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31/12/2008

À méditer aujourd'hui...

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28/12/2008

Metropólis, Madrid

coupeMetrop.jpgLors de mon voyage en Espagne, j’ai beaucoup aimé la ville de Madrid, entre autres parce que les anciens édifices y sont bien préservés et mis en valeur.
Parmi les beaux immeubles que j’ai pu y voir, en voici un qui a conservé toute sa splendeur: l’edificio Metrópolis (photo prise par Jack), situé à l’embranchement de deux grandes artères, la calle Alcalá (sur laquelle se trouvait notre hôtel (Regina)), et Gran Vía. Ce remarquable édifice, oeuvre des architectes français Jules et Raymond Février, a été construit en 1911 pour abriter la compagnie d'assurances "La Union y el Fénix".
La façade richement décorée est ornée de statues allégoriques évoquant le commerce, l'architecture, l'industrie et la mine. La tour circulaire est coiffée d'une splendide coupole. Celle-ci était à l’origine surmontée par une sculpture en bronze représentant l’emblème de la firme: Ganymède chevauchant un aigle (selon la mythologie grecque, Zeus s’était transformé en aigle pour enlever ce bel adolescent et en faire son échanson... et/ou son amant).
En 1970, lorsque La Union y el Fénix quitta l’immeuble,  elle fit enlever le “Fénix” afin de le transporter à son nouveau siège social.
Metrópolis Seguros (une autre firme d’assureurs), acquéreur de l’immeuble, confia au sculpteur Federico Coullaut-Valera la réalisation du nouvel emblème: une Victoire ailée, qui prit la place du “Fénix”. Bien entendu, la plaque affichant la raison sociale fut également remplacée.
Pour de magnifiques photos, et une histoire très complète de cet édifice,  vous pouvez consulter cette note sur le site (en anglais, mais superbe) d’Andrew Cusack.

26/12/2008

Ironique et profond

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22/12/2008

Noël à la cathédrale

reneeJF.jpgSamedi soir, Noël à la cathédrale Saint-François-Xavier de Chicoutimi: le baryton Jean-François Lapointe et la mezzo-soprano Renée Lapointe (tous deux originaires du Saguenay-Lac-Saint-Jean, mais pas de la même famille) ont réchauffé l’atmosphère (glaciale dehors et presque autant à l’intérieur) avec, en première partie des airs sacrés (extraits du Messie et autres pièces de Haendel, plus Agnus Dei, Ave Maria...), et en deuxième partie des chants traditionnels de Noël (Sainte nuit, Mon beau sapin, Bel astre que j’adore).
Encouragée par le chanteur qui s’amusait à jouer au chef de choeur, la foule y est allée de quelques refrains.
Toujours en voix, Monsieur Lapointe, j’ai vu littéralement frémir les épaules de quelques madames assises devant moi quand il poussait le volume. Mais il n'abuse pas de ces effets. Il sait aussi moduler, nuancer, exprimer, son timbre est séduisant et c'est toujours beau. Avec son élégance habituelle, il s’est discrètement effacé pour laisser la place à sa partenaire dans les grands airs qui auraient pourtant mis sa voix en évidence: l'Agnus Dei, le Panis angelicus, et une partie du Minuit, chrétiens.
renlapointe.jpgJ’étais par ailleurs très contente d’entendre Renée Lapointe (très bon entretien avec elle sur le site resmusica), excellente mezzo à la voix chaude et pure qui se fait rare depuis quelques années dans la région. J'ai eu l'occasion de l'interviewer à quelques reprises quand j'étais journaliste, c'est une artiste et une femme remarquable.
La titulaire des grandes orgues, Céline Fortin, a accompagné les deux chanteurs, d’abord au jubé sur le grand orgue Casavant, et en deuxième partie à l’avant, sur l’orgue du choeur. Quelques éléments de mise en scène, éclairages, cierges allumés, ont fourni un cadre adéquat à la prestation.
(La photo de droite m'a été généreusement fournie par Michel Baron, professeur retraité du Conservatoire, photographe et webmestre à ses heures, qui maintient avec constance et persévérance un excellent site sur la musique au Saguenay-Lac-Saint-Jean, sur lequel on trouve notamment une section avec photos consacrée à la cathédrale de Chicoutimi. Sur l'album Noël à la cathédrale de Chicoutimi, dans la colonne de gauche, j'ai placé les autres photos que Monsieur Baron m'a fait parvenir à titre gracieux. Je l'en remercie).
Ce concert bénéfice (60$ le billet) avait pour but d’amasser des fonds pour refaire la toiture de la cathédrale, un édifice du patrimoine religieux qu’il faut préserver et conserver, comme l’ont mentionné Marc-André Bédard, président de la campagne de financement, et Monseigneur André Rivest, évêque du diocèse.

Il devait bien y avoir pas loin de mille personnes (c'est ce que j'ai cru, mais Le Quotidien en annonce 500): de toute façon, un beau succès.

21/12/2008

Enchantement de Thaïs

rFleming.jpgSamedi, Thaïs, de Massenet, au Metropolitan Opera, diffusé en direct au cinéma Jonquière: pas mal de monde, au moins une centaine de personnes se sont déplacées par ce froid glacial. La première scène, assez soporifique, laisse présager le pire, surtout que le baryton Thomas Hampson (Athanaël) chante à pleine voix et fort mal.
Mais tout change avec l’entrée en scène de Thaïs-Renée Fleming.  Belle, expressive, voix nuancée et parfaite, lumineuse pour tout dire. On ne peut que s’incliner devant tant de grâce, de beauté, de talent. Sa lumière efface les irritants de la production, et à son contact, les autres chanteurs s’améliorent, y compris Hampson. Quand il chante (doucement) sa douleur alors qu’il vient de quitter Thaïs pour toujours, il nous arrache des larmes. Si la basse Alain Vernhes (Palémon) est manifestement en fin de carrière, le ténor Michael Schade dans le rôle de Nicias, est parfait: une voix d’opérette, juste et bien timbrée, parfaitement adaptée à ce rôle caricatural.
La dernière scène, même si Thaïs est assise sur une sorte d’autel qui pourrait paraître ridicule, m'a fait vivre un moment exceptionnel: je ne savais plus où j’étais, avec qui j’étais, je me suis sentie vraiment transportée dans le monde de la mort de Thaïs, de son adieu, de son passage vers l'au-delà. Pas de peine, non mais une émotion complète, à la fois esthétique et intime, vraiment extraordinaire.
Et cela même si je ne crois ni au ciel, ni à Dieu.
Dans le cinéma, les gens n’ont pu s’empêcher d’applaudir, comme ils l’avaient fait après la Méditation de Thaïs, jouée par le premier violon de l'orchestre.
Au chapitre des interviews entre les actes, c’était plutôt ordinaire. Placido Domingo, que j’aime bien par ailleurs, n'était pas à l'aise comme animateur, il lisait ses questions, auxquelles parfois l’interviewé venait de répondre...
Mais quels moments magiques par ailleurs!

20/12/2008

Cadeau pour les yeux

Chaque fois que je vais au Musée national des Beaux-Arts à Québec, je passe par la salle consacrée à Jean-Paul Riopelle, et je marche doucement en observant chacun des 30 tableaux qui constituent sa fresque magistrale Hommage à Rosa Luxembourg. Cliquez sur ce lien pour voir ensemble les trois parties de l'oeuvre et sur celui-ci pour une analyse détaillée des origines et de la réalisation de la fresque. Ici, je vous en présente quelques éléments. (Droits de reproduction: ©succession Jean-Paul Riopelle/SODRAC)

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17/12/2008

Urnes cruelles

salleCartier.jpgPendant mon récent séjour à Québec, j’ai été voir le film Chers électeurs,  de Manuel Foglia, qui passait au cinéma Cartier, sur la rue du même nom. C’était la première fois que je mettais les pieds dans ce cinéma à vocation particulière, dont la fondation (et la première ouverture) remonte à 1928, qui a été rénové et modernisé depuis. Entrée  partagée avec celle de la pharmacie Brunet, il faut monter un étage et travecharlotteLec.jpgrser une grande salle occupée par un club vidéo offrant un bon choix de titres rares. Dans la petite salle de projection de 120 sièges très confortables (photo), nous étions sept ce soir-là.
Pour nous faire bien comprendre en quoi consiste le travail d'un député, la caméra de Foglia s'attache aux pas de deux d'entre eux : Charlotte L’Écuyer, députée libérale de Pontiac, réélue le 8 décembre dernier. Et Daniel Turp, du Parti québécois. Il a été battu dans Mercier par Amir Khadir, de Québec solidaire, ce même 8 décembre, eturpDaniel.jpgt même si l’élection d’un premier député de QS me réjouit, je suis très fâchée que cela se soit fait aux dépens d’un député péquiste dont la réélection aurait été assurée sinon. Amir aurait dû se présenter contre un libéral faible, ou même un adéquiste.
Enfin, pour revenir au film, il était "hot" quand je l’ai vu, en pleine campagne électorale, et  il demeure intéressant au moment où les députés commenceront vraiment à travailler au quotidien, même si Daniel Turp est sorti du portrait. Peut-être pas vraiment, si on en croit son site.
Intéressant mais pas très bien structuré, parfois mal cadré ou mauvaise qualité d’image (et ce n’était pas dû au système de projection, à la fine pointe de la technologie).  Mais tout de même, Chers électeurs fait réfléchir sur le métier de député. Et pose cette question incontournable: qu’est-ce qui motive des candidats, pourquoi veulent-ils être élus et mener cette vie-là qui, à mes yeux en tout cas, ne présente que des inconvénients?

13/12/2008

Juliette et Amélie Nothomb

amelie_nothomb.jpgÉcouté l’autre jour à la radio une interview de Christiane Charrette avec Juliette Nothomb, soeur de l’écrivaine Amélie Nothomb. C’était hallucinant de l’entendre, si on a déjà écouté parler Amélie (c’est sa photo ci-contre) : même timbre de voix, même prononciation, même débit, même accent. (vous pouvez écouter l’entrevue ici ).

Les deux soeurs ont été élevées ensemble et sont fusionnelles, comme elles l’avouent volontiers, notamment dans ce document vidéo où on peut vraiment mesurer leur degré troublant de ressembance, sur fnacLive.
Juliette a écrit un livre de cuisine inspiré par les goûts d’Amélie qui -ses fidèles lecteurs le savent- est très gourmande. J’ai adoré son plus récent roman, Le fait du prince.

10/12/2008

Piteux légumes

laitueIceb.jpgDepuis quelque temps, je déprime quand je vais au supermarché (IGA, en l’occurrence, mais je crois que c’est partout pareil dans les grandes chaînes).
Je ne me résigne pas à payer 3$ pour une méchante laitue iceberg au pied déjà tout brun. Ou 2$ pour six oignons verts mis sur la glace pour qu'ils paraissent fermes alors qu'ils sont tout mous. Ou 4.50$ patates.jpg(c’est vrai, je vous jure) pour une demi-douzaine de minuscules pommes de terre grelot.
Et je ne parle pas des fruits, c’est la même chose.
Je serais prête à payer ces prix si au moins les légumes étaient de bonne qualité, mais que voulez-vous, nous n’avons pas le marché Jean-Talon par ici, alors ils font plutôt pitié, nos fruits et légumes des grandes chaînes.
Quand je peux, je vais chez Corneau et Cantin (leur site est en construction), à Jonquière et Chicoutimi, où la qualité est meilleure et les prix plus raisonnables.
Sinon j’avale mes vitamines et mes chips (3$ pour deux gros sacs)... en attendant le printemps.

07/12/2008

Branle saguenéen

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Vu vendredi soir Chester, Fou de la Reine, une création de la chorégraphe Marie-Josée Paradis. Voici quelques photos (d'assez piètre qualité j’avoue) prises par bibi.moineDevant.jpg
Musique, danse, théâtre, projections vidéo, textes choisis ou originaux situés dans un contexte médiéval: un gigantesque travail pour associer et coordonner tout ça, accompli par la créatrice et sa vingtaine de complices. Parmi eux, des comédiens, danseurs et musiciens que l’on retrouve aDeux.jpgrégulièrement dans les créations régionales, Christian Ouellet, sophie Larouche, Caroline Tremblay, Natalya Thibeault entre autres. Ils sont plusieurs sur scène, plus des techniciens et un groupe de musiciens dans la “fosse”.
La musique médiévale jouée en direct, est fort agréable. Quelques numéros de danse (tarentelle, danse macabre) bien rythmés sont très réussis aussi. Le sens de chaque tableau (les aventures du troubadour Chester) n’est pas toujours très clair, (jusqu’à un certain point c’est voulu), il y aurait peut-être des raccords à peaufiner, mais ce spectacle multidisciplinaire constituerait un point de départ solide pour un “work in progress”.

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Une proposition originale et séduisante, qui sort pour le moins des sentiers battus.

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