujours dérider le public par ses présentations colorées, en font partie depuis le début. Il y a eu quelques mouvements sur les deux autres chaises: Laura Andriani et Luc Beauchemin les occupent actuellement. L’ensemble offre depuis toujours une qualité exceptionnelle à tout points de vue notamment: sonorité pleine et unique, souci du détail, profondeur de la connaissance des pièces, contact avec le public. Je me promets bien d’assister à un maximum des concerts qu’ils donneront au SLSJ au cours de l’année qui vient.
La Chasse n’est pas mon oeuvre préférée de Wolfgang Amadeus, mais tout de même, j’ai apprécié le jeu des musiciens et leur façon de mettre en valeur l’art de la composition du divin Mozart.
D’autres musiciens se sont joints au Quatuor (voir la liste sur l’affiche ci-dessus) pour des oeuvres de Tchaïkovsky, Elgar, Peter Warlock (sa suite Capriola, inspirée par des rythmes de danses de la Renaissance),  pour terminer par le très endiablé Petit concerto pour Carignan, d’André Gagnon.
Apéro au Jardin des vestiges, une heure de concert dans l’édifice 1912 (acoustique formidable) et ensuite, goûter léger (et plutôt savoureux) préparé par le traiteur Boris et Biscotti. La photo que j’ai prise n’est pas super (la partie floue en bas à droite: tentative d’effacement d’un dessus de tête...), mais elle illustre tout de même l'aspect visuel de l’événement.intantRastelCorr.jpg
Pas sûre d’aimer vraiment la formule dans son ensemble, j’ai apprécié la partie musicale et je me suis dit que j’aimerais bien qu’une tradition de concerts donnés vers 16h ou 17h s’instaure par ici: on pourrait y assister avant le repas du soir, ce serai super.
Les journalistes auraient davantage de temps pour rédiger leur texte, les artistes et les vieux (dont je fais maintenant partie) seraient sans doute contents de rentrer très tôt à la maison, les travailleurs et employés pourraient aller au concert avant de retourner au foyer!
- Début de l’article de Daniel Côté dans le Quotidien (sur le Rastel musical du jeudi 23 juillet ici).
- Rastel est aussi le nom d'un vin de cassis fortifié (type porto) produit par l’entreprise artisanale Aux Cassis d’Argenteuil.

22/07/2009

Rouler sur un cratère

grandTrou2.jpgAfin de ralentir les cyclistes un peu trop imprudents qui mettent en danger la vie des piétons sur le trottoir bordant Regent's Canal, au nord de Londres, la British Waterways a fait appel à deux artistes pour peindre sur le trottoir un impressionnant cratère en trompe-l'œil.
Peinte sur un canevas et bordée à la craie, l'oeuvre crée une troublante illusion d’optique.
Réalisé par Joe Hill et Max Lowry, un duo d’artistes de la rue qui se spécialise en  images 3D, ce grand canyon surprend et déconcerte passants et cyclistes.

On pourrait songer à quelque chose du genre pour inciter les automobilistes à ralentir... mais ce serait sans doute trop dangereux!

 

grandTrou1.jpg

20/07/2009

Villes-chattes

Si les villes étaient des chattes:

Québec

chinchilla

Chatte de salon, blanche, propre. Séductrice, légèrement superficielle, elle attire l'attention et donne envie de la caresser

Montréal

ruelle

Chatte de gouttière et de ruelle, bagarreuse, un peu sauvage, secrète et rétive, séduisante si on sait la découvrir

17/07/2009

Voix prometteuses

HPIM2085.JPGCharmant concert au Jardin des Vestiges de La Pulperie (photo de l'entrée du théâtre). Deux artistes en formation ont proposé un riche programme dans le cadre des Destinations lyriques de la Société d’art lyrique du Royaume.
La destination de ce jeudi 16 juillet: Aigre-Douce, faisant valoir les “extrêmes” de l’art lyrique: dramatique, tendre, animé, piquant.
Mélodies en première partie (Schubert, Purcell, Fauré, Hahn), extraits d’opéra en deuxième.
La mezzo-soprano Marie-Philippe Bois et le ténor léger Richard Nicolas Villeneuve richNicolasVill.jpg(photo) ont fait valoir deux beaux timbres encore en développement, mais aux accents prometteurs.
Soutenus de belle façon par la pianiste Céline Perreault, ils ont excellé surtout en deuxième partie dans des airs connus comme Che Faro senza Euridice, Au mont Ida, Connais-tu le pays, Stride la vampa, des airs que pour ma part je ne me lasse pas d’entendre.
Un peu statiques et perdus sur une avant-scène nettement trop grande, ils n’ont chanté qu’une seule fois en duo, pour la dernière pièce au programme, Tonight de West Side Story.
À noter, l’unique intervention (La Nuit, de Rameau) de Marie Philip Bergeron, chanteuse de la relève, âgée de 11 ans: elle a  affronté le public et la grande salle avec une certaine assurance et une fort jolie voix.
Les nombreux auditeurs ont semblé fort apprécier ces prestations présentées dans un cadre estival.

15/07/2009

Duo voix et orgue

francePatrick.jpg(photo: Michel Tremblay, Le Quotidien)

Excellent concert,  mardi (14  juillet) à  la cathédrale de Chicoutimi. L’organiste Robert Patrick Girard,  qui a longtemps oeuvré dans la région comme  professeur, musicien, organisateur de concerts, et qui fut d’ailleurs l’un des instigateurs de cette formule des concerts d’été de la Cathédrale, était aux claviers du magnifique Casavant (photos et détails).
Il avait choisi des pièces courtes, plutôt vives et rythmées: un prélude et un concerto de Bach, une transcription (arrangée par lui-même) de l’allegretto de la 7e symphonie de Beethoven, la Marseillaise après l’entracte pour souligner la fête des Français, et une rumba pour terminer (Rumba sur les grands jeux de Pierre Cholley), exploitant plutôt la couleur et la subtilité des jeux que la puissance sonore de  l’instrument. Le tout fort bien enlevé, avec entrain et grande maîtrise technique.
La majorité des  pièces au programme étaient cependant pour voix et orgue, alors que Robert Patrick Girard accompagnait (ce serait plus juste de dire qu’il formait un duo avec) la soprano France Bellemare.
Originaire de St-Félicien, cette jeune interprète fut une découverte, pour moi et sûrement pour la plupart des quelque 400  auditeurs ce mardi. Une belle voix, bien placée, assez naturelle, puissante au besoin, mais surtout très pure et très juste. Plus un beau visage inspiré, comme on pouvait le voir grâce à la projection du concert sur grand écran. Il n’y manquait qu’une chose: la diction parfaite, que la chanteuse pourra vraisembablement atteindre d’ici quelques années.
Programme judicieux pour sa voix et agréable pour les auditeurs: À Chloris et l’Heure exquise (celle de Verlaine), poèmes mis en musique par Reynaldo Hahn, la chanson de Vilja (de La Veuve joyeuse), Purcell, Scarlatti, Mozart, Brahms:  du très beau chant, bien senti. Des airs graves et même sombres, mais illuminés par un sourire qui exprimait le pur bonheur de chanter.
On peut lire ici une bonne partie de l'excellente critique publiée par Daniel Côté dans le Quotidien.

13/07/2009

Faux médecin et vrai théâtre

afficheMedesin.JPGLe Médecin malgré lui : une bonne grosse farce de Molière, bien troussée par le Théâtre 100 Masques.  Pas facile de jouer cela aujourd’hui: deux niveaux de langage dont aucun n’est encore en usage. Le populaire, qui correspondrait au joual, et le normal qui correspond au... normal.
Les comédiens ont bien travaillé avec le metteur en scène Christian Ouellet afin de pouvoir, et de fort belle façon,  se mettre en bouche ces répliques et les rendre parfaitement claires aux auditeurs.
Ils proposent, à la salle Murdock du Centre des arts et de la culture, un spectacle amusant et déridant, du vrai théâtre où le comique du texte est renforcé par un jeu très physique multipliant les courses, poursuites, bastonnades, fessées et coups de pied, sur fond de quiproquos, de déguisements molierePortrait.jpget de tromperies diverses.
Ainsi, Sganarelle, contraint de faire office de médecin contre son gré, affirme que le coeur est à droite, et le foie à gauche. Géronte soulève une question:

Il me semble que vous les placez autrement qu'ils ne sont; que le cœur est du côté gauche, et le foie du côté droit."
Et Sganarelle de répondre: 
“Oui, cela était autrefois ainsi, mais nous avons changé tout cela." (!!!!)

Dans un décor minimaliste mais adéquat, les comédiens répercutent l'impertinence de Molière qui se moque  des médecins et de la médecine, de l’amour, des hommes et des femmes.
Non sans quelques considérations bien senties, encore valables aujourd’hui, assaisonnées de propos politiquement incorrects.  Le faux médecin se demande bien par exemple pourquoi quelqu’un voudrait qu’une femme ne soit plus muette, lui qui est aux prises avec une femme bavarde et délurée.livreMedecin.jpg
Tout ça est à la fois  jouissif et édifiant.
Bravo à la belle équipe de comédiens: Pierre Tremblay, Mélanie Potvin, Marc-André Perrier, Jérémie Desbiens, Alexandre Larouche, Martin Giguère et Émilie Jean.
Chapeau au directeur général et artistique des 100 Masques Dario Larouche, qui tient à bout de bras sa petite équipe, tout en alimentant régulièrement un fort bon blogue consacré au théâtre, le sien et celui des autres.
Bravo aux quelque 60 commanditaires qui soutiennent la troupe (sans subvention à ce jour) : ils méritent bien l’hommage comique (chacun est associé à une citation de Molière) qui leur est rendu en début de spectacle (un peu long, mais astucieux et fort bien fait).
Et vive Molière!
Pour les personnes intéressées, il reste plusieurs représentations de cette sympathique production: du jeudi 16 au dimanche 19 juillet, et du jeudi 23 au dimanche 26 juillet.
Vous pouvez lire une bonne critique de la pièce sur le blogue de Jack.
__________
PS.  Le compositeur français Charles Gounod a aussi écrit un Médecin malgré lui,  soit un opéra-comique en trois actes (1858) dont le livret (de J. Barbier &. M. Carré) est inspiré de la pièce de Molière. Je serais curieuse de voir et d’entendre ça.

12/07/2009

J'ai mangé sous le pont

fjordJonq.jpgVendredi, il faisait un temps superbe. Une balade à vélo, pourquoi pas? Je ne pensais pas me rendre jusqu'à la zone portuaire de Chicoutimi, mais finalement je l'ai fait.

C'est facile de s'y rendre, mais le retour, beaucoup en montée, est un peu difficile. J'ai constaté que j'en suis encore capable, malgré mon âge vénérable.

J'ai dégusté mon sandwich (une tranche de fromage jaune Kraft entre deux tranches de pain brun, avec laitue et moutarde, plus un jus de fruits exotiques: quand on a faim, c'est délicieux!) sous le pont Dubuc. Ce n'est pas particulièrement joli juste là, la structure de béton accuse son âge dessous.jpg(comme le montrent les deux photos ci-contre) sousTravee.jpg mais enfin on a une vue magnifique sur le Saguenay d'un côté et de l'autre. La photo du haut: vue vers l'ouest (Jonquière). Les photos ci-dessous:  vue vers l'est, sur la ville de Chicoutimi et l'ancien pont.VueChicout.jpg

vieuxPOnt.jpg

Le petit train touristique en était à sa première sortie, le chauffeur ne pouvait pas le retourner, par manque d'espace, et impossible de reculer. On a appelé des employés de la Ville (du moins j'imagine), qui ont remorqué le petit train jusqu'au bord de la piste, afin qu'il ait un espace assezPetitTrain.JPG large pour faire demi-tour. Opération réussie, pour la plus grande joie des passagers, une dizaine, qui ont attendu environ un quart d'heure.

Après mon repas, je suis allée faire un tour aux Halles avant de me rendre à la Pulperie, puis j'ai repris la piste cyclable qui passe par Saint-Jean Eudes. Un bon effort (surtout devant les installations de Rio Tinto Alcan), j'avais chaud, mais quelle belle journée!

En terminant, voici deux autres photos,  prises celles-là sur la promenade du port. Ma fidèle monture (mon vélo Devinci, dont j'ai déjà parlé ici) apparaît sur celle du bas.nenuphars.jpgvueVelo.jpg