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18/11/2008

Docteur House et Docteure Grey

houseSeul.jpgChaque semaine, j’ai rendez-vous avec deux médecins.
Le lundi soir, c’est le Docteur Gregory House (série Dr House, TVA, 21h ).  Bourru, misanthrope, égoïste, ce médecin antipathique (que l'on finit par aimer un peu tout de même) avale des tonnes de calmants pour soulager sa douleur chronique à une jambe, qui le fait boiter et l’oblige à marcher avec une canne.
La structure des épisodes est toujours la même: une personne, homme, femme, enfant, fait une crise quelconque, évanouissement, saignement, douleur intense avant d'être conduite à l’hôpital où House et ses assistants cherchent la cause du problème.
Ils croient la trouver (parfois House et son équipe ne sont pas d’accord), la traitent, mais s’aperçoivent que ce n’était pas le bon diagnostic. Le patient ou la patiente va de plus en plus mal, ce qui entraîne une spirale d’examens, de traitements inefficaces, de nouveaux examens et ainsi de suite.
En général, le patient est sur le point de mourir quand House découvre la source de son problème. Dans un récent épisode, une jeune fille est même morte: on avait diagnostiqué et traité un cancer, pour s’apercevoir ensuite que c’était une infection. Mais le traitement contre le cancer avait détruit son système immunitaire... alors elle est morte d’une simple infection.
C'est une série étrange, un peu trash, les personnages ne s’aiment pas : toujours à couteaux tirés, ils s'envoient sans cesse reproches, insultes, vacheries. Mais je l’écoute quand même: on s'y laisse prendre malgré tout, et certaines “histoires de cas” sont très intéressantes, même si la solution ou l’explication est souvent tirée par les cheveux. (Genre: un jeune amateur de baseball devient malade parce qu’il s’est confectionné un monticule de lanceur avec de la terre contaminée...)

greySeule.jpgLe samedi soir je vais voir la docteure Meredith Grey (21h, SRC, série Dre Grey), à l’hôpital Grace, de Seatle. Je l’aime beaucoup, et j'aime aussi son entourage: amis, collègues, patients, patrons, parents, amant (le Docteur Shepard, avec qui la relation est difficile).
Chaque épisode montre plusieurs cas très variés, où interviennent les différents services de l’hôpital: urgence, cardiologie, pédiatrie, chirurgie. Ça bourdonne sans arrêt: accidents, urgences, opérations, morts, guérisons.  Plus les intrigues amoureuses, les relations familiales des personnages principaux. Médecins qui travaillent trop, conjoints qui en ont marre, liaisons, adultères, divorces, parties de jambes en l’air avec ou sans conséquences...
Une vraie série médicale, comme je les aime, passionnante comme comme le fut la regrettée Urgence de Fabienne Larouche, à Radio-Canada. Quant à la série américaine Urgences (que j'ai suivie pendant plusieurs saisons, et dont je me suis lassée), produite par Steven Spielberg, elle bat un record de longévité: , E.R. (encore à l'affiche sur la SRC en après-midi) en est à sa quinzième saison et doit se terminer en février prochain. Peut-être à cause du décès récent de son scénariste, Michael Crichton, l’auteur du génial Parc Jurassique (roman et film(s)).

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