Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/02/2009

Plaisirs multiples

claudeGinoMeve.jpg

Excellent concert donné dimanche par Gino Quilico et Marie-Ève Munger à l’église Notre-Dame-de-Grâce, presque remplie pour l’occasion. Complices, les deux artistes ont offert au public de la belle musique, agrémentée d'humour, à travers un programme varié, à la fois accessible et substantiel.
Charme des voix et du jeu dramatique ou comique, soutien constant de la pianiste Claude Soucy (à gauche sur la photo). À quoi il faut ajouter la courte prestation des choristes qui vont chanter dans la Vie Parisienne en avril: un avant-goût qui donnait le goût...
J’ai pu voir seulement une partie du concert, puisque je suis bénévole pour la Société d’art lyrique du Royaume (voir les quelques notes précédentes) et qu’à ce titre, je m’occupais de l’accueil des spectateurs, de la vente des billets de tirage, et du buffet offert aux acheteurs de billets “VIP”.
Je sait cependant que tout le monde est sorti heureux de ce concert bénéfice qui a été un succès d’assistance (pas loin de 600 personnes).
Le célèbre baryton, en forme et en voix, a mis à contribution tous ses talents de comédien et d’animateur: entre les airs qui couvrent un large éventail de styles et de provenances, il a raconté des pans de sa vie entre ses deux parents musiciens. Il a relaté quelques  anecdotes amusantes sur son père, le baryton Louis Quilico,  qu’il a même imité avec respect et humour. Il a incité le public à taper des mains, s’est assis dans la salle, a joué dans les cheveux de sa pianiste pendant qu’il chantait le Barbier de Séville, tout en jouant les séducteurs auprès de sa partenaire, Marie-Ève Munger.  Toujours aussi impressionnante et séduisante côté vocal et côté jeu, cette dernière a relevé le défi avec une aisance remarquable. Expressifs et convaincants, le baryton et la soprano colorature prenaient visiblement plaisir à être ensemble sur scène et à montrer les multiples facettes de leur talent.
Bref, un après-midi de belle musique volé au froid et au vent qui sifflaient dehors.
Très bonne critique de Christiane Laforge dans Le Quotidien. Vous pouvez en lire une partie ici.

Les commentaires sont fermés.